À de nombreux égards, le télétravail est une bénédiction. Moins de monde sur la route, moins de pollution et moins de temps en face de Michel de la compta avec son gobelet de potage à la machine à café. Sauf que tout n’est pas rose dans cette pratique.
Ayant longuement fait le bonheur de la zone du Perget le midi mais également le soir, les établissements Le Vi-Daï et La Cantine de Xuan sont les victimes indirectes du travail à la maison. Comptant en effet sur la masse de salariés présents sur le secteur pour assurer son fonctionnement, les établissements siamois payent le prix fort de la pérennisation du TT. C’est donc avec regrets qu’ils ferment leur porte ce vendredi 10 juin 2022. Pour autant, le groupe ne s’avoue pas vaincu et vous propose de retrouver tout leur savoir-faire auprès du Vi-Long Blagnac mais également de 2 nouveaux établissements qui verront le jour au centre ville de Toulouse sous peu (et dont on ne manquera pas de vous parler).
Méga cliente de ces enseignes, la rédaction de Diagonale est bien deg de perdre ces deux chouettes adresses mais également de ne plus voir le personnel de ces établissements. Précisons que ces derniers sont tous répartis sur les autres restaurants du groupe et qu’il n’y aura de fait pas de casse sociale. Merci pour vos plats et votre bonne humeur <3
Jusqu’alors peu appliqué en France, le télétravail a vu sa cote de popularité flamber au premier mais également au 2ème confinement. Largement conseillé par le gouvernement, il semble trouver son public dans bien des secteurs. Cependant, ce qui relevait du dépannage dans un premier temps devient peu à peu la norme, ce qui nécessite certains aménagements si vous ne voulez pas vous retrouver avec les yeux en miettes ou le dos en Y.
Elle peut sembler anodine mais l’ergonomie de votre poste de travail est cruciale, que ce soit au bureau ou chez vous. Mine de rien, on y passep pas loin de 8h par jour, voire plus. La moindre position inadaptée peut rapidement se changer en dommages et douleurs rappelant curieusement la notion de souffrance propre à l’étymologie du mot travail. La posture et fatalement l’équipement doivent donc faire l’objet d’un choix rigoureux. Pour solutionner cette question grandissante, nous nous sommes tournés vers Bureauland by DBSI, spécialiste en fournitures de bureau. Ce commerce essentiel conserve son activité normale lors de l’actuel confinement. Il est donc possible de s’y rendre et de visiter leur showroom afin de sélectionner des produits qui s’accorderont avec vos besoins. Pour ce faire, l’enseigne échange et travaille avec des ergonomes et autres kinésithérapeutes pour proposer des solutions d’aménagement de postes de travail. En fonction de différents paramètres (posture, poids, taille, usage…), les conseillers sont donc aptes à vous orienter sur différents types d’équipements. Outre les bienfaits sur votre organisme, ces optimisations vous permettent de gagner en productivité. Quiconque a déjà ajouté un second écran à son pc sait le gain de confort que ce la procure…
Entre
le conseil et les équipements dédiés (claviers extra plats, souris
ergo…), Bureauland by DBSI propose globalement tout ce qui est
nécessaire pour la vie d’une entreprisse classique. À noter qu’ils
disposent d’un stock conséquent de PC portables, chose visiblement
peu courante à cette date. L’ensemble des éléments présents en
magasin est à retrouver sur le site bureauland.fr
dans une petite semaine, celui-ci étant pour le moment en cours de
rénovation.
Pour
ceux qui ne veulent pas se déplacer, la livraison est offerte à
partir de 50€ d’achats. De la même manière, elle est également
cadeau pour tout achat de mobilier. Si vous optez pour une chaise de
bureau, pas de frais pour la livraison non plus et montage offert
jusqu’au 31 décembre.
Bureauland
by DBSI 10
Place De L’Échut, ZI En Jacca, Colomiers 0561789999 Fb
: Bureauland by DBSI
C’est officiel, c’est tombé, le 11 mai nous serons
déconfinés. Graduellement certes mais le feu vert est donné à une partie de la
population pour retourner à la vie civile. Entre le port du masque vivement
conseillé, la pénurie de coiffeurs (ou les coupes maison aléatoires) et les
deux mois de confinement enrobant à grands coups de Netflix and chill, la première nouveauté va être de se
reconnaitre les uns les autres. Cependant, d’autres changements sont attendus
dont la plupart sont déjà en cours. Un peu comme le 11 septembre a profondément
modifié les normes de transport, cette crise du Covid 19 bouleversera nos
habitudes quotidiennes, pour le meilleur et pour le pire.
