L’ouest toulousain étant riche de bien des établissements (pour notre plus grand plaisir), c’est toujours avec le sourire que nous accueillons un nouveau venu. En l’espèce, il s’agit d’un restaurant food-truck à emporter officiant uniquement le midi appelé le Tour du Bowl.
Imaginez une saveur vous rappeler un pays, une région, une ville qui vous a marqué… C’est ce que nous allons vous proposer au travers de nos recettes.
Selon ses propres termes, Le Tout Du Bowl vous « invite à voyager culinairement au travers de recettes du monde ». Une bien belle promesse que Nicolas Piera, son fondateur, entend tenir à grand renfort de cuisine venue d’ailleurs (Mexique, Italie, Viet-nam…) mais aussi des desserts équilibrés ou gourmands. La créativité, la diversité et les inspirations du moment guident les créations avec en commun des produits frais sélectionnés avec soin mais également une volonté de donner dans le healthy et le sain. Ces différents bowls son accompagnés des très tendance Bành-mì, ce sandwich franco-vietnamien qui cartonne actuellement. Côté boissons, jus de fruits ou de légumes obtenus par extraction douce, boissons bios ou classiques du genre sont au programme.
Alors où trouver ce curieux petit camion ? Du lundi au vendredi, il se déplace respectivement de Pujaudran, Colomiers, L’Isle Jourdain, Seysses pour finir à Saint Lys. Il est également privatisable pour tous vos événements d’entreprise (portes ouvertes, soldes…) avec l’immense avantage de pouvoir se rendre directement sur site.
« Rafraîchissant » est le terme qui décrit parfaitement ce nouveau venu. Avec comme seule prétention celle de faire les choses bien, Le Tour Du Bowl a tout pour séduire.
Expression même du snacking, le food truck a longtemps eu (et pas forcément à tort) la réputation de verser dans le trop gras, trop sucré, trop salé pour pas trop cher. S’étant toujours tenu loin de cette ligne, choisissant celle qui honore la cuisine Française, le Bistrop Bon tranche avec cette image.
En équilibre entre cuisine traditionnelle et douce expérimentation, le chef Julien travaille avec ce qui semble être une inaltérable énergie créative. Tout comme ses marmites, il est en constante ébullition pour proposer des plats toujours différents mais constamment dans le 10. Stationné sur Colomiers au niveau de Swimcenter et/ou du parking du VandB, le Bistrop Bon est également privatisable pour vos événements particuliers, son HY étant désormais secondé d’une petite caravane parfaite pour les apéros dînatoires.
On retiendra : les frites. Ah mais alleux, les frites qu’il fait sont fantastiques !
Désignant la deuxième et dernière époque de la période interglaciaire du Quaternaire (quelqu’un aurait un doliprane?), Holocène qualifie également depuis juillet un service de restauration au fort capital sympathie. Après ses premiers pas aux Minimes, il se présente par chez nous sous la forme d’un food truck. Prenez votre manteau, on va les voir.
Depuis le 27 octobre 2021, Holocène se tient au 42 avenue Jean Monnet à Colomiers, soit dans le virage entre le Delivery Center et le Bizlab d’Airbus. Une position stratégique visant l’avionneur et consorts, aka un public qui profite déjà d’une offre de restauration très conséquente. Alors comment Holocène fait la différence? Avec subtilité…
Il n’aura échappé à personne que la mode est au détox, bio et local. Une approche incontestablement vertueuse mais qui ne rime pas toujours avec plaisir. Le quinoa c’est bien gentil mais c’est aussi bon que du carton servi dans de l’eau tiède. Issus de la restauration, Théo, Stéphane et Julien ,les 3 fondateurs d’Holocène, connaissent leur métier. Hors de question de proposer des produits fades sous couvert d’écobiolocalogie. On trouve dès lors des pains gourmands faits selon une recette bien à eux par un boulanger de la Ville Rose. De cette base couverte de fromage gratiné (qui pourrait se suffire à elle seule vu comment elle est bonne), Holocène propose différentes variations : poulet, poisson, végétarien et bien d’autres. Petit détail qui fait plaisir, tous portent un nom en Occitan <3 Pour ne pas tomber dans la lassitude et suivre le rythme des saisons, la carte est entièrement renouvelée tous les 2 mois. À plus haute fréquence, le Setmana (la semaine en Occitan) voit sa composition changer tous les 7 jours. Question présentation, les pains gourmands sont emballés dans une jolie feuille aux allures de paquet cadeau fermement verrouillés par une petite cordelette. Vraiment classe.
