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Inscrite dans le projet de redynamisation du centre-ville, la rénovation de la place des Monts Dore a connu sa dernière étape avec son inauguration ce mercredi 8 avril.

Une continuité avec la rue du centre

Le réaménagement de l’ancien parking en placette piétonne arborée en fait un nouvel espace de respiration et de détente, dotée d’une esthétique sobre, contemporaine et accueillante. Cette opération intègre également l’entrée Est de la rue du centre (place Occitanie) qui est végétalisée et rénovée avec les mêmes matériaux que l’entrée Ouest (Val d’Aran) pour offrir une cohérence visuelle et esthétique des espaces publics.  Ainsi les sols en granit, béton bouchardé ou de terre, déjà présents sur la traversée de la rue de Gaulle, seront appliqués à terme sur toutes les entrées de la rue du Centre de façon identique et harmonieuse, pour offrir une continuité visuelle.

Concertation

Comme pour chaque projet urbain, la Ville de Colomiers a mené une démarche de concertation partagée en amont avec les usagers. Une vingtaine de participants, commerçants, riverains ont pu définir les nouveaux espaces à créer et l’ambiance urbaine souhaitée.

36 % de la place entièrement végétalisée

Cet espace paysager est agrémenté de trente nouveaux arbres. A chaque aménagement urbain, la couverture végétale est augmentée. C’est un enjeu d’autant plus important en centre-ville où il s’agit de faciliter l’infiltration et le ruissellement des eaux pluviales et de créer des îlots de fraîcheur propices à la qualité du cadre de vie. La trame verte du centre-ville constituée du square Saint-Exupéry, de l’allée des droits de l’enfant et du jardin des marronniers sera ainsi renforcée.  Les travaux sont réalisés par les services de Toulouse Métropole pour un montant investi de 1 600 000€ .

Nouvelle vidéoprotection

La vigilance de la Police municipale rue du Centre et place des Monts Dore est amplifiée avec l’intensification de patrouilles en journée et l’installation de nouvelles caméras de vidéoprotection. Les arrêtés municipaux d’interdiction de consommation d’alcool sur la voie publique et d’interdiction de toutes circulations autres que piétonne sont en vigueur.

1. Comment avez-vous vécu l’année 2024 ?

L’année 2024 a été marquée par la poursuite d’une belle dynamique de vie locale à Léguevin. Bien qu’il y ait, comme partout, et il y en aura toujours, des axes d’amélioration, je crois pouvoir dire que nous avons une commune où il fait bon vivre. Mes équipes, élus et agents, y veillent et sont très engagés pour améliorer la vie des léguevinoises et des léguevinois, dans bien des domaines. Nous avons aussi la chance d’avoir un riche tissu associatif avec des bénévoles très investis. Dans un même temps, nous devons faire face à des contraintes qui freinent des projets et qui, je l’avoue, découragent les élus locaux. En France c’est bien simple, notre système administratif et règlementaire se résume à « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ». Les défis à relever sont complexes, tant sur le plan national que local, c’est une réalité quotidienne dont tous nos concitoyens n’ont pas toujours conscience et que nos opposants éludent trop facilement. Les décisions que nous devons prendre sont parfois impopulaires mais elles sont toujours responsables et pragmatiques.

2. Comment abordez-vous l’année 2025 ?

Tout d’abord, j’adresse mes vœux les plus chaleureux de santé, de bonheur et de réussite à tous mes concitoyens, et au-delà, à toutes celles et ceux qui liront cet article.

