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Très attendue, la création de cette 3ème ligne de métro Toulousaine est portée par un triple enjeu.

1 – Desservir et relier les équipements et les pôles économiques majeurs de l’agglomération toulousaine.

Cette amélioration du cadre de vie des habitants de l’agglomération leur permet de relier efficacement depuis leur domicile, les différents lieux de travail, de loisirs, santé du territoire.

2 – Répondre aux nouveaux besoins de déplacements 

Mode de transport capacitaire par excellence avec 286 passagers par rame, le métro est également uns structure de déplacement à la durée de vie estimée à 100 ans. Il offre un haut niveau de service avec un métro toutes les 3 min en heures de pointe, de 5h à 1h, jusqu’à 3h les jeudis, vendredis et samedis. La ligne C favorisera l’accueil attendu de nouveaux habitants et des emplois sur la grande agglomération toulousaine. 500 000 nouveaux déplacements par jour sont prévus d’ici 2030. La ligne C et le nouveau réseau Tisséo qui l’accompagnera répondront à la moitié de ces nouveaux besoins de déplacement. Elle accompagnera aussi les projets menés par les territoires pour améliorer le cadre de vie des habitants dans les quartiers.

3 – Avec la ligne C, un nouveau réseau Tisséo encore plus attractif

La ligne C de métro offrira 5 connexions avec le train pour mieux desservir les villes moyennes et les différents bassins de mobilité, des correspondances avec les deux lignes du métro et des Linéo. De fait, elle assurera une meilleure desserte de la gare Matabiau et de l’aéroport Toulouse-Blagnac et une articulation avec les réseaux de cars interurbains (réseau Arc-en-Ciel du Département, réseau régional, cars privés, etc.). Enfin, elle sera là pour offrir des possibilités de rabattement en voiture, à vélo ou à pied, depuis les territoires les moins bien desservis en transport en commun.

Un métro principalement souterrain, donc fiable et rapide
La ligne C sera à 80% en souterrain. Non contraint par la circulation automobile, ce mode garantit les temps de déplacements et permettra un franchissement de la Garonne, qui constitue aujourd’hui une coupure entre l’est et l’ouest du territoire nord de l’agglomération. 

Rouge et or, la roue de coupe du premier tunnelier de la ligne C, dénommé Marguerite de Catellan, a été dévoilée fin mai au sein de la future station Montaudran Gare – Piste des Géants. Le tunnelier creusera, à partir de cet été, le tronçon de 4,2km entre la station et le puits St Sauveur. Les 5 tunneliers qui creuseront la ligne C porteront les couleurs de l’Occitanie : rouge et or. Ils réaliseront les 22km de galeries souterraines.

Travaux préparatoires achevés, la Ligne C est en cours de réalisation. De la création des stations au creusement des tunnels, la phase de travaux lourds court jusqu’en 2026. Après une phase d’aménagements et équipements, une série d’essais et de marche à blanc courra jusqu’en 2028, date prévue de mise en service.

Effective depuis le 30 août 2021 la ligne de bus 25 reliant Colomiers Gare SNCF à l’Oncopole Courrière a connu son inauguration ce jeudi 21 octobre.

C’est à bord du bus portant le numéro 25 que Jean-Michel Lattes, président de Tisséo Ingénierie, Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse et président de Toulouse métropole, Karine Traval-Michelet, Maire de Colomiers et Vice-Présidente de Toulouse Métropole, Dominique Fouchier, Maire de Tournefeuille sont arrivés accompagnés d’élus et membres de Tisséo au terminus de cette nouvelle ligne 25. Reliant Colomiers au futur téléférique (dont l’ouverture devrait intervenir dans mois de 6 mois), ce nouveau trajet répond à de nombreuses problématiques

Dans un réseau routier en étoile, cette ligne 25 apporte une remarquable transversalité, balayant au passage les difficultés rencontrées jusqu’alors pour accéder à l’Oncopole. Alors même que le téléférique n’est pas opérationnel, la ligne 25 attire déjà 1500 voyageurs/jour. Un chiffre qui sera amené à grandir mais qui témoigne déjà d’un réel attrait de la part des usagers. Ce constat est d’ailleurs en adéquation avec les premiers résultats issus de la Grande Consultation Citoyenne menée par la ville de Colomiers. La restitution a révélé le souhait des habitants de la ville d’opter pour des alternatives à la voiture individuelle pour peu qu’elles soient crédibles. Avec des couloirs réservés, des facilités de circulation et une cadence d’un bus tous les 10 minutes en heure de pointe, cette nouvelle ligne est définitivement un moyen de transport sérieux et concret visant les actifs.

