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Caravane

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Du 21 au 24 septembre au MEET, vous avez rendez-vous avec un salon qui sent bon la liberté!

Le Salon de Toulouse compte + de 200 modèles de vans, fourgons et camping-cars à l’exposition. Ce salon en extérieur est organisé par marques, pour trouver au mieux les véhicules répondant à vos attentes. Ouvert de 10h à 19h, le Salon de Toulouse propose un parking gratuit (sous forme de ticket à échanger à l’accueil) et dispose d’un restaurant directement sur place !

C’est la rentrée ! Découvrez les nouveaux modèles en exclusivité et réalisez vos rêves d’évasion en toute sérénité ! Les plus grandes marques de véhicules neufs seront exposées lors du Salon du Camping-Car, du Van & du Fourgon Aménagé, pour tous les budgets. Prêts à partir, les véhicules de la collection 2023 n’attendent que vous et seront disponibles à l’acquisition immédiatement.

Compacts, mobiles, légers… les fourgons et vans seront aussi mis à l’honneur lors du Salon du Camping-Car, du Van & du Fourgon Aménagé de Toulouse. Retrouvez une sélection de fourgons et vans, avec ou sans toits relevables, pour être au plus proche de vos envies. Toujours plus équipés, ils sauront parfaitement accompagner vos évasions sportives ou touristiques.

Une sélection de véhicules d’occasion sera exposée sur ce salon. Camping-cars, vans, fourgons prêts à partir, ces véhicules seront les parfaits alliés de vos évasions à venir.

Salon du Camping-Car, du Van & du Fourgon Aménagé de Toulouse
Du 21 au 24 septembre
MEETT Parc des Expositions, Centre de Conventions & Congrès de Toulouse. Concorde Avenue, 31840 Aussonne
Lien pour les inscription en cliquant ici

Véhicule de camping aménagé pour pouvoir y vivre d’après un certain Larousse, la caravane se différencie du camping car par sa capacité à pouvoir être détachée de sa partie motorisée. Les usages qui en découlent peuvent sembler similaires mais dans les faits l’affaire n’est aps si simple. Sans partir dans une opposition façon Beatles Vs Rolling Stones, force est de constater que les deux types de maisons mobiles ont chacune leurs avantages/inconvénients.

Team Caravane

Avantage premier, sans conteste l’espace intérieur, son optimisation et le confort offerts par rapport au camping car. Pas de véhicule tracteur intégré = pas besoin de poste de pilotage, de compartiment moteur et j’en passe. À catégorie égale, on est mieux dans une caravane.

Autre gros avantage, celui du prix. Là encore à catégorie égale, il n’y a même pas match. De la même manière, l’entretien est anecdotique sur une caravane.
Enfin, une fois posée, elle vous permet de profiter de votre véhicule de manière tout à fait normale.Essayez de vous promener dans les rues de Vintimille en camping car pour voir…

Team Camping Car

Une caravane, c’est limité à 90 même sur l’autoroute. Un camping car sous les 3,5 T, 130. Pour faire Toulouse/Narbonne, c’est acceptable. Pour aller à Nancy, ça change radicalement les choses.
Sa liberté de mouvement, sa maniabilité et sa relative compacité rendent le quotidien bien plus simple, de même que ses prestations qui sont souvent au dessus (comme le réservoir d’eau largement plus conséquent).

Caravane et mobile-home : ne pas se planter

Présentant tous deux un intérieur aménagé en vue d’y vivre aussi longtemps que bon vous semble, les deux entités ne sont pas jumelles. Le mobile-home est certes un logement nomade, mais il n’est pas homologué pour circuler sur la route. Pour le changer d’emplacement, un transport sur un véhicule adapté pouvant aller jusqu’au convoi exceptionnel selon la taille est obligatoire.

À fond les ballons

Jamais en retrait lorsqu’il s’agit de marquer l’histoire dans des domaines essentiels, nos amis Américains détiennent le record du monde de vitesse en tractant une caravane. Après avoir collé 1500 chevaux dans un pickup GMC, ils ont atteint la vitesse folle de 226km/h. Un petit pas pour l’homme…

Bleu Pervenche

3 types de permis sont requis pour pouvoir tracter une caravane en toute tranquillité : le B, B96 et BE.
B vous permet de tracter une caravane ne dépassant pas les 750 kg  sous réserve que la somme des PTAC (soit véhicule + caravane) ne dépasse pas les 3500 kg.
Au delà, c’est la formation B96 qui fera la loi pour conduire un ensemble dont le PTAC se situe entre 3501 et 4250 kg.
Si votre ensemble dépasse cette dernière limite, c’est un permis BE qu’il faudra obtenir pour ne pas avoir de soucis avec les force de l’ordre. Véritable examen avec épreuves théoriques et pratiques, il est accordé à vie.

