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Afin de répondre aux attentes des habitants et des commerçants, et garantir un cadre de vie apaisée à Colomiers, la Ville a entrepris une réorganisation des patrouilles de sa police, qui comprend 25 policiers municipaux, pour permettre une couverture plus réactive et plus large des espaces publics. Ainsi, les agents de terrain sont désormais organisés en 3 unités, dont la nouvelle brigade de nuit, composée de 8 policiers, qui entrera en service ce mardi 3 décembre au soir. 

Photo : Ville de Colomiers

« J’ai fait de la sécurité une priorité de l’action municipale, car la tranquillité publique est un droit que nous devons garantir aux Columérines et Columérins. Avec les moyens qui sont les nôtres, et dans le périmètre de nos compétences, nous mettons donc tout en œuvre pour agir concrètement sur le terrain à travers 2 axes forts : prévention et intervention. Cette nouvelle brigade de nuit répond à cette volonté d’assurer un service de police de proximité. Dans ce cadre, notre Conseil Local de la Sécurité et de la Prévention de la Délinquance (CLSPD) joue un rôle charnière stratégique en fédérant l’ensemble des acteurs du territoire intervenant en la matière. Je tiens à remercier l’ensemble de nos équipes et agents mobilisés au quotidien sur le terrain. » a notamment souligné Karine Traval-Michelet à l’occasion de sa rencontre avec la nouvelle brigade de nuit, samedi 30 novembre, aux côtés de Christophe Corbi, adjoint en charge des questions de sécurité et de prévention.

Une réorganisation pour être au plus près des citoyens

Cette réorganisation de la Police municipale et des équipes assurant la tranquillité publique s’inscrit dans la démarche engagée par la Ville visant à permettre aux équipes de tisser des liens avec la population et d’assurer une présence active sur le terrain, en assurant un véritable service de police de proximité. C’est dans ce cadre que les agents ont également été dotés très récemment de caméras individuelles permettant de sécuriser leurs interventions. Prochainement, ce développement se poursuivra notamment avec la prise de fonction d’un agent cynophile et la spécialisation de 4 agents pour la création de 2 nouvelles unités, une motorisée intervenant à moto et une autre intervenant en VTT. Par ailleurs, la Mairie poursuit le déploiement de la vidéoprotection comme dans le quartier des Ramassiers qui compte depuis cette semaine 4 caméras supplémentaires. 

Le pôle Tranquillité publique – Police municipale de la Ville de Colomiers comprend aujourd’hui plus de 60 agents.

À l’occasion du 106e Congrès des maires qui se tenait la semaine dernière à Paris, l’ensemble des maires de France ont exprimé leurs vives inquiétudes quant aux conséquences du projet de loi de finances sur le budget des Communes et sur les services publics de proximité. Karine Traval-Michel, maire de Colomiers, vice-présidente de Toulouse Métropole et membre du Bureau de l’Association des Maires de France (AMF) réagit à l’intervention du Premier ministre devant les élus locaux et demande au Gouvernement de leur apporter des réponses.

« Nous le répétons depuis plusieurs semaines maintenant, d’une seule et même voix, la méthode du Gouvernement, et avec elle la stigmatisation injuste des Collectivités territoriales, est une faute. D’une part parce que les Collectivités sont bien gérées, et le Gouvernement le sait bien puisque la loi nous impose de voter des budgets à l’équilibre. D’autre part car ces décisions budgétaires brutales n’ont donné lieu à un aucun dialogue ni à aucune concertation avec les premiers concernés.

Si le Premier ministre a tout de même reconnu que les Communes ne pouvaient être montrées du doigt et tenues pour responsables de la situation financière du pays, nous attendons toujours le début d’une solution. À ce jour, le compte n’y est pas ! Nos questions restent sans réponse et de nombreuses Municipalités sont encore dans l’incapacité de boucler leur budget 2025. 

Rappelons les chiffres : 11 Mds € d’économies imposées à l’ensemble des Collectivités territoriales. Très concrètement pour la Ville de Colomiers, on parle de 3,4 M€, soit l’équivalent de notre épargne annuelle (capacité d’autofinancement) qui nous permet justement d’investir dans des projets d’avenir pour le territoire et ses habitants. Déjà, des décisions difficiles ont dû être prises. Notre projet de tiers lieu culturel Métropolis est reporté. Les vélos en libre-service que nous prévoyions de lancer en 2025 ne seront pas mis en service cette année. À Colomiers, tout est mis en œuvre pour préserver les services publics de proximité, parce que je refuse que nos concitoyens paient le prix de la gestion calamiteuse des finances de notre pays. Mais que proposera l’Etat si des Villes sont amenées à choisir entre les repas à la cantine, l’entretien des espaces verts et l’équipement de la Police municipale ?