Au delà de cette portée technique, cette ligne permet de réduire l’impact carbone du véhicule individuel, d’éviter d’autant la saturation routière lors des bouchons mais également d’ouvrir la porte à l’intermodalité. Connectée aux autres réseaux de transport, elle vient tisser un lien de plus servant l’efficacité entre moyens de transport. Jean-Luc Moudenc en profite au passage pour réaffirmer l’intérêt général que représentent les pistes cyclables. En effet, elles apportent des zones sécuritaires et confortables aux cyclistes et les retirent de fait de la route, empêchant d’autant la cohabitation parfois houleuse entre le monde de l’automobile et celui des deux roues à moteur humain.

Avec une amplitude horaire allant de 6h à 21h du lundi au vendredi, une cadence élevée et une connexion parfaite avec les autres modèles de déplacement, cette ligne 25 est déjà assurée de devenir un succès. Et si vous calculiez votre propre trajet avec l’outil Tisséo dédié (disponible en cliquant ici ), histoire de voir si ce 25 n’est pas aussi fait pour vous…?

Photo : Tisséo Ingénierie

Déjà riche de deux lignes de métro (3 un jour. Bientôt. Enfin ça viendra) ET d’un tramway (qu’est-ce que tu dis de ça Montpellier?), la Ville Rose se dote actuellement du plus grand téléphérique urbain de France.

Long de 3 kilomètres, cet ouvrage reliant l’Oncopole à l’université Paul Sabatier permettra d’effectuer ce trajet en seulement 10 minutes (contre 1000 ans en voiture les jours d’embouteillage/accident). Les 5 pylônes, sur lesquels le système de triple câble a commencé à être apposé le jeudi 12 novembre, sont d’une hauteur comprise entre 30 et 70 mètres. De quoi offrir une vue exceptionnelle aux passagers des 15 cabines. Chacun d’entre elle pouvant accueillir 34 passagers, cette nouvelle ligne de transport sera empruntable auprès de différentes stations dont 3 sont déjà en cours de construction : Oncopole, Hôpital Rangueil et Université Paul Sabatier. Dans une logique d’interconnections, cette dernière est directement reliée à la ligne B du métro. Sur l’autre bout de la ligne du téléphérique, un parking relais de 500 places permettra aux passagers de se délester de leur véhicule.

Photo : Tisséo Ingénierie – Airimage

Covid aidant, les travaux ont enregistré un certain retard. On sait désormais que l’ouverture au public se fera cet été, ce qui n’est pas si loin il faut bien l’admettre.

Même si ce chantier ne concerne pas notre zone, gage est de constater que cette réalisation spectaculaire poussera certainement les plus curieux à essayer ce Téléo, ne serait-ce que pour admirer le coucher du soleil d’un point de vue absolument inédit.

Pour aider à désengorger le trafic de plus en plus dense dans l’agglomération toulousaine, le réseau de transport Tisséo s’est lancé en 2008 dans la création d’un service de covoiturage dénommé Covoitéo.

Le service possède aujourd’hui sa plate-forme web, compatible avec smartphone et tablettes (covoiteo.info). Vous pouvez y trouver et proposer vos déplacements domicile-travail. Pour cela rien de plus simple, il vous suffit d’entrer votre adresse de départ et d’arrivée, le site se chargera alors de vous indiquer quels utilisateurs effectuent plus ou moins le même trajet (une carte Google Map vous montre les différences par rapport à votre recherche de départ), en vous précisant les jours et les horaires habituelles du conducteur. 7 000 personnes et 40 entreprises font déjà confiance au service de Covoitéo. Une bonne nouvelle pour votre porte-monnaie, votre fatigue, l’usure de votre voiture, et surtout pour notre belle planète ! Alors pourquoi ne pas tenter l’expérience vous aussi?