C’est l’hermine ou la caravane

Vu qu’un simple permis B est requis pour tracter les caravanes les plus modestes en poids et que leur coût est largement moins élevé qu’un camping car, la tentation de se trouver une petite maison qui roule pour pas trop cher est grande. Comptez dans les 10 000€ pour un premier modèle neuf de mini-caravane qui offrira certes un espace réduit mais des aventures à n’en plus finir. Aussi appelées « Teardrop » non pas à cause de Massive Attack mais bien à cause de leur forme de « larme », ces chouettes petites remorques habitables inspirent d’emblée la sympathie. Guettez le marché de l’occasion également en suivant les mêmes règles que pour une recherche de voiture : entre particuliers, s’il y a un doute, c’est qu’il n’y a plus de doute. S’adresser à des professionnels surtout quand on est novice est largement plus rassurant avant de dire banco.

Notre fameux « monde d’après » n’étant pas aussi brillant que prévu, son avènement remet cependant certaines priorités au centre. Dans l’échelle de valeur, on réalise (enfin) que le vrai luxe est l’espace. Les appartements place Vendôme c’est bien beau, mais on en fait vite le tour. Non, ce dont on ne se lasse jamais, c’est d’avancer, de découvrir, d’avoir pour seule constante le changement. Deux solutions pour ce faire : aligner les 6 chiffres du loto pour pouvoir changer de fuseau horaire comme bon nous semble ou opter pour une solution plus réaliste (bien qu’il soit statistiquement largement plus probable de devenir millionnaire en jouant qu’en travaillant). Au lieu de changer de maison à chaque escale, le concept est de prendre sa maison jusqu’au lieu de son choix. D’ailleurs c’est même elle qui va nous y amener. Caravane, camping car ou van aménagé forment les principales options disponibles pour mener à bien ce projet. D’autres biais sont certainement possibles mais on ne cherche pas ici à donner dans le catalogue exhaustif. Mes excuses aux charrettes et autres mobylettes de voyageur donc.

Qui qui donc ?

D’après la Fédération des campeurs, caravaniers et camping-caristes, un camping car est « un véhicule à usage spécial de catégorie M1 conçu pour pouvoir servir de logement et dont le compartiment habitable comprend au moins les équipements suivants : des sièges et une table, des couchettes obtenues en convertissant les sièges, un coin cuisine, des espaces de rangement. Ces équipements doivent être inamovibles. Toutefois, la table peut être conçue pour être facilement escamotable. »
On le définit également comme un « VASP » pour Véhicule Automoteur Spécialement aménagé pour le transport de Personnes, autocaravane, motorhome ou encore véhicule récréatif…

Tout est permis

Ici aussi un éclaircissement s’impose En effet, Permis B, B96 ou C1 forment le trio de tête des indispensables sésames à détenir.

Pour la majorité des camping-cars, un simple permis B (le même que pour conduire une Smart) suffit tant que le véhicule passe sous la barre des 3,5 tonnes. Au delà, c’est le Permis C1 qui fait la loi pour les véhicules dont le PTAC (pour Poids total autorisé en charge ) est compris entre 3,5 et 7,5 tonnes. Jusqu’ici rien de bien compliqué. C’est lorsque la notion de remorque de plus de 750 kilos en plus du camping car rentre en jeu que ça se corse. Sans variations jusqu’à ce seuil, elle oblige la mention B96 lorsque la remorque pèse plus de 750 kilos mais que l’ensemble (véhicule tracteur + remorque) ne dépasse pas 4 250 kg. Le BE est pour la même chose mais au delà de 4250 kilos.

Au delà, pour conduire un camping-car poids lourd, c’est le permis C1 qui fait la loin avec une capacité pouvant aller jusqu’à 7,5 tonnes. Au delà, achetez directement un paquebot.

Il existe une exception dite de la mention 79 : si vous avez obtenu votre permis B avant le le 20 janvier 1975, vous pouvez conduire un camping car de plus de 3,5 tonnes sans autre qualification.