En toute transparence, avec beaucoup d’inquiétudes. Nous entamons 2025 dans un contexte économique et politique incertain, avec notamment des coupes budgétaires importantes pour les Collectivités (Régions, Départements, communes) annoncées par le Gouvernement. Alors même que l’Etat, depuis des décennies, ne cesse de se désengager d’un certain nombre de ses missions, que nous devons donc compenser au niveau de nos communes, il nous demande de faire des efforts pour rattraper son propre dérapage. Quoiqu’il en soit, ce climat d’instabilité nous contraint à renforcer encore plus notre prudence. C’est dans ce contexte, que j’ai placé l’année 2025, sous le signe de la « résilience » et du « dynamisme ». Résiliente, pour les raisons évoquées précédemment, mais aussi parce que nous avons la force de nous adapter, de surmonter les difficultés et d’avancer. Dynamique, car notre objectif est de faire de Léguevin une ville toujours plus vivante et tournée vers l’avenir. Je suis convaincu que nous avons, à Léguevin, une capacité collective à faire bouger les lignes et à innover pour rendre notre ville encore plus agréable à vivre.

3. Serez-vous candidat en 2026 ?

Depuis mon élection de 2020, entouré par mon équipe très engagée, je travaille pour le bien-être des habitants de Léguevin, pour faire en sorte que notre commune reste un lieu de vie attractif, solidaire et prospère. En tant que Maire, mon engagement il est profond, il est à 100% pour cette ville qui m’a vu grandir, pour les léguevinois. Le moment venu, la question de ma candidature sera un sujet de réflexion, mais ce qui m’anime avant tout, c’est de rester fidèle à mes valeurs : responsabilité, pragmatisme et engagement. À ce jour, mon énergie est concentrée sur les projets en cours et sur l’avenir de notre ville. Il est essentiel de travailler sur le présent, pour garantir un futur serein et dynamique à Léguevin. C’est cela, ma priorité.

Belle et heureuse année à toutes et à tous.

Etienne Cardeilhac-Pugens

Le plan national Grand Froid définit les actions à mettre en œuvre aux niveaux local et national pour détecter, prévenir et limiter les effets sanitaires et sociaux liés aux températures hivernales, en portant une attention particulière aux populations vulnérables.

Photo : Julien Fitte

Ce dispositif est appliqué depuis le 1er novembre 2024, il prendra fin le 31 mars 2025. Il est intégré dans le plan d’alerte et d’urgence et mis en place par le centre communal d’action sociale pour détecter, prévenir et limiter les effets sanitaires et sociaux liés aux températures hivernales, en portant une attention particulière aux populations vulnérables : les personnes âgées et isolées, ainsi que les nouveaux nés et nourrissons.

Pour vous inscrire sur le registre ou signaler une personne vulnérable :

Faites-vous connaître auprès du Centre Communal d’Action Sociale au 05 34 47 87 76 (ou 05 34 47 59 62).

En cas de vigilance de niveau orange ou rouge émis par Météo France pour vague de froid exceptionnelle, vous serez contacté(e) par les services du CCAS.

À l’occasion du 106e Congrès des maires qui se tenait la semaine dernière à Paris, l’ensemble des maires de France ont exprimé leurs vives inquiétudes quant aux conséquences du projet de loi de finances sur le budget des Communes et sur les services publics de proximité. Karine Traval-Michel, maire de Colomiers, vice-présidente de Toulouse Métropole et membre du Bureau de l’Association des Maires de France (AMF) réagit à l’intervention du Premier ministre devant les élus locaux et demande au Gouvernement de leur apporter des réponses.

« Nous le répétons depuis plusieurs semaines maintenant, d’une seule et même voix, la méthode du Gouvernement, et avec elle la stigmatisation injuste des Collectivités territoriales, est une faute. D’une part parce que les Collectivités sont bien gérées, et le Gouvernement le sait bien puisque la loi nous impose de voter des budgets à l’équilibre. D’autre part car ces décisions budgétaires brutales n’ont donné lieu à un aucun dialogue ni à aucune concertation avec les premiers concernés.

Si le Premier ministre a tout de même reconnu que les Communes ne pouvaient être montrées du doigt et tenues pour responsables de la situation financière du pays, nous attendons toujours le début d’une solution. À ce jour, le compte n’y est pas ! Nos questions restent sans réponse et de nombreuses Municipalités sont encore dans l’incapacité de boucler leur budget 2025. 