Au-delà de l’injustice et de la démagogie que représentent ces décisions budgétaires gouvernementales, cette situation témoigne du manque de vision du Gouvernement qui semble avancer sans véritable feuille de route. Et cela doit nous aussi nous inquiéter. Les Collectivités représentent 70 % de l’investissement public en France, ces choix budgétaires marqueront un coup d’arrêt dans la dynamique d’investissement qui, rappelons-le, bénéficie directement à l’économie réelle de notre pays, créant de l’activité et des emplois dans nos territoires.

Face à ce constat, nous avons, avec les maires de France, formulé des propositions pour un renouveau de la puissance et de l’action publique au services des citoyens. Et la première des priorités sera de réinstaurer un dialogue de confiance entre l’Etat et les Communes, en lieu et place de la défiance qui s’exerce en ce moment. Sur les questions budgétaires, nous demandons notamment à ce que les Communes puissent retrouver une véritable autonomie financière, garante de leur libre administration. » a notamment déclaré Karine Traval-Michelet.

Le projet de loi de finances 2025 prévoit de réaliser plus de 11 Mds€ d’économies sur le budget des Collectivités territoriales. Pour la seule Ville de Colomiers, l’impact des mesures gouvernementales est estimé à environ 3 M€ (ponction directe, baisse de la DGF, augmentation du prélèvement CNRACL…). Afin de protester contre cette décision unilatérale qui remettrait en cause la capacité d’intervention de nombreuses collectivités et donc la qualité du service public rendu aux usagers, Karine Traval-Michelet, maire de Colomiers, vice-présidente de Toulouse métropole et membre du bureau de l’Association des Maires de France, annonce la fermeture symbolique de l’Hôtel de Ville ce jeudi 7 novembre 2024 et participera à un rassemblement des maires du territoire devant la Préfecture à midi. 

Image : Ville de Colomiers

« Dès la présentation du projet de loi, nous avons, avec de nombreux maires et élus locaux, alerté le Gouvernement sur les lourdes conséquences que feraient peser ces décisions budgétaires sur les finances des Collectivités et donc sur nos concitoyens. Sans parler de la remise en cause du principe de libre administration des Collectivités.  

Les Collectivités territoriales sont bien gérées, nos budgets sont votés à l’équilibre, nous représentons 70% de l’investissement public en France…  Il n’y a absolument aucune raison de nous faire porter la responsabilité de dérives budgétaires dont seul le Gouvernement doit être comptable. C’est tout simplement une faute politique et économique. 

Aujourd’hui, tout porte à croire que le Gouvernement a décidé de s’entêter dans ce qui s’apparente purement et simplement à un projet de casse du service public de proximité. Aussi, afin d’alerter très largement nos concitoyens, j’ai décidé comme de nombreux maires du territoire de fermer symboliquement l’Hôtel de Ville de Colomiers pour la journée du 7 novembre. Il s’agit d’adresser un message clair au Gouvernement, l’expression d’un ras le bol généralisé face à des décisions technocratiques totalement déconnectées des réalités des territoires et du besoin de service public exprimé par nos concitoyens dans un contexte de crises. 

Je serai présente au rassemblement des maires devant la Préfecture ce jeudi 7 novembre à midi pour porter collectivement ce message au préfet de Haute-Garonne. A mon initiative, des maires de la métropole et d’autres intercommunalités rejoindront ce mouvement » a notamment déclaré Karine Traval-Michelet.

Informations pratiques

Seuls les services présents à l’Hôtel de Ville seront fermés au public pour toute la journée du 7 novembre mais resteront joignables par téléphone ou par mail. Les rendez-vous en présentiel pris antérieurement pour cette journée du 7 novembre seront maintenus et réalisés en Mairie. 

Afin de ne pas pénaliser les usagers des services de la Mairie et habitants de Colomiers, l’ensemble des autres services et sites de la Ville seront ouverts au public : Accueil de loisirs associés à l’école (alaé), Maisons citoyennes, Centre communal d’action sociale et de la santé (CCASS), Espace nautique Jean-Vauchère, Pavillon blanc Henri Molina… 

Pour tout renseignement, les services de la Mairie se tiennent à la disposition des usagers au : 05 61 15 22 22.

