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Mieux vivre chez soi passe aussi par mieux consommer. Si les objets connectés permettent de gagner en confort, ils sont aussi un très bon allié pour économiser de l’énergie.

Les ampoules connectées vont par exemple permettre de jouer avec les ambiances, mais aussi et surtout, de mieux gérer sa consommation en électricité. En effet, l’allumage automatique ou le contrôle à distance ne laisse plus de place au gaspillage.

Selon un sondage de l’ADEME, 81% des ménages chercheraient à réduire leur consommation d’énergie. Des Français attentifs à cette problématique, pour des raisons essentiellement économiques. En effet, si ces derniers se soucient de l’écologie, c’est avant tout leur portefeuille qui est leur première source de motivation. Et c’est par des gestes quotidien que cette implication commence. Près d’un Français sur six déclare faire l’effort d’éteindre ses appareils électriques plutôt que de les mettre en veille, et près d’un sur deux choisit de baisser son thermostat de 2 ou 3 degrés en hiver pour consommer moins.

« En matière d’électricité, il existe désormais un outil qui révolutionne les modes de consommation. Depuis 2015, les compteurs Linky investissent les foyers, et proposent des services innovants qui représentent une vraie valeur ajoutée pour l’usager », expose Xavier Pinon, co-fondateur et gérant du comparateur Selectra. En effet, Linky permet d’être facturé sur sa consommation exacte, et non à partir d’une estimation approximative. Un compteur intelligent qui informe et propose des offres inédites. Notamment avec le système d’achat groupé, qui offre la possibilité de négocier des prix auprès des fournisseurs et ainsi de proposer les meilleurs tarifs aux clients. Une sorte de « Groupon de l’énergie » qui permettrait d’économiser près de 200€ en moyenne, et inciterait ainsi à se tourner plus facilement vers l’électricité verte. « C’est une nouvelle façon d’envisager la consommation. En ce moment, Linky révolutionne encore cet univers, avec une offre facturant l’électricité au prix des heures creuses pendant tout l’été ! », conclut Xavier Pinon. Définitivement le mieux vivre à un coût… réduit !

La « smart home », ou maison intelligente, accompagne vers le mieux vivre. Du plus gadget, au plus high-tech, les objets connectés suscitent un engouement certain pour le grand public.

« Il s’agit d’apporter une assistance à l’usager, pour lui procurer du confort, de la sécurité, ou lui faire gagner du temps », présente Philippe Bonzi, responsable du service formation à domicile chez Boulanger. Parmi les derniers arrivés, la très attendue Alexa de chez Amazon, qui permet le contrôle des objets par la voix. « Ce type de produit, peut aussi être très utile pour des personnes âgées ou à mobilité réduite. C’est une assistance vocale qui ne nécessite pas de décrocher un appareil en cas de besoin », explique Philippe Bonzi.

L’ électroménager destiné à nous faciliter la vie ne manque pas : frigos connectés qui proposent des recettes et qui préviennent des aliments qu’il faut racheter, cafetières indiquant le nombre de capsules restantes, alarmes  connectées… Et pour les non-initiés qui se sentiraient dépassés, Boulanger propose un service d’accompagnement pour personnaliser le produit à son usage, et apprendre à dompter ces petits robots du quotidien.

La satisfaction temporaire laisserait-elle place à un véritable mieux être pérenne ? La consommation raisonnée évincerait elle la  boulimie d’achat ? Le mieux manger serait-il le mot d’ordre des réfrigérateurs, et le respect de l’environnement le moteur de nos déplacements ? La domotique et les robots deviendraient-ils nos meilleurs alliés dans cette transition vers un lendemain plus responsable ? Après les essais et les brouillons autour du mieux vivre, les contours de ces nouveaux modes de vie semblent se dessiner avec plus de précisions. Mieux vivre en 2018, ou quand le conscient devient tendance.

Depuis les cinq dernières années, le bio-phénomène fait parler de lui. Une alimentation dite raisonnée, qui, malgré la bonne volonté des consommateurs, souffrait hier d’une image peu appétissante.

Aujourd’hui, les produits deviennent plus attractifs, les variétés colonisent les rayons des magasins spécialisés, et les industriels travaillent sur la qualité gustative des produits. Pour répondre aux attentes de clients de plus en plus avertis et exigeants, le tofu est proposé cuisiné en marinade, et les pains voient leurs recettes déclinées à l’infini. Désormais, le sain doit être bon !

Les laits végétaux deviennent à leur tour plus gourmands, et presque tendance. Le lait de noisette devient trendy, tandis que les bloggeuses photographient leur milk-shake au lait d’amande, et que les cuisiniers nous font saliver avec leur préparation au lait de coco. De nouveaux produits stars sont mis sous le feu des projecteurs. C’est le cas de la spiruline, algue aux vertus anti-oxydantes, des graines de Chia, riches en minéraux et vitamines, ou encore du psyllium, une plante connue pour soigner les troubles digestifs. « Face aux scandales sanitaires, les gens cherchent des alternatives naturelles aux médicaments. Dans notre boutique, nous proposons, en plus de nos produits, divers ateliers et conférences, pour les gens en quête de bienêtre », explique Mathilde Delaygue, gérante du magasin Le Grand Panier Bio à Toulouse.

Sur Youtube, le volume de vues autour de la thématique santé a augmenté de 33% en 2017, alors que le mot clé « healthy » renvoie 50 millions de résultats vidéos. Indéniablement, le « vivre sain » devient peu à peu le ralliement d’une nouvelle sous-culture, nourrie par un nombre toujours plus grand d’influenceur, qui tendent à le rendre savoureux et de plus en plus attrayant.

 

En effet, comme le rappelle Tanguy Le Gall, gérant de six Biocoop de l’ouest toulousain : « Les nouveaux consommateurs qui se tournent vers le Bio, prennent cette orientation pour des raisons de santé à la base. Mais les préoccupations  environnementales et sociétales arrivent dans un second temps ». Dans cette démarche globale, le local se développe de plus en plus, et les circuits courts gagnent du terrain. Cyril Picot, président de Minjat, l’a bien compris, et ouvrira dès septembre prochain, une épicerie d’un nouveau genre. L’enseigne, qui signifie « manger » en occitan, proposera des produits de saison, sans aucun intermédiaire entre elle et le producteur. « Cela a pour avantage de ne pas augmenter les coûts et de proposer une alimentation de qualité issue de 150 producteurs différents », explique ce passionné. Pour réapprendre à ses clients à mieux manger, l’épicerie intègre un service cantine en son sein, et propose des plats à emporter le midi. Une volonté de sensibiliser ses clients à la dégustation et au partage, vecteur de valeurs qui tiennent à coeur à ce fils d’éleveur de bovins : « Nous pensons que la réappropriation de la cuisine est un pas vers un retour aux choses authentiques et essentielles ».