Rappelons les chiffres : 11 Mds € d’économies imposées à l’ensemble des Collectivités territoriales. Très concrètement pour la Ville de Colomiers, on parle de 3,4 M€, soit l’équivalent de notre épargne annuelle (capacité d’autofinancement) qui nous permet justement d’investir dans des projets d’avenir pour le territoire et ses habitants. Déjà, des décisions difficiles ont dû être prises. Notre projet de tiers lieu culturel Métropolis est reporté. Les vélos en libre-service que nous prévoyions de lancer en 2025 ne seront pas mis en service cette année. À Colomiers, tout est mis en œuvre pour préserver les services publics de proximité, parce que je refuse que nos concitoyens paient le prix de la gestion calamiteuse des finances de notre pays. Mais que proposera l’Etat si des Villes sont amenées à choisir entre les repas à la cantine, l’entretien des espaces verts et l’équipement de la Police municipale ?

Au-delà de l’injustice et de la démagogie que représentent ces décisions budgétaires gouvernementales, cette situation témoigne du manque de vision du Gouvernement qui semble avancer sans véritable feuille de route. Et cela doit nous aussi nous inquiéter. Les Collectivités représentent 70 % de l’investissement public en France, ces choix budgétaires marqueront un coup d’arrêt dans la dynamique d’investissement qui, rappelons-le, bénéficie directement à l’économie réelle de notre pays, créant de l’activité et des emplois dans nos territoires.

Face à ce constat, nous avons, avec les maires de France, formulé des propositions pour un renouveau de la puissance et de l’action publique au services des citoyens. Et la première des priorités sera de réinstaurer un dialogue de confiance entre l’Etat et les Communes, en lieu et place de la défiance qui s’exerce en ce moment. Sur les questions budgétaires, nous demandons notamment à ce que les Communes puissent retrouver une véritable autonomie financière, garante de leur libre administration. » a notamment déclaré Karine Traval-Michelet.

Étienne CARDEILHAC-PUGENS, Maire de Léguevin et 1er Vice-Président de la Communauté de Communes « Le Grand Ouest Toulousain », a participé le jeudi 7 novembre dernier à un rassemblement à la Préfecture aux côtés de nombreux de ses collègues Maires et élus locaux pour dénoncer la situation alarmante à laquelle sont confrontées les collectivités locales face au projet de loi de finances du Gouvernement.

Le Gouvernement a récemment annoncé la mise en place de mesures budgétaires contraignantes qui vont fortement impacter les finances des collectivités locales. Ces nouvelles dispositions incluent une hausse significative des charges pour les collectivités, notamment à travers l’augmentation des cotisations patronales, ainsi qu’une diminution des recettes d’investissement. Ces décisions risquent de fragiliser le financement des projets essentiels des Municipalités, notamment dans les domaines de la transition écologique, des écoles, des équipements publics et même de la sécurité via la police municipale, dans bon nombre de communes. L’Etat s’éloigne de plus en plus de ses responsabilités et ce sont, entre autres, les collectivités qui vont en payer le prix fort.

Une situation inédite et préoccupante pour les communes

La hausse des cotisations patronales imposera des coûts supplémentaires aux communes, alors même que les recettes d’investissement sont en baisse. Cela va peser lourdement sur les budgets locaux, mettant en péril des projets importants et risquant d’affecter la qualité des services publics offerts aux concitoyens. Des ajustements budgétaires douloureux et le report de certains investissements indispensables pourraient être envisagés. C’est un choc pour tous ceux qui comptent sur nos collectivités pour maintenir la qualité de vie.