Karine Traval-Michelet, maire de Colomiers et vice-présidente de Toulouse Métropole, a tenu à adresser un message de soutien au peuple espagnol et aux citoyens espagnols de Colomiers à la suite des inondations sans précédent qui ont frappé le sud-est du pays.  

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« Ces inondations d’une rare violence ont fait de très nombreuses victimes et paralysent une grande partie du sud-est de l’Espagne. Au nom du Conseil municipal, je tiens à témoigner du soutien de la Ville de Colomiers au peuple espagnol et aux citoyens espagnols de notre ville. De par leur histoire commune, Colomiers et l’Espagne entretiennent des liens forts. Je pense notamment aux nombreux espagnols contraints de fuir leur pays au siècle dernier et qui ont alors gagné notre ville et notre région. Aussi, Colomiers se tient aujourd’hui à leurs côtés face à cette douloureuse épreuve traversée par l’Espagne.  

Ces événements tragiques doivent nous alerter collectivement. Le changement climatique est à l’œuvre en Europe comme dans le monde entier. A Colomiers, nous sommes engagés durablement dans la transition écologique pour faire face aux réalités environnementales » a notamment déclaré Karine Traval-Michelet. 

Coup de tonnerre à Pibrac ce jeudi 17 octobre 2024 avec l’annonce soudaine de la démission de Camille Pouponneau à son poste de Maire de Pibrac. Femme passionnée et engagée, elle a consacré toute son énergie à la gestion de sa ville. Or, dans un contexte de décentralisation des fonctions mais pas des budgets, de surrèglementation et autres lourdeurs d’un système étouffant, Camille a rendu son tablier. Elle s’exprime sur a page Facebook dans ce long et poignant message :

« C’est avec une profonde tristesse que je vous informe de ma démission de mon mandat de Maire de Pibrac et de Conseillère métropolitaine, démission que Monsieur le Préfet de Haute-Garonne vient d’accepter, avec effet immédiat.

Aujourd’hui la dégradation de ma santé mentale, entraînant une dégradation progressive de ma santé physique, ne me permet plus d’assurer ces fonctions avec le recul et l’énergie nécessaires. Je suis arrivée au bout de ce que je pouvais endurer.

Après 10 ans à me consacrer à des mandats électifs au service des autres et du bien commun, je me dois de prendre soin de moi.

Je n’aurai jamais forcé les sourires que je vous ai adressés. Cependant, nous mesurons que rarement ce qui se passe chez notre semblable lorsqu’il ferme la porte de sa maison.

J’ai essayé d’exercer mes fonctions d’élue avec le plus de sincérité, d’humilité et de volontarisme possible, malgré un sentiment d’injustice et d’impuissance constant. J’ai pris ma part.

Malheureusement, je me sens aujourd’hui simple gestionnaire sans aucune marge de manœuvre, noyée sous le poids de règles étatiques rigides et de décisions intercommunales sur lesquelles il est difficile de peser, perdant tout le sens de mon engagement.

Mon quotidien est plus consacré à la maîtrise des déjections canines qu’à des projets structurants pour l’avenir de la commune.

Il est temps pour le petit colibri de prendre un peu de repos après avoir porté tant de gouttes pour éteindre un incendie qui pourtant ne cesse de s’étendre : celui d’un service public en miettes faute de moyens suffisants (et les dernières annonces de coups de rabot vont encore empirer la situation), entraînant en cascade une difficulté à monter en compétences au sein d’une commune comme Pibrac.

Vous le savez, mon prédécesseur et moi avions d’indéniables désaccords sur les valeurs, mais je dois reconnaître avoir été bloquée, comme lui, face à tant des situations réglementaires ubuesques qui nous limitent dans notre action.

A cela s’ajoute la déresponsabilisation progressive des citoyens plutôt prompts à la judiciarisation. Il y a quelques jours, j’ai encore été menacée de poursuites judiciaires sur des propos diffamatoires, des menaces et des injures que j’aurais proférés. Vous me connaissez… Soyons sérieux.