Grande surface

La concept du camping car est d’avoir une habitation qui roule. Chambre, cuisine, salle de bains et autres attributs classiques de l’habitation doivent donc rentrer dans l’ensemble pour assurer le confort des usages. On peut se dire que certaines pièces ne sont qu’accessoires mais chacun voit l’hygiène à sa porte.
La surface habitable de tels engins varie de 10 à 18m2 pour les versions pilotables avec un permis B. Si on peut légitimement se questionner sur la viabilité d’un tel constat, le souvenir des années en chambre d’étudiant ou les plus petits appartements parisiens suffisent à remettre les choses en perspective.

Oh la barre !

Comme nous l’avons vu, conduire un camping car en deçà de 3,5 tonnes se fait en étant uniquement titulaire du permis B. Cependant, surtout lorsque les trajets engagés deviennent longs, gardez bien à l’esprit que cette maison roulante n’a en rien le gabarit d’une Twingo. Rues étroites, places de stationnement ou pire encore, ponts et tunnels sont donc particulièrement à surveiller si vous souhaitez récupérer la caution. À part ces moindres détails, la conduite de ces véhicules imposants est très facile et intuitive.

Pas n’importe où

Épris de liberté, on s’imagine rapidement débarquer au milieu de nulle part pour profiter de la vie grandeur nature. Dans les faits, la pratique du camping n’est possible que dans les endroits réglementés. Oubliez les rivages de la mer et les sites classés, le camping sauvage est autorisé là où il n’est pas interdit. De fait, si vous optez pour un terrain privé, vous devez pouvoir justifier de l’autorisation du propriétaire.

Autrement, notre cher Pays dispose d’une constellation de lieux dédiés à l’accueil de camping car. On compte principalement

  • les campings
  • les villages étapes
  • les campings à la ferme (très sympa ça)
  • les aires d’accueil, de stationnement ou d’étape (avec un stationnement limitée à 48h maxi)

Stationnement

Considéré comme une voiture par le code de la route, le camping car peut stationner sur la voie publique : rue, parking, aire de stationnement…tout ce qui est possible du moment où il n’entrave pas la circulation (de véhicules comme de piétons). Une fois garé sur l’emplacement autorisé, il a le droit de stationner de jour comme de nuit. Stationner oui, camper non et c’est là que se fait la différence. En effet, à partir du moment où vous sortez une chaise, déployez un marche pied durable ou sortez le barbecue, vous êtes en situation de camping. En cas de contrôle, c’est sanction assurée.
Méfiat aussi aux arrêtés municipaux qui peuvent interdire le stationnement sur des zones ciblées. Pensez à vous renseigner avant de tirer le frein à main.

La ceinture !

Que la tentation est grande, lorsque se présente la perspective de s’envoyer un Toulouse/Brest, de profiter du voyage fusionné avec le lit ou la banquette du camping car. Cependant, en cas de freinage appuyé ou de collision, c’est avec la table basse ou une cloison que votre front risque de fusionner. Comme pour tout véhicule doté de ceintures, chaque passager se doit de boucler la sienne. Zéro exception possible. Pour les enfants de moins de 10 ans, un siège auto est également obligatoire, la ceinture à elle seule n’étant pas efficace comme pour un adulte (voire même dangereuse)

C’est en ce jour de Fête Nationale que nous avons été gracieusement invités à participer à une étape du Tour de France par Logis Hotels et Restaurants (qui n’est autre que l’hébergeur officiel de l’évènement). Et c’était tellement bien.

Voici donc votre humble serviteur presque réveillé sur le parking technique de la caravane du Tour à Muret. Il est 6h40, il fait 14 degrés. Ca pique, mais c’est pas grave. Sur la place, camions et véhicules floqués de sponsors s’animent en douceur mais la taille du site laisse présager une vague bien plus conséquente à venir. Rien d’étonnant lorsque l’on sait que la Caravane du Tour est composée de 150 véhicules en tout genre, représentant 30 marques. Car oui, ce cortège a clairement une visée publicitaire dans le fond, bien qu’elle apporte largement plus que de la visibilité aux marques comme vous le verrez au fil de ce papier.