« Je suis en colère par ces décisions, car ce sont les communes qui, année après année, ont su gérer rigoureusement leurs finances, équilibrer leur budget, qui sont aujourd’hui sacrifiées », a déclaré le Maire Étienne CARDEILHAC-PUGENS. « Je comprends qu’il faille faire des économies mais les collectivités sont déjà fortement sollicitées pour assurer des missions régaliennes que l’État abandonne progressivement, et ces nouvelles réductions de ressources sont un nouveau coup dur et inquiétant. »

Le projet de loi de finances 2025 prévoit de réaliser plus de 11 Mds€ d’économies sur le budget des Collectivités territoriales. Pour la seule Ville de Colomiers, l’impact des mesures gouvernementales est estimé à environ 3 M€ (ponction directe, baisse de la DGF, augmentation du prélèvement CNRACL…). Afin de protester contre cette décision unilatérale qui remettrait en cause la capacité d’intervention de nombreuses collectivités et donc la qualité du service public rendu aux usagers, Karine Traval-Michelet, maire de Colomiers, vice-présidente de Toulouse métropole et membre du bureau de l’Association des Maires de France, annonce la fermeture symbolique de l’Hôtel de Ville ce jeudi 7 novembre 2024 et participera à un rassemblement des maires du territoire devant la Préfecture à midi. 

Image : Ville de Colomiers

« Dès la présentation du projet de loi, nous avons, avec de nombreux maires et élus locaux, alerté le Gouvernement sur les lourdes conséquences que feraient peser ces décisions budgétaires sur les finances des Collectivités et donc sur nos concitoyens. Sans parler de la remise en cause du principe de libre administration des Collectivités.  

Les Collectivités territoriales sont bien gérées, nos budgets sont votés à l’équilibre, nous représentons 70% de l’investissement public en France…  Il n’y a absolument aucune raison de nous faire porter la responsabilité de dérives budgétaires dont seul le Gouvernement doit être comptable. C’est tout simplement une faute politique et économique. 

Aujourd’hui, tout porte à croire que le Gouvernement a décidé de s’entêter dans ce qui s’apparente purement et simplement à un projet de casse du service public de proximité. Aussi, afin d’alerter très largement nos concitoyens, j’ai décidé comme de nombreux maires du territoire de fermer symboliquement l’Hôtel de Ville de Colomiers pour la journée du 7 novembre. Il s’agit d’adresser un message clair au Gouvernement, l’expression d’un ras le bol généralisé face à des décisions technocratiques totalement déconnectées des réalités des territoires et du besoin de service public exprimé par nos concitoyens dans un contexte de crises. 

Je serai présente au rassemblement des maires devant la Préfecture ce jeudi 7 novembre à midi pour porter collectivement ce message au préfet de Haute-Garonne. A mon initiative, des maires de la métropole et d’autres intercommunalités rejoindront ce mouvement » a notamment déclaré Karine Traval-Michelet.

Informations pratiques

Seuls les services présents à l’Hôtel de Ville seront fermés au public pour toute la journée du 7 novembre mais resteront joignables par téléphone ou par mail. Les rendez-vous en présentiel pris antérieurement pour cette journée du 7 novembre seront maintenus et réalisés en Mairie. 

Afin de ne pas pénaliser les usagers des services de la Mairie et habitants de Colomiers, l’ensemble des autres services et sites de la Ville seront ouverts au public : Accueil de loisirs associés à l’école (alaé), Maisons citoyennes, Centre communal d’action sociale et de la santé (CCASS), Espace nautique Jean-Vauchère, Pavillon blanc Henri Molina… 

Pour tout renseignement, les services de la Mairie se tiennent à la disposition des usagers au : 05 61 15 22 22.

Coup de tonnerre à Pibrac ce jeudi 17 octobre 2024 avec l’annonce soudaine de la démission de Camille Pouponneau à son poste de Maire de Pibrac. Femme passionnée et engagée, elle a consacré toute son énergie à la gestion de sa ville. Or, dans un contexte de décentralisation des fonctions mais pas des budgets, de surrèglementation et autres lourdeurs d’un système étouffant, Camille a rendu son tablier. Elle s’exprime sur a page Facebook dans ce long et poignant message :

« C’est avec une profonde tristesse que je vous informe de ma démission de mon mandat de Maire de Pibrac et de Conseillère métropolitaine, démission que Monsieur le Préfet de Haute-Garonne vient d’accepter, avec effet immédiat.