A l’heure de quitter mes fonctions, je mesure l’erreur de n’avoir pas assumé une indemnité décente pour mon mandat de Maire (qui s’élève aujourd’hui à 1127€) et d’avoir assuré deux fonctions : celle de Maire et celle de Directeur de cabinet. Au final, j’ai consacré à ces fonctions au minimum 70h par semaine rémunérées donc à peine 80% du SMIC.

La participation à des mandats électifs devrait être obligatoire ou aléatoire ; elle permettrait à chacun et chacune de mesurer la tâche, complexe et parfois insoluble, d’être au service de la communauté. Avec l’espoir que cela conduise chaque citoyen à modifier son regard sur les autres, le commun et les politiques publiques. Le mien en restera définitivement bouleversé.

Ma reconnaissance restera infinie envers tous ceux et toutes celles, élus, agents, partenaires, qui ont pris part à cette aventure avec beaucoup d’abnégation et envers tous ceux et toutes celles qui n’ont cessé de nous soutenir et de nous encourager.

Convaincue que notre démocratie doit devenir plus mature, et ne doit pas son salut à des individualités, j’ai travaillé avec mon équipe à m’assurer de la continuité de ce que nous avons impulsé : une ville apaisée, une équipe à l’écoute et dans la pédagogie qui poursuivra notre projet de mandat. Notre équipe est constituée depuis près de 5 ans, et elle saura permettre l’émergence de nouveaux talents tout en assurant une continuité de notre action. Je reste une femme progressiste, profondément convaincue qu’une société se façonne par la transmission et non par une stratégie de conservation du pouvoir par une élite. Aussi, notre groupe majoritaire s’est accordé sur la désignation d’une personne au sein de notre équipe pour exercer la fonction de Maire.

De mon côté, je vais préparer ma reconversion, ayant arrêté toute activité professionnelle pour me consacrer à mes mandats. Ne pouvant prétendre à aucune allocation chômage et n’étant pas éligible au fond spécial consacré aux élus, je vais donc m’inscrire pour percevoir le RSA, perception qui sera effective dans 3 mois. Je serai donc sans revenu pendant cette période. Au-delà du fait qu’il est difficile de ne pas être amère face à cette situation, je tenais à vous livrer ce fait afin que chacun prenne conscience que le profil d’une personne au RSA n’est peut-être pas un.e feignant.e profiteur.

J’espère trouver la force de prendre la plume pour, un jour, vous raconter tout cela. D’ici là, j’espère que vous comprendrez et accepterez mon silence, salvateur. Je serai présente demain, vendredi 18 octobre, en Salle du Conseil municipal, ouverte à tous, de 10h30 à 12h30 pour vous saluer une dernière fois.

Prenez soin de vous et ne laissez rien ni personne vous faire perdre votre boussole. Car, comme l’écrivait Marguerite DURAS : “Il reste toujours quelque chose en soi, en vous, que la société n’a pas atteint, d’inviolable, d’impénétrable, et de décisif.” »

Si ce départ semble plus que justifié au regard du cri du cœur lancé par l’une des plus jeunes Maires de l’Agglo, il ne fait aucun doute que Camille Pouponneau a fait de son mieux pour servir la communauté. C’est avec tristesse mais la tête haute qu’elle clôt l’aventure de l’écharpe tricolore. Assurément une Grande Dame.

Karine Traval-Michelet, maire de Colomiers, vice-présidente de Toulouse métropole, présidait un conseil municipal exceptionnel ce jeudi 12 septembre. À cette occasion, Philippe Briançon a été élu au poste de 1er adjoint, en remplacement d’Arnaud Simion qui a mis fin à ses fonctions d’adjoint à la suite de son élection en tant que député, conformément à la loi sur le non cumul des mandats. Le Conseil municipal compte désormais 9 adjoints, la prochaine séance prévue le 25 septembre délibèrera sur la nouvelle répartition des délégations.

« Je tiens à saluer et à remercier chaleureusement Arnaud Simion pour son engagement sans faille dans ses fonctions de premier adjoint. Si Colomiers est aujourd’hui une ville plus solidaire et plus fraternelle, c’est en grande partie grâce à lui. Je sais l’attachement qu’il porte à notre ville et à ses habitants, je mesure pleinement le poids de sa décision mais je sais aussi qu’il restera pleinement mobilisé à nos côtés en tant que conseiller municipal, afin de poursuivre la transformation engagée collectivement à Colomiers.