© Schneider/Saada

Toutes les aires de covoiturages de l’agglomération toulousaine sont disponibles juste ici (51 au total).  D’ailleurs nous sommes gâtés dans l’ouest-toulousain où des aires ont été créé à Pibrac, Tournefeuille, Fonsorbes cimetière, Fonsorbes Intermarché et Cornebarrieu, ainsi que des spots de covoiturages à Colomiers Gare, Colomiers Ramassiers, Colomiers AérospaceSaint-Martin-du-Touch (en cliquant sur chaque ville, vous pourrez accéder directement aux coordonnées GPS ! )

 

 

La ville de Colomiers met la mobilité de ses concitoyens au centre de ses préoccupations. Elle propose en ce sens des offres d’accompagnement financier, avec notamment le remboursement de l’achat de la carte Pastel pour tous les Columérin. Au-delà, elle facilite le déplacement des familles, des jeunes ou encore des personnes en invalidité, avec le « Pass Mobilité » en fonction des ressources de chacun. Le réseau de transport en commun fonctionne à plein régime – Linéo 2, Lignes 32, 21, 55, 63 et 150 -, et les fréquentations sont impressionnantes, avec 11 500 voyageurs par jour. De plus, Mme Karine Traval-Michelet a dévoilé la création, à partir de janvier 2019, d’une nouvelle aide à la mobilité à destination des seniors de plus de 65 ans, habitants des quartiers spécifiques ne pouvant être desservis par l’offre Tisséo : « Le Colombus ».

La Municipalité s’est montrée à l’écoute du Comité de quartier Centre, en proposant la mise en place de cette desserte qui facilitera le lien entre les Columérins, les commerces et les services du centre-ville. « Il s’agit d’une demande légitime, relayée par les Comités de Quartier et les citoyens », développe Karine Traval-Michelet, Maire de Colomiers, pour qui le droit à la mobilité est essentiel. Le « Guichet Unique Seniors » du Centre Communal d’Action Sociale et de la Santé (CCASS) assurera les réservations et l’accompagnement des usagers.

La ligne « Aéroport Express » est la solution retenue pour la desserte de l’aéroport, et des emplois aéronautiques de Blagnac. Une navette de 5 minutes de fréquence entre Jean Maga et l’aéroport, qui desservira les stations existantes, Nadot et Jean Maga. Cette ligne sera en correspondance avec la 3e ligne de métro et avec le tramway T1, à l’arrêt Jean Maga. Une navette à très haute performance, bénéficiant de matériel roulant dédié, qui utilise les voies du tramway T2 actuelles. Une petite révolution pour les usagers en mal de temps ! Comptez par exemple 15 minutes entre la gare de Colomiers et l’Aéroport, et 12 minutes pour se rendre au siège d’Airbus. Encore une solution très attendue face au trafic dense du secteur. Ce ne sont pas moins de 15 000 voyages par jour qui vont être couverts par ce nouvel outil de Tisséo Collectivités.

 

 

 

 


Vieillissant et inadapté, le réseau de transports en commun de Colomiers s’est vu révisé depuis le 29 août 2016. Il souffrait de carences en termes de régularité, amplitude, fréquence, sécurité et surtout de maillage. Certes gratuites, ces 8 lignes internes réalisaient des boucles à sens unique, obligeant les usagers à de longs détours. C’est donc en concertation avec Tisséo que la municipalité à travaillé sur un nouveau réseau de transports en commun adapté à Colomiers. Ainsi, la gare se voit largement desservie et se trouve être accessible le plus souvent au terme d’une seule correspondance. Les bassins d’emploi, notamment la zone Airbus, ont bien entendu été inclus dans ce nouveau maillage, tout comme l’accès à Toulouse en appui avec la ligne Linéo 2.