Aujourd’hui la dégradation de ma santé mentale, entraînant une dégradation progressive de ma santé physique, ne me permet plus d’assurer ces fonctions avec le recul et l’énergie nécessaires. Je suis arrivée au bout de ce que je pouvais endurer.

Après 10 ans à me consacrer à des mandats électifs au service des autres et du bien commun, je me dois de prendre soin de moi.

Je n’aurai jamais forcé les sourires que je vous ai adressés. Cependant, nous mesurons que rarement ce qui se passe chez notre semblable lorsqu’il ferme la porte de sa maison.

J’ai essayé d’exercer mes fonctions d’élue avec le plus de sincérité, d’humilité et de volontarisme possible, malgré un sentiment d’injustice et d’impuissance constant. J’ai pris ma part.

Malheureusement, je me sens aujourd’hui simple gestionnaire sans aucune marge de manœuvre, noyée sous le poids de règles étatiques rigides et de décisions intercommunales sur lesquelles il est difficile de peser, perdant tout le sens de mon engagement.

Mon quotidien est plus consacré à la maîtrise des déjections canines qu’à des projets structurants pour l’avenir de la commune.

Il est temps pour le petit colibri de prendre un peu de repos après avoir porté tant de gouttes pour éteindre un incendie qui pourtant ne cesse de s’étendre : celui d’un service public en miettes faute de moyens suffisants (et les dernières annonces de coups de rabot vont encore empirer la situation), entraînant en cascade une difficulté à monter en compétences au sein d’une commune comme Pibrac.

Vous le savez, mon prédécesseur et moi avions d’indéniables désaccords sur les valeurs, mais je dois reconnaître avoir été bloquée, comme lui, face à tant des situations réglementaires ubuesques qui nous limitent dans notre action.

A cela s’ajoute la déresponsabilisation progressive des citoyens plutôt prompts à la judiciarisation. Il y a quelques jours, j’ai encore été menacée de poursuites judiciaires sur des propos diffamatoires, des menaces et des injures que j’aurais proférés. Vous me connaissez… Soyons sérieux.

A l’heure de quitter mes fonctions, je mesure l’erreur de n’avoir pas assumé une indemnité décente pour mon mandat de Maire (qui s’élève aujourd’hui à 1127€) et d’avoir assuré deux fonctions : celle de Maire et celle de Directeur de cabinet. Au final, j’ai consacré à ces fonctions au minimum 70h par semaine rémunérées donc à peine 80% du SMIC.

La participation à des mandats électifs devrait être obligatoire ou aléatoire ; elle permettrait à chacun et chacune de mesurer la tâche, complexe et parfois insoluble, d’être au service de la communauté. Avec l’espoir que cela conduise chaque citoyen à modifier son regard sur les autres, le commun et les politiques publiques. Le mien en restera définitivement bouleversé.

Ma reconnaissance restera infinie envers tous ceux et toutes celles, élus, agents, partenaires, qui ont pris part à cette aventure avec beaucoup d’abnégation et envers tous ceux et toutes celles qui n’ont cessé de nous soutenir et de nous encourager.

Convaincue que notre démocratie doit devenir plus mature, et ne doit pas son salut à des individualités, j’ai travaillé avec mon équipe à m’assurer de la continuité de ce que nous avons impulsé : une ville apaisée, une équipe à l’écoute et dans la pédagogie qui poursuivra notre projet de mandat. Notre équipe est constituée depuis près de 5 ans, et elle saura permettre l’émergence de nouveaux talents tout en assurant une continuité de notre action. Je reste une femme progressiste, profondément convaincue qu’une société se façonne par la transmission et non par une stratégie de conservation du pouvoir par une élite. Aussi, notre groupe majoritaire s’est accordé sur la désignation d’une personne au sein de notre équipe pour exercer la fonction de Maire.