J’adresse également mes félicitations à Philippe Briançon, désormais 1er adjoint à mes côtés. Cette élection vient reconnaître le travail et l’engagement de Philippe sur le territoire depuis de nombreuses années. La dynamique et l’élan sportif engagé à Colomiers témoignent de sa capacité à fédérer largement autour d’un projet et de valeurs partagées, je sais pouvoir compter sur lui pour impulser la même énergie dans ses nouvelles fonctions. Je connais aussi sa capacité et son attachement à travailler avec les partenaires de la Ville. » a notamment souligné Karine Traval-Michelet, maire de Colomiers, vice-présidente de Toulouse métropole.

À l’occasion de la rentrée scolaire, Karine Traval-Michelet, maire de Colomiers et vice-présidente de Toulouse métropole, s’est rendue dans plusieurs écoles columérines en présence notamment de Catherine Clouscard-Martinato, adjointe déléguée à l’éducation, à la parentalité et à l’accueil de loisirs éducatif, et de David Simon, nouvel Inspecteur de l’Education Nationale pour la circonscription de Colomiers. Aux côtés des élèves, de leurs familles et de la communauté éducative, la maire de Colomiers a notamment rappelé les actions et investissements engagés par la Ville pour offrir aux plus jeunes des conditions d’apprentissage et d’épanouissement optimales (adaptation du patrimoine bâti au changement climatique, rénovation des cours, projets d’accompagnement éducatif dans les domaines du sport et de la culture, citoyenneté, accompagnement périscolaire…). 

« Avec ma majorité, nous œuvrons pour offrir à tous nos jeunes élèves les mêmes chances de réussite et les moyens de s’épanouir pleinement, en investissant massivement dans des équipements et services de qualité. Après l’ouverture de la nouvelle cour-parc de Jules-Ferry, c’est au tour de l’école maternelle Jean-Macé de bénéficier du programme Dessine-moi ta cour. Dès cette rentrée, l’école élémentaire Lamartine voit aussi une partie de sa cour végétalisée et agrémentée de tables de pique-nique. Au total, 1,8 M€ sont consacrés à l’adaptation au changement climatique sur l’ensemble de nos écoles publiques. Des terrains de sport ainsi que des jeux ont vu le jour à George-Sand et à Lucie-Aubrac, parce que l’épanouissement et l’apprentissage passent aussi par la pratique sportive, par l’activité physique et par le jeu. En septembre, le Centre de loisirs du Cabirol se refait aussi une jeunesse ! L’équipement bénéficiera d’une rénovation complète afin d’offrir à nos enfants des conditions d’accueil optimales.  Alaé périscolaire et centres de loisirs, restauration de qualité et accessible à tous, parcours éducatif territorial, culture et sport pour toutes et tous, prévention en matière de santé, Cité éducative… Tout est mis en œuvre pour que chaque petite columérine et chaque petit columérin réussisse son parcours scolaire dans les meilleures conditions » a notamment rappelé Karine Traval-Michelet, maire de Colomiers, vice-présidente de Toulouse métropole.

Les axes forts de la rentrée et de l’année scolaire 2024-2025

– Mise en service de la nouvelle cour parc de l’école élémentaire Jules-Ferry, qui a fait l’objet d’un réaménagement complet dans le cadre du dispositif « Dessine-moi ta cour », ainsi que d’investissements visant à adapter le site aux variations climatiques (813 000 € au total ; projet financé par la Ville de Colomiers, l’Agence Nationale du Sport, l’Agence de l’eau Adour Garonne et la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée).

– Achèvement en cette rentrée de la végétalisation de la cour de l’école élémentaire Lamartine (53 000 € ; projet financé par la Ville de Colomiers).

– Poursuite du projet « Dessine-moi ta cour » engagé cet été à l’école maternelle Jean-Macé et qui s’achèvera d’ici la fin d’année 2024 (120 000 € ; projet financé par la Ville de Colomiers et Toulouse Métropole).

– Poursuite jusqu’en 2025 de la réhabilitation générale du centre de loisirs du Cabirol (440 000 € dont 218 000 € mobilisés par la CAF).

– Lancement dès le mois de septembre de l’opération « Savoir rouler à vélo » destinée à tous les élèves de CM2.

– Renouvellement du programme « Sport à l’école » qui vise à favoriser la pratique sportive et l’activité physique des élèves des classes élémentaires.