Faisant quelques pas avec Philippine (la chargée des relations presse), j’en profite pour lui poser quelques questions sur cet évènement. C’est là que je commence à prendre la mesure de ce qui anime vraiment cette Caravane. Elle me confie qu’il s’agit pour elle de sa 12ème édition ce qui à ce niveau là est soit un syndrome de Stockholm, soit de la passion. Au regard de l’ambiance qui monte peu à peu, je commence à comprendre que cet évènement est bien plus qu’un simple travail sur 4 semaines. Des centaines de personnes présentes, aucune ne fait la gueule. Tout n’est que sourire, bonne humeur et camaraderie entre tous les représentants des marques. En effet, il n’est pas question de rivalité ou de concurrence entre eux, tout le monde œuvre dans un but commun : partager sa bonne humeur. En point d’orgue, une chorégraphie géante organisée chaque matin est exécutée dans une ambiance de dingue par tous les participants. A peine celle-ci terminée, c’est la ruée vers le cortège avant le départ.

Moteurs vrombissants et sono à fond, nous voici au croisement entre Les Fous du Volant et Fast And Furious. Désordre apparent pour ordre caché, le démarrage de la Caravane est, à l’inverse de la choré susnommée, totalement millimétré. Chaque groupe de véhicules prend une place précise dans le défilé. Muret centre, on arrive.

L’équipage Logis de France est composé de 3 Mini et d’un Renault Master dont il ne subsiste que les roues et longerons. Modifiés à Tours, ces véhicules ont de la gueule et sont parfaitement pensés pour l’exercice. Ma place est dans le char-Master sur ce qui fut jadis le côté passager. Pilote, speaker et 2 personnes en charge de la distribution des goodies forment l’équipage. À part moi, chacun à son rôle bien précis à bord, donnant à notre monture des airs de PBR au Viêt Nam (et bien sûr que je me prend pour le Capitaine Willard).

Dès les premiers tours de roue et le public rencontré, on se sent envahi de cette énergie positive apportée par chaque spectateur. Avec plus ou moins de professionnalisme, nombreux sont ceux qui viennent pour récupérer les traditionnelles goodies lancées des chars. 47% du public avoue d’ailleurs ne venir que pour voir la Caravane. À ce propos, Logis Hotels distribue des éléments produits à base de PVC recyclé, recyclable, sans phtalates et fabriqués en France. L’exercice du jet d’objets est parfaitement maitrisé par la Team qui distribue avec précision dans un mouvement digne de Cat’s Eyes. Le public adore, nous aussi. Le seul désagrément pour toute personne prenant part au cortège reste l’unique pause pipi prévue sur le trajet, donc doucement sur la Vittel.

De témoin, je deviens vite acteur de cette fête, saluant la foule façon Reine d’Angleterre, alternant les coucou, peace et shaka. Derrière moi, le speaker donne de la voix avec une énergie aussi forte que sincère. Le pilote à la vista prodigieuse me montre les points d’intérêt tout en adaptant sa conduite aux différents passages. L’hôtesse présente sur le véhicule nous précédent danse et s’amuse durant tout le trajet. Quels spectacle.

Sur le bord de la route, c’est également la fête avec un public transgénérationnel venu bien souvent en famille de toute la France (coucou Lili). L’inébranlable drapeau Breton flotte haut, les déguisements et costumes sont légion et les pancartes pleines de messages positifs s’enchainent. Au delà de ce côté carnaval, le Tour met en lumière cette France profonde que l’on adore. Du tracteur arrêté à même le champ, du C15 du Seigneur et de la veste Solognac remplissent un paysage dont on ne pourra jamais se lasser. Qu’il est beau notre Pays.

Arrivés à Saint Lary, il est temps de quitter cette caravane qui nous a ouvert ses portes le temps d’une journée. Merci encore Logis Hotels, même si je garde votre jingle en tête pour quelques jours encore.

NDLA : ayant eu la chance de vivre cette aventure, je tiens à remercier Logis Hotels et Restaurants, plus particulièrement Philippine même si elle ne connais pas bien le nom des quartiers de Toulouse, Paul pour son subtil mélange de sourire/efficacité, Lucie et Mathilde pour leur inépuisable énergie de type dansante, Fabien qui a largement le talent de Max de Fun Radio, Steph et son pilotage de l’extrême, Greg et sa lutte permanente pour nos belles traditions et enfin toutes celles et ceux que j’ai pu croiser ce jour là. Vous êtes incroyaaaaaables! <3