De mon côté, je vais préparer ma reconversion, ayant arrêté toute activité professionnelle pour me consacrer à mes mandats. Ne pouvant prétendre à aucune allocation chômage et n’étant pas éligible au fond spécial consacré aux élus, je vais donc m’inscrire pour percevoir le RSA, perception qui sera effective dans 3 mois. Je serai donc sans revenu pendant cette période. Au-delà du fait qu’il est difficile de ne pas être amère face à cette situation, je tenais à vous livrer ce fait afin que chacun prenne conscience que le profil d’une personne au RSA n’est peut-être pas un.e feignant.e profiteur.

J’espère trouver la force de prendre la plume pour, un jour, vous raconter tout cela. D’ici là, j’espère que vous comprendrez et accepterez mon silence, salvateur. Je serai présente demain, vendredi 18 octobre, en Salle du Conseil municipal, ouverte à tous, de 10h30 à 12h30 pour vous saluer une dernière fois.

Prenez soin de vous et ne laissez rien ni personne vous faire perdre votre boussole. Car, comme l’écrivait Marguerite DURAS : “Il reste toujours quelque chose en soi, en vous, que la société n’a pas atteint, d’inviolable, d’impénétrable, et de décisif.” »

Si ce départ semble plus que justifié au regard du cri du cœur lancé par l’une des plus jeunes Maires de l’Agglo, il ne fait aucun doute que Camille Pouponneau a fait de son mieux pour servir la communauté. C’est avec tristesse mais la tête haute qu’elle clôt l’aventure de l’écharpe tricolore. Assurément une Grande Dame.

Alors que le projet de loi de finances qui sera présenté ce jour en Conseil des ministres prévoit au moins 5 Mds€ d’économies impactant directement les Collectivités territoriales, Karine Traval-Michelet, maire de Colomiers, vice-présidente de Toulouse Métropole et membre du bureau de l’Association des Maires de France (AMF), a tenu à réagir pour dénoncer une « une faute politique et économique ».

Photo : Archive

« Depuis quelques semaines déjà, le Gouvernement tente de laisser croire que les Collectivités territoriales seraient responsables de la situation des finances publiques en France. Une stratégie vue et revue qui consistait tout simplement à détourner l’attention et à préparer le terrain dans la perspective de nouvelles mesures de restriction budgétaire. Et nous ne sommes pas déçus par cette manœuvre dilatoire : mécanisme de précaution, coupe dans le fonds vert, gel des transferts financiers, plafonnement des recettes de TVA… le Gouvernement a fait preuve de beaucoup d’ingéniosité pour tenter de faire payer la facture aux Collectivités !

C’est très clairement démagogique, mais c’est aussi une faute politique. D’une part, Bercy veut faire oublier que les Collectivités territoriales votent chaque année des budgets à l’équilibre. D’autre part, rappelons également que la dette des Collectivités pèse moins de 9% du PIB, quand celle de l’Etat s’établit à 110%. Oui, les Communes, comme les Départements et les Régions, sont bien gérées et nos collectivités assument avec rigueur les services publics du quotidien indispensables aux habitants. Elles ne peuvent pas être pointées du doigt pour une situation financière dont la responsabilité incombe à l’Etat et à ses décisions budgétaires.

C’est aussi une faute économique, un coup fatal porté à l’investissement. Les Collectivités territoriales représentent 70% de l’investissement public dans notre pays, avec à la clé des retombées directes dans l’économie réelle. Amputer leur budget c’est donc freiner l’activité et la création d’emploi dans nos territoires. Quand on connait la nécessité d’accélérer sur le front de la transition écologique en France, c’est tout simplement irresponsable. À titre d’exemple, nous venons d’inaugurer à Colomiers notre Maison des Transitions Ecologiques. Près de 2 M€ d’investissement assumé par la Ville, la Métropole, le Département et l’Etat, générant de l’activité et de l’emploi pour nos entreprises locales. Avec la baisse du fonds vert, ce projet n’aurait peut-être pas vu le jour. 