– Poursuite du Projet Educatif de Territoire qui propose à chaque enfant un parcours éducatif cohérent et de qualité avant, pendant et après l’école, en favorisant la complémentarité des temps éducatifs. En 2023-2024, le PEDT a notamment permis de financer plus de 30 parcours de découverte pour plus de 1 500 enfants.

– Renouvellement en décembre 2024 de la Journée de la Laïcité, qui a concerné 26 classes de 3e et plus 750 élèves en 2023-2024.

– Renouvellement de la candidature de Colomiers au label « Cité éducative » qui vise à renforcer les parcours éducatifs des moins de 25 ans, avant, pendant, en parallèle de et après le temps scolaire.

La rentrée scolaire à Colomiers en chiffres

– Stabilité des effectifs avec plus de 3 200 élèves inscrits, 1 100 en maternelle et 2 100 en élémentaire ;

– 15 écoles, dont 7 élémentaires et 8 maternelles ;

– 70 agents d’animation en centres de loisirs et 190 agents d’animation en Alaé ;

– 8 accompagnants de vie et de loisirs en centres de loisirs et 50 auxiliaires de vie et de loisirs en Alaé ;

– 4 éducateurs sportifs ;

– 42 agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem) ;

– 4 600 repas équilibrés servis chaque jour ;

– 60 M€ investis par la Ville depuis 2014 pour la construction ou la rénovation du patrimoine scolaire ;

– 16,6 M€ mobilisés par la Ville en 2024 pour l’éducation et la jeunesse…

Ce lundi 27 mai 2024 a été l’occasion d’inscrire la commune de Fonsorbes dans la célébration de la journée officielle de la Résistance, qui rappelle la création du C.N.R (Conseil National de la Résistance), et la commémoration du 80e anniversaire de la Libération de la France.

Ce double hommage a été particulièrement célébré à travers la création d’un nouveau monument, rappelant l’engagement et le courage des résistants fonsorbais, et la désignation du rond-point voisin du nom de la seule femme résistante connue à ce jour : Yvonne Lagrange.

Cette célébration, qui a réuni environ 200 personnes, en présence des représentants de la FNACA, de l’UFAC et de l’Association des Anciens Guérilleros, a permis d’évoquer les différents travaux et réflexions entamés depuis maintenant déjà quelques années pour célébrer la mémoire des combattants et des résistants fonsorbais.

La cérémonie a été ponctuée par les discours de Philippe Severac, 1er adjoint, Françoise Siméon, Maire de Fonsorbes et Jean-Luc Blondel, Sous-préfet, mettant l’accent sur « les nombreux visages de la Résistance », l’histoire de Fonsorbes occupée par les allemands, les arrestations de résistants dont plusieurs ne sont pas revenus des camps de concentration.

Plus particulièrement en ce jour anniversaire, un hommage a été rendu à Yvonne Lagrange, infirmière à Toulouse engagée avec son compagnon Jean d’Aligny, propriétaire du domaine d’Esquiré à Fonsorbes.

C’est également le travail collectif et collaboratif autour de ce projet de célébration et de création qui a été souligné : l’idée originale de Jacky Galiano pour la réalisation des figures du monument qui composent avec celui de la place Marius Turines un ensemble cohérent, les savoir-faire des services municipaux pour sa construction et son aménagement et les services Communication et Archives qui ont œuvré à l’organisation de cette cérémonie.

Enfin, par cette cérémonie, la commune marque l’engagement tout au long de l’année 2024-2025 d’une réflexion et d’un nouveau travail, notamment avec les scolaires, qui se concrétisera par une publication sur l’histoire des résistants à Fonsorbes.

Une autre façon de garder vive la mémoire et de transmettre. Car, comme le soulignait une grande figure de la Résistance, Lucie Aubrac : « Le mot résister doit toujours se conjuguer au présent ».

Au 1er juin 2024, une nouvelle tarification de l’eau rentre en vigueur sur l’ensemble du territoire de Toulouse Métropole. Chaque été, l’eau de la Garonne se fait plus rare. Pour accélérer la prise de conscience des usagers et afin de faire des économies d’eau, une tarification saisonnière a été mise en place. Pendant les 5 mois où l’eau se raréfie, de juin à octobre, le coût de l’eau sera majoré de 42 %, passant à 4,40 € TTC/m3. Le reste de l’année, la tarification diminue de 30%.