                                                                                                 Pas de frein par le prix

Après ces 20 mois d’utilisation, quelles conséquences tirer de ce nouveau réseau de transport columérin ? S’appuyant sur les chiffres de fréquentation, Jean Michel Lattes, président de Tisséo Collectivités, est on ne peux plus clair : cette réalisation est un franc succès. Et pour cause, l’ancien réseau enregistrait en moyenne 2 500 montées par jour contre…16 000 aujourd’hui ! Preuve que le passage aux transports payants est largement compensé par la qualité du service. De plus, cette tarification est à modérer.

                                                                                                      100 000€ d’aides
C’est le budget que la commune a consacré aux aides à la mobilité, pour les seniors, salariés, familles, personnes en invalidité ou encore les moins de 26 ans. « Cette implication sociale nous tenait à cœur » déclare Karine Traval-Michelet, Maire de Colomiers. Son engagement va d’ailleurs plus loin. Consciente des particularités techniques de certaines zones, elle va mettre en place une expérimentation pour les desservir à l’aide d’un bus de plus petite taille. Appelé Colombus, il assurera le transport ciblé de seniors qui, sur inscription et demande, pourront profiter de ce mode de transport et ainsi ne pas être oubliés dans cette organisation. Géré par la commune, ce Colombus visera à ses essais les personnes de plus de 65 ans, public qui représente environ 7 500 personnes dans la ville.

                                                                                                   Déjà dans le futur
Bien qu’une réussite, le travail commun de la ville et de Tisséo est loin d’être terminé. 3 axes de développement sont en cours :

– l’adaptation encore plus poussée du réseau au quartier des Ramassiers, comptant 5 000 habitants et 2 500 emplois (900 sur le nouveau siège de Stelia).
– la connexion de Colomiers avec les bassins d’emplois aux alentours, notamment la ceinture sud/oncopole et le futur téléphérique de Rangueil.
– le développement des liens avec Plaisance du Touch et Saint Lys.

Dans ce partenariat privé/public, on sent une réelle concertation où l’utilisateur est placé au centre. Consciente de son environnement, la ville de Colomiers cherche à être en phase avec sa grande sœur aux briques roses et autres villes aux alentours. Chapeau.

www.ville-colomiers.fr

Les acteurs se multiplient en matière de mobilité douce et les comportements ont pris un virage à 360 degrés ces dernières années. En parallèle de l’essor des nouvelles technologies, c’est un nouvel état d’esprit qui gagne les usagers. Désormais, on partage son trajet avec le co-voiturage, on repense le vélo – notamment avec la montée en flèche des vélos à assistance électrique (VAE)-, et on oublie la voiture personnelle en ville, que l’on troque contre des véhicules en libre-service. Des offres facturées à l’heure et au kilomètre, comme chez Citiz Toulouse, qui compte 23 stations réservées dans l’agglomération.

A noter que l’autopartage permet une réduction de 39% à 54% des émissions de CO2 par utilisateur. La coopérative propose également des voitures en freefloating, disponibles sans réservation et sans station. Un principe qu’ont repris les mauves et blancs Indigo Weel, des deux roues partagés en libre-service et géolocalisés « que l’on dépose où l’on veut ».

Depuis la loi de transition énergétique, le Conseil départemental s’engage aussi à mettre en place des actions. Parmi elles, la « Collectivité Exemplaire », qui incite les agents du Conseil départemental à prendre les transports en commun, le vélo et à développer le co-voiturage. La seconde, visant au développement d’axes facilitant les déplacements quotidiens des citoyens, est l’un des projets majeurs de ces années à venir.

« Le Conseil Départemental va subventionner la réalisation de pistes cyclables, et la création d’un réseau express vélo », explique Julien Klotz, président de la commission logement et développement durable du Conseil Départemental. Des réalisations qui participent à une volonté de sensibilisation globale, déjà promue par des transports scolaires gratuits, et de nombreuses aires de co-voiturages installées dans tout le département.