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Bun Hay Mean

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Assurant la première partie du groupe L.E.J., Bun Hay Mean aka le Chinois Marrant a clairement dynamité la salle du Phare à Tournefeuille. Je ne sais pas ce que vous faisiez à ce moment là mais ça ne pouvait pas être mieux.

Sans filtre, sans freins, sans filet.

Débarquant en survet, coiffé avec un Bison 4, l’humoriste salue le public et attaque 25 minutes de vannes ininterrompues, reprenant les applaudissements par un « j’ai pas le teeeemps » devenu une de ses marques de fabrique. Le mec n’épargne rien ni personne, tape sur tout à une vitesse hallucinante, laissant tout juste le temps aux spectateurs aux oreilles chastes de sortir de la salle. Pour les autres, c’est le pied total. Pas de blagues sur les portables (coucou Gad) ni de provocation bas de gamme tournant au ridicule (Dieudo si tu me lis…), ce chinois crame tout sur son passage tel du napalm au petit matin, l’odeur en moins. À vrai dire, c’est sûrement l’humoriste le plus drôle que l’on ai pu avoir depuis 10 ans.

« Pas de limite donc pas de frustration »

C’est d’ailleurs depuis une décennie que Bun Hay Mean construit son spectacle. Rien n’est définitif, tout change en fonction de sa perception de la salle sans laisser transparaître la moindre hésitation. Pour qui connaît ses sketchs, on en retrouve des blocs mais toujours mêlés à d’autres vannes. Chaque représentation est une performance unique, toujours sur le fil. « C’est comme une piste de slalom, je fais en fonction » nous confie-t-il en toute simplicité juste après son passage sur scène. Parce qu’en plus il est sympa oui.

Il revient à Toulouse le 26 mars 2019, au Casino Barrière ce coup-ci. Effacez ce que vous aviez prévu de faire ce jour là et allez le voir.

PS : et L.E.J. C’était bien ? Aucune idée, je suis pas resté. Bisous

La rentrée approche sur la planète Phare… Comme à son habitude, l’équipe de Bajo el Mar offre une programmation variée et vitaminée pour satisfaire tous les curieux et amateurs de musiques actuelles. C’est la pétillante Nastasia qui nous en a dit plus sur le sujet.

Les maîtres mots de cette fin 2018 seront éclectisme, innovation et accessibilité. Lorsque l’on se penche sur la programmation, on voit que le cahier des charges est parfaitement respecté. On passe de la natural trance d’Highlight Tribe (le 14 septembre) à la douceur de Kimberose (le 24 novembre), du charisme légendaire d’Etienne Daho (le 12 octobre) à la surprenante soirée roller disco (le 15 décembre). Directement inspirée de la mythique boite parisienne La Main Jaune, cette soirée sera la première du genre sur le grand Toulouse et ne sera pas sans rappeler les aventures d’une certaine Victoire Beretton…
Mythique toujours avec Arrested Development le 26 octobre. Le nom ne vous dit rien ? Cherchez « People Everyday » sur youtube…Vous voyez que vous connaissez 😉
Toujours pour les adeptes de hip hop, les 7 et 8 décembre sonneront la WKND Hip Hop 2 avec une session chez les copains du Métronum le premier soir.
Gros carton de l’an passé, la soirée Rebel Escape fait sa 3eme édition le 24 novembre avec notamment un certain Anthony B…
Enfin, le groupe L.E.J., victoire de la musique 2017, se produira le 9 octobre avec en première partie l’humoriste Bun Hay Mean aka Chinois Marrant.

Retrouvez le reste de la prog sur le site
http://lephare-tournefeuille.com/
et sur le Facebook @bajoelmarofficiel