Très concrètement pour une Ville comme Colomiers, ce projet de loi risque de nous obliger à revoir notre programme d’investissement pour les prochaines années. Et le Gouvernement en sera comptable vis-à-vis des habitants. Le travail parlementaire qui s’ouvre désormais sera déterminant, les députés devront faire bloc si nous ne voulons pas que cette décision injuste pour les Collectivités se traduisent en injustices pour les Français et, en ce qui concerne ma commune, en injustices pour les Columérines et les Columérins. » a notamment déclaré Karine Traval-Michelet.

Karine Traval-Michelet, maire de Colomiers, vice-présidente de Toulouse métropole, présidait un conseil municipal exceptionnel ce jeudi 12 septembre. À cette occasion, Philippe Briançon a été élu au poste de 1er adjoint, en remplacement d’Arnaud Simion qui a mis fin à ses fonctions d’adjoint à la suite de son élection en tant que député, conformément à la loi sur le non cumul des mandats. Le Conseil municipal compte désormais 9 adjoints, la prochaine séance prévue le 25 septembre délibèrera sur la nouvelle répartition des délégations.

« Je tiens à saluer et à remercier chaleureusement Arnaud Simion pour son engagement sans faille dans ses fonctions de premier adjoint. Si Colomiers est aujourd’hui une ville plus solidaire et plus fraternelle, c’est en grande partie grâce à lui. Je sais l’attachement qu’il porte à notre ville et à ses habitants, je mesure pleinement le poids de sa décision mais je sais aussi qu’il restera pleinement mobilisé à nos côtés en tant que conseiller municipal, afin de poursuivre la transformation engagée collectivement à Colomiers.

J’adresse également mes félicitations à Philippe Briançon, désormais 1er adjoint à mes côtés. Cette élection vient reconnaître le travail et l’engagement de Philippe sur le territoire depuis de nombreuses années. La dynamique et l’élan sportif engagé à Colomiers témoignent de sa capacité à fédérer largement autour d’un projet et de valeurs partagées, je sais pouvoir compter sur lui pour impulser la même énergie dans ses nouvelles fonctions. Je connais aussi sa capacité et son attachement à travailler avec les partenaires de la Ville. » a notamment souligné Karine Traval-Michelet, maire de Colomiers, vice-présidente de Toulouse métropole.

La société Photosol a pour projet d’installer sur 11 ha de surface clôturée des panneaux photovoltaïques aux lieux-dits « Bidot » et « Grand Vigne ».  Dès que le mairie a eu connaissance du projet, la municipalité a informé le groupe Photosol de son opposition à cette installation. Madame Siméon, maire de Fonsorbes, a confirmé par écrit cet avis défavorable.

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Elle a expliqué dans sa lettre que la zone prévue identifiée pour ce projet est classée « zone naturelle » sur le Plan local d’urbanisme de la commune. Ce dernier inclut des parcelles situées à proximité de la zone Natura 2000 du lac de Bidot avec de forts enjeux environnementaux. Madame La maire a souligné que ce projet, situé en dehors des zones d’accélération énergétique et sur des terrains privés, ne bénéficie pas d’un statut d’utilité publique.

Photosol a tenu, sur site, le 29 juin une réunion d’information pour les riverains  habitants d’Aygolounguo, quelques-uns y ont assisté et se sont exprimés contre le projet. Le conseil de quartier s’est également saisi de ce dossier

L‘instruction de ce permis de construire sera faite par les services de l’État. La Direction Départementale des Territoires validera ou pas l’autorisation de ce projet. En tout état de cause, la commune de Fonsorbes défendra son opposition au projet.