Tag

aromatiques

Parcourir

En intérieur comme en extérieur, les plantes aromatiques sont la tendance du moment. Des kits prêts à l’emploi comme le design « Kitchen Gardening », mêlent l’utile à l’agréable. Muni d’une lampe led intégrée à faible consommation, cet herbier 2.0 se branche et apporte toute la lumière nécessaire à la pousse de la plante.

« Croq’Miam » décline la tendance avec ses jardins suspendus dédiés aux enfants dès 3 ans, qui promettent la pousse de radis, haricots verts et carottes, pour les jardiniers en herbe.

« Avec ce type de produit, les saisons ne sont plus une barrière. On peut avoir sa propre ciboulette, salade, ou encore son basilic, voire petit pied de fraise, à tout moment de l’année », présente Patrice Bajan, pépiniériste. Idéal pour les citadins privés d’extérieur ou de lumière.

 « La culture hydroponique est aussi une alternative intéressante pour les petits espaces. Il s’agit d’un système de culture hors-sol, à mettre sur un balcon, ou en intérieur accompagné d’un éclairage artificiel. Sur-mesure, il s’adapte sans souci aux différents types de surface des usagers », explique Julien Biagi, co-gérant de la boutique « Les Jardins Hydroponiques » à Toulouse. En effet, depuis cinq ans, les citadins sont de plus en plus attirés par l’auto-production. « Les gens modifient leur mode de consommation, et tendent vers une alimentation plus responsable. Ces types de potager ne souffrent pas de la contamination des sols ; et pour ceux qui ne jurent que par le bio, on privilégiera le terreau bio aux billes d’argile », explique Julien Biagi.

Pour ceux qui ont la chance d’avoir un petit bout de terre en ville, le potager devient alors plus accessible encore. On reprend contact avec le cycle des saisons, on donne de la valeur au temps, et surtout on se reconnecte à la nature ! Côté parasites, on privilégie les auxiliaires aux insecticides : coccinelles, acariens, ou encore nématodes. « Ce mode de traitements permet de préserver les autres insectes aux alentours, contrairement à un produit chimique ou à un insecticide naturel à large spectre, qui aura tendance à tout éradiquer sur son passage », développe le pépiniériste Patrice Bajan.

Alors, favorisez la biodiversité pour faire de votre jardin un lieu vivant, apte à fabriquer sa propre immunité contre les maladies et les ravageurs. En terre, en bac, ou directement à même le sac de terreau- pour ceux qui privilégient le rendement à l’esthétique-, le potager se décline. Et ce printemps, on n’hésite pas à intégrer ses plants de légumes aux fleurs et arbustes. « Pour une question de confort, nous préconisons le goutte à goutte. Branché sur une arrivée d’eau extérieure, il permet la programmation du système d’arrosage. Couplé aux copeaux de bois naturels, qui tapissent le sol de vos potagers ou massifs d’ornement en amendant la terre et conservant l’humidité, il permet un entretien moins contraignant, plus écologique, et plus économique », explique le spécialiste Olivier Mousseigt.

Indéniablement, le jardinage de cette saison sera conscient et intelligent !

Comment aménager son petit coin de verdure ?

Balcon ambiance atelier, scènes d’inspirations cabinet de curiosités, terrasses 100% bois ou encore au décor rustique. Le jargon qui qualifie nos jardins pour ce printemps est à l’image des extérieurs « tendance » : inspiré ! La verdure n’est plus l’apanage du rural et les massifs et potagers viennent parfumer les façades de béton. Le temps est au « Make it yourself », on réadapte, chouchoute et réinvente ses petites surfaces. A contretemps de notre société de consommation en surrégime, on se pose et on repense la déco de nos extérieurs. Chiner devient l’atout pour créer des ambiances nouvelles, le végétal déborde sur du mobilier sorti des vides greniers, on redécouvre une culture consciente… En 2018, amour de la nature et passion pour la déco cohabitent. Une nouvelle manière d’appréhender le jardinage pour les citadins. 

©Photo Arnaud Childéric pour Botanic

Des plantes adaptées à leur environnement

Si cette année la plante verte a le vent en poupe, il ne faut pas perdre de vue que chaque végétal a ses besoins, notamment en matière de luminosité. Que ce soit sur les terrasses, balcons ou jardinets, chaque ensoleillement a son type de plante… Pour des surfaces ombragées, il est recommandé de se tourner vers certaines variétés de bambous non traçants. Ces derniers habillent les extérieurs, permettent d’apporter de la verticalité aux balcons, et de gagner en intimité pour se cacher du voisinage. On optera aussi pour des feuillages comme fatsia japonica, résistant à l’ombre, ou pour des plantes vivaces comme les hostas, certaines fougères persistantes, ou encore des bruyères d’hiver. Côté aromates, le persil et la ciboulette se plairont sur ces terrains sans ensoleillement.

Les zones très exposées pourront quant à elles accueillir des oliviers, palmiers nains, de la lavande, ou des herbes aromatiques du sud comme le thym, la sarriette, ou e romarin. « On recommande de plus en plus le mix entre les différentes plantes, pour jongler avec les formes, les hauteurs et les types de floraisons ! Jouez et surprenez-vous en plantant des bulbes en automne, que vous redécouvrez au printemps« , conseille Patrice Bajan, pépiniériste d’Espaces Verts Du Languedoc à Toulouse.

Patrice Bajan

En effet, la tendance est d’entremêler dans les bacs et les jardinières, aromatiques et massifs floraux. « Il est important de demander conseil à un spécialiste, qui saura orienter le particulier vers les plantes qui correspondent  son lieu de vie. La réussite d’un jardin est avant tout le fruit d’un savant mixage de réflexions, d’inspirations, et de coups de coeur« , insiste Olivier Mousseigt, de chez Mousseigt Elagage Et Jardins.