Drive me away
À coin depuis toujours chez McDo et autres KFC, le
drive se développait à son rythme dans d’autres secteurs, le plus aboutit étant
celui de la grande distribution qui a largement communiqué et investi dans le
domaine depuis une poignée d’années. Covid galopant, bien des enseignes se sont
empressées de se mettre à ce mode de distribution, souvent pour une question de
survie. Résultat, des clients qui répondent très favorablement et des magasins
submergés par cette nouvelle façon de travailler. Les publications régulières
de Minjat sur leur page alertant d’une impossibilité d’honorer les commandes
pour les 24h à venir m’en sont témoin. Ce système perdurera t’il post
confinement ? Sans aucun doute. Le virus étant loin d’être éteint, le
drive (ou clic and collect qui est grosso modo la même chose) offre une protection importante pour éviter
les contacts sociaux. Bonne nouvelle donc pour les personnes qui n’aiment pas
les gens.
« Chérie je pars bosser dans le salon »
Un peu comme pour le drive, le télétravail était plus
évoqué qu’appliqué. La faute à une organisation compliquée scandaient les
employeurs. Pourtant, cette terrible difficulté s’est soudainement envolée
lorsque la bise fût venue. Comme quoi lorsque la motivation est là tout devient
possible. Certes le télétravail est difficile à appliquer pour qui est berger
mais soyons réalistes, peu d’entre nous ont la responsabilité d’un troupeau de
mouton. C’est d’ailleurs le fait de ne pas pouvoir surveiller ses ovins qui a
jusqu’à présent massivement limité la propagation du travail à la maison. L’expérience
en cours montre pourtant qu’il n’est pas utile d’avoir ses subordonnés à vue
pour qu’ils travaillent tout de même, n’en déplaise au management à la
Frrrançaiiise…Ce système a-t-il de l’avenir ? À n’en pas douter. Ikéa
communique fort sur le home office (le bureau à la maison) et c’est bien connu,
quand Ikéa fait quelque chose, tout le monde suit. Puis ça fera de la place sur
le périf.
Le chef vous propose
La question « Mais que vont faire ceux qui ont
acheté 5 tonnes de farine ? » a enfin livré sa réponse : ils en
font des gâteaux, des pâtes et tout un tas d’autres trucs. Les Français
cuisinent comme ils ne l’avaient pas fait depuis longtemps. Sous réserve de ne
pas aller trop loin dans la création (quand vous en êtes à envisager un
cassoulet au nougat c’est signe qu’il faut revenir en arrière), on mange mieux
et il faudra en garder l’habitude une fois toute cette affaire bouclée. Le
revers de la médaille, c’est qu’il va y avoir une concurrence d’enfer dans Top
Chef la saison prochaine. Pas le bon moment pour s’inscrire donc.
Made In Pas Loin
À l’heure où notre président réalise que faire
fabriquer des produits essentiels à la nation dans un pays situé à l’autre bout
du monde est peut-être un peu une connerie, l’idée d’acheter ce qui vient de
chez nous fait également écho chez les consommateurs. Mondialisées, les chaines
d’approvisionnement sont sérieusement grippées, se traduisant par des rayons
vides dans nos supermarchés. Par contre, pour qui travaille avec des
producteurs locaux, aucune pénurie en vue. L’acheteur lambda n’a donc d’autre
choix que de se rabattre sur ce qu’il trouve, en l’occurrence ce qui est
fabriqué pas loin de chez lui. Bon pour la planète, bon pour les copains, bon
pour tout en fait. Le mouvement de cosom’acteur qui achète autant avec son
cerveau qu’avec son estomac était déjà largement initié. Gageons que ce coup de
pouce viral permettra à beaucoup de continuer dans cette indéniable voie de la
raison. Comme quoi, il y a tout de même quelque chose de bon dans tout ce
mauvais.
« On se fait la bise »
Non. Mais même après en fait. Il faut arrêter avec ça.
S’adapter, oui mais comment ?
L’épidémie mettra un moment avant de s’éteindre,
l’immunité collective n’étant pas pour demain. Cependant, des métiers vont avoir
beaucoup de mal à s’adapter à ce fait. Respecter les gestes barrière quand on
est comptable ça passe. Quand on est coiffeur, esthéticienne ou dentiste, c’est
pas la même affaire. Dans la même veine, quel avenir pour les salles de sport,
les boites de nuit ou plus simplement les restaurants ? Pour ma part je
n’ai pas de solution à proposer (et n’en ai d’ailleurs aucunement la
prétention) mais le défi s’annonce épineux.
Il y aura donc un avant et un après Covid19. Nos
comportements et habitudes vont être secoués. Cet impact aura-t-il une
influence positive sur notre rapport à la planète, aux autres, à notre façon
d’aborder notre existence ? La réponse est dans les mains de chacun.
PS : tu as du retrouver Aline, dis-lui les mots
bleus, elle va craquer c’est sur <3