Sur le plan des boissons, c’est limonade maison
En dehors de cet alexandrin, on trouve chez Holocène du thé glacé, de l’eau neuve d’Ariège et autres boissons de ce type. Peu enclin à verser dans ce type de breuvage, votre serviteur se laisse tenter sur les conseils de Théo à une eau détox au concombre. Surprenante et ma foi finalement pas mal du tout, elle témoigne à elle seule de l’audace de ce petit food truck. Le cake au citron en dessert ne fera pas l’objet d’un long discours dans la mesure où il est terriblement bon. Prenez le. Pas de discussions.
Que doit-on retenir de ce nouvel arrivant qui sera présent à l’emplacement susnommé le mercredi et vendredi? Et bien qu’il est une bonne surprise. Sachant s’intégrer dans la tendance tout en se démarquant, Holocène réussit le pari du vertueux et du bon, le tout servi par des jeunes souriants et volontaires. Va-li-dé
Holocène Foodtruck 42 avenue Jean Monnet le mercredi et vendredi https://holocene-restaurant.fr/ 07 49 99 10 46 Fb : @holocene.tlse Insta : holocene.tlse
Si (comme nous) vous entamez ce lundi grisâtre avec la joie de vivre d’un album de Radiohead, sachez que vous pouvez croiser le soleil dans votre assiette grâce aux rayonnantes équipes d’Ô Tuk Tuk.
La petite armada de food trucks (3 au total) sillonne l’ouest toulousain pour vous permettre de bien manger même lorsque vous n’avez qu’une heure de pause. Donnant dans la cuisine Thaï et Laotienne faite maison et solidement appuyé sur des recettes de Grands-Mères (donc fabuleuses ça va sans dire), Ô Tuk Tuk change l’image du foodtruck où l’on vient basiquement combler une nécessité d’alimentation par un vrai plaisir de manger. Ils tablent pour cela sur je cite « Des saveurs uniques, goûteuses et originales, retrouvez la gastronomie thaïlandaise et laotienne grâce à nos food trucks ».
Alors, le pari est il remporté? Assurément oui, au seul détail qu’ils ne mentionnent pas la formidable bonne humeur qu’ils offrent avec tous leurs plats, accentuant d’autant plus la notion de pause déjeuner. Modifiant leur menu chaque semaine, vous pouvez y retourner plusieurs fois par mois sans tomber dans la lassitude. Le menu est élaboré et publié tous les dimanches en suivant ce lien .
Pour les retrouver, cliquez ici et accédez à une carte précisant la position et le contact de chaque camion chaque jour.
De la jolie cuisine et de la bonne humeur , Ô Tuk Tuk est un vrai rayon de soleil en ces temps maussades
Lorsque Étienne Souriau établissait la classification des arts en 1969, il eut l’immense tort de n’en compter que 7, laissant à la marge l’intarissable source de plaisir et d’émerveillement qu’est la Cuisine. Qu’il me foudroie à l’instant si ça lui chante, j’affirme ici haut et fort que cette dernière a autant sa place au classement que le pantomime (sans vouloir vous froisser Monsieur Noureev).