« Une mesure précipitée et injuste »

« Avec le changement climatique, et suite aux précédents étés qui ont vu le niveau de la Garonne et de nos nappes phréatiques au plus bas, revoir notre rapport à l’eau semble une nécessité, explique Karine Traval-Michelet, Maire de Colomiers et Vice-présidente de Toulouse Métropole. Il faut responsabiliser les consommateurs d’eau, que ce soient des habitants, des industries ou des établissements publics. Tout le monde doit faire des économies d’eau. Cette augmentation est toutefois une mesure injuste et précipitée. Je l’ai exprimé à plusieurs reprises lors du Conseil métropolitain du 4 avril 2024. 

Précipitée, car elle a été annoncée en fin d’année 2023, votée le 4 avril 2024, pour une application le 1er juin 2024. Cette décision est ainsi prise sans concertation et sans information au préalable des citoyennes et des citoyens. 

Injuste, car elle risque de toucher en premier les ménages les plus précaires. 

Pour la facture 2024, cela représente une augmentation de 12,5 %. Or, cette mesure ne garantit pas pour autant une baisse effective de la consommation d’eau. Il existe selon moi d’autres alternatives. Avant d’imposer ce changement tarifaire, il aurait fallu faire davantage de pédagogie et lancer une grande vague de sensibilisation auprès des foyers de la métropole. Une autre tarification est également possible. La distribution massive de kits hydro-économes serait aussi une mesure opportune et équitable. Aussi, avec le groupe d’élus que je préside à Toulouse Métropole, j’ai demandé que cette collectivité lance une étude pour examiner d’autres méthodes de tarification pour répondre à cet enjeu de la raréfaction de l’eau tout en garantissant la justice sociale. »

Ce mardi 23 avril 2024, Martine Berry-Sévennes, Adjointe à Mme le Maire déléguée à la Transition écologique, au patrimoine naturel et aux mobilités, représentait Karine Traval-Michelet, Maire de Colomiers et Vice-Présidente de Toulouse Métropole, pour le remise du Trophée « Territoire engagé pour la nature », des mains de Céline Bedel,  Responsable de l’accompagnement des acteurs à l’Agence régionale de la biodiversité en Occitanie.

« Ce label est la reconnaissance de toutes nos actions engagées en faveur de la qualité du cadre de vie et du développement de la biodiversité. Il nous semblait ainsi essentiel de nous associer à ce dispositif qui est une déclinaison locale des engagements de l’Etat en matière de lutte contre la perte de biodiversité, souligne Martine Berry-Sévennes. « Territoire engagé pour la nature’ présente l’avantage de mettre en réseaux les initiatives locales pour faciliter ce partage d’expériences. Cela nous donne également accès à des ressources techniques, afin d’améliorer et de diversifier nos pratiques. Enfin, cela nous permet d’être labellisés et d’avoir une reconnaissance lorsque nous faisons appel à des financements publics. »

Trois axes de travail retenus

Dans le cadre de Territoire engagé pour la nature, la Ville de Colomiers a fait le choix de cibler trois types d’actions :

  • Atténuer l’îlot de chaleur urbain dans les cours d’écoles. Le programme de végétalisation des cours d’écoles est en cours de mise en œuvre, avec, à terme, 50% d’espaces désimperméabilisés au bénéfice des élèves. 
  • Rendre accessible un espace vert de fraîcheur à moins de 15 minutes à pied à tous les habitants, avec la création notamment d’un bois dans le secteur Naspe-Sélery. Avec son plan Arbre mené depuis 2022, la Ville de Colomiers a planté 1 200 arbres sur son territoire, ce qui porte à 20 000 le nombre d’arbres sur le domaine public.
  • Mettre en œuvre un programme de sensibilisation aux enjeux de la préservation de la biodiversité au sein de la Maison des transitions écologiques. Cet équipement structurant et exemplaire en matière de réalisation ouvrira ses portes à l’automne 2024. 

« La nature tient une place essentielle pour le territoire columérin, rappelle Martine Berry-Sévennes. Nous bénéficions de 520 hectares d’espaces naturels et de loisirs, soit une moyenne de 130 m² d’espaces verts par habitant, une trentaine de parcs, squares, jardins, coulées vertes, espaces naturels et boisés, avec des sites majeurs comme le parc Duroch, le parc du Cabirol, la zone naturelle de l’Aussonnelle, les berges du Bassac, le lac du Pigeonnier ou encore le bois de l’Armurier. »