Mieux, puisque jusqu’à preuve du contraire nous devons tous nous alimenter, nous sommes tous concernés et confrontés à ce 8ème art. Chaque repas est donc une création, une représentation, un concert, soit autant de chances d’en prendre plein la gueule. Ce noble art se trouve donc partout et constamment autour de nous ce qui lui confère un potentiel de surprise inégalable. Ainsi, à l’image d’un concerto pour violon de Nigel Kennedy, se rendre dans un établissement étoilé est l’assurance d’assister et de participer à la production d’un chef d’œuvre. La perspective d’avoir rendez-vous avec de l’art maîtrisé mais à la fois grisant est d’une délicieuse satisfaction. Cependant, comme l’on peut avoir la chance de tomber dans une rue sur une œuvre de Banksy, trouver un restaurant qui saura vous toucher avec ses modestes productions est une sensation que rien ne peut corrompre. Même pas l’argent. Surtout pas l’argent. Par chez nous, mon Banksy à moi c’est Julien. Celui qui tient le Bistrop Bon, un foodtruck régulièrement stationné à Colomiers.
Terme devenu péjoratif de par les tentatives culinaires éclatées qu’il a pu couvrir, le foodtruck n’incarne de prime abord qu’une notion de dépannage alimentaire. Manger vite, gras et pas cher. Bien heureusement, des exceptions existent et se distinguent. En l’espèce, le simple style de véhicule utilitaire utilisé révèle le goût du cuisinier qui l’habite. Il faut dire que le Citroën HY a tellement de charme qu’il nous ferait presque oublier que la marque a produit la BX Ourane et l’AX Spot (aka la voiture en carton).
À l’allure vintage et soignée, ce courageux petit camion sent bon la guinguette et les années ou la France semblait totalement insouciante, totalement heureuse. Même si il vit dans la délicate réalité de 2020, Julien a conservé dans ses yeux clairs cette légèreté et cette irrésistible joie de vivre. Autant avec la main qu’avec le cœur, il teinte sa cuisine de ces sentiments avec des plats traditionnels à nous rendre nostalgiques d’une époque que nous n’avons pourtant pas connu. Je ne vais pas vous en faire la liste de ce qu’il propose, de toute façon elle change constamment. Ce qui reste par contre, c’est sa façon de cuisiner avec envie et émotion, le garçon débordant de sincérité et de simplicité.
Pour ne rien vous cacher, je rédige ce papier juste après avoir mangé chez lui. Accoudé à une petite table, réchauffé par le soleil de cette belle journée de septembre, je n’aurais échangé ma place contre rien au monde. Comme on ne veut plus partir du Louvre une fois en face de la Victoire de Samothrace, mes pourtant si simples frites accompagnant un poulet au citron avaient un goût exceptionnel. À croire que le chef arrive à faire passer sa passion à travers ses créations…
Pour les bas de plafond, j’ai mangé des frites sur un parking. Pour moi, j’ai passé un moment fantastique qui, l’espace d’un instant, m’a fait oublier tout le reste. Le propre de l’Art en somme.
La pause est terminée pour Julien, le souriant chauffeur et cuisinier du Bistrop Bon, ce foodtruck qui fait rimer cuisine à emporter et traditions.
Ça y est! Depuis le 23 juin, le Citroën HY a repris sa place en face de Swimcenter à Colomiers. Le confinement fût long à en farcir des lentilles pour Julien qui trépignait d’impatience de vous retrouver. Au menu, on retrouve tout son savoir-faire, mêlant originalité et cuisine traditionnelle, le tout servi dans un grand sourire. En effet, proposer ses productions sous cette forme ne se fait pas au détriment du goût ou de la qualité : le chef étant un fervent partisan de la cuisine qui prend son temps, des préparations mijotées et des viandes marinées. Dès le premier jour, c’était un blanc de poulet mariné huile d’olives, citron vert, citronnelle, gingembre et combava qui s’affichait à la carte. Une recette à l’image des productions à venir, basées sur la fraîcheur pour composer avec les températures à la hausse.
Bien évidement, le protocole sanitaire du Bistrop Bon est au carré avec nettoyage et désinfection réguliers (comme il a toujours fait finalement) et du gel hydroalcoolique à disposition des clients.
Le charme de ce petit camion plein d’ondes positives couplé à une cuisine saine et variée font de ce foodtruck notre coup de cœur de ce début d’été.
