Tag

mobilité

Parcourir

Révisée en septembre 2016, l’offre de transports en commun à Colomiers bénéficie de plusieurs lignes Tisséo complémentaires (voir notre article en cliquant ici). Longtemps gratuit, le réseau de transport est devenu payant mais surtout bien plus performant. Résultat, une fréquentation à la hausse : près de 11 500 voyageurs sont enregistrés chaque jour contre 2 500 avant 2016 sur les 8 lignes de bus intra-columérines. Un record a même été enregistré en avril 2018 avec 13 738 personnes transportées.

Toujours dans l’optique d’offrir un service public de qualité, des ajustements sont réalisés en permanence. Ainsi, la prochaine évolution sera effectuée au quartier des Ramassiers avec la mise en place de voies en site propre pour la ligne 63. Tisséo étudie actuellement une desserte complémentaire de ce même secteur avec la ligne 32. Une nouvelle ligne « express » est prévue au Projet Mobilités, connectant le quartier d’En Jacca et les villes de Saint-Lys et Fonsorbes. Les études commenceront en 2019.

Cependant, certains quartiers spécifiques ne pouvaient être desservis par l’offre Tisséo, rendant l’accès à la mobilité difficile notamment auprès des seniors de plus de 65 ans. En mettant en place le Colombus le 8 janvier 2019, la municipalité règle le problème. Ce service à la demande sera disponible les mardis, jeudis et samedis matin sur réservation auprès du Guichet unique seniors du Centre Communal d’Action Sociale et de la Santé (CCASS). La mise en place de cette desserte facilite le lien entre les Columérins, les commerces et les services du centre-ville, notamment le marché de plein vent.


Vieillissant et inadapté, le réseau de transports en commun de Colomiers s’est vu révisé depuis le 29 août 2016. Il souffrait de carences en termes de régularité, amplitude, fréquence, sécurité et surtout de maillage. Certes gratuites, ces 8 lignes internes réalisaient des boucles à sens unique, obligeant les usagers à de longs détours. C’est donc en concertation avec Tisséo que la municipalité à travaillé sur un nouveau réseau de transports en commun adapté à Colomiers. Ainsi, la gare se voit largement desservie et se trouve être accessible le plus souvent au terme d’une seule correspondance. Les bassins d’emploi, notamment la zone Airbus, ont bien entendu été inclus dans ce nouveau maillage, tout comme l’accès à Toulouse en appui avec la ligne Linéo 2.

                                                                                                 Pas de frein par le prix

Après ces 20 mois d’utilisation, quelles conséquences tirer de ce nouveau réseau de transport columérin ? S’appuyant sur les chiffres de fréquentation, Jean Michel Lattes, président de Tisséo Collectivités, est on ne peux plus clair : cette réalisation est un franc succès. Et pour cause, l’ancien réseau enregistrait en moyenne 2 500 montées par jour contre…16 000 aujourd’hui ! Preuve que le passage aux transports payants est largement compensé par la qualité du service. De plus, cette tarification est à modérer.

                                                                                                      100 000€ d’aides
C’est le budget que la commune a consacré aux aides à la mobilité, pour les seniors, salariés, familles, personnes en invalidité ou encore les moins de 26 ans. « Cette implication sociale nous tenait à cœur » déclare Karine Traval-Michelet, Maire de Colomiers. Son engagement va d’ailleurs plus loin. Consciente des particularités techniques de certaines zones, elle va mettre en place une expérimentation pour les desservir à l’aide d’un bus de plus petite taille. Appelé Colombus, il assurera le transport ciblé de seniors qui, sur inscription et demande, pourront profiter de ce mode de transport et ainsi ne pas être oubliés dans cette organisation. Géré par la commune, ce Colombus visera à ses essais les personnes de plus de 65 ans, public qui représente environ 7 500 personnes dans la ville.

                                                                                                   Déjà dans le futur
Bien qu’une réussite, le travail commun de la ville et de Tisséo est loin d’être terminé. 3 axes de développement sont en cours :

– l’adaptation encore plus poussée du réseau au quartier des Ramassiers, comptant 5 000 habitants et 2 500 emplois (900 sur le nouveau siège de Stelia).
– la connexion de Colomiers avec les bassins d’emplois aux alentours, notamment la ceinture sud/oncopole et le futur téléphérique de Rangueil.
– le développement des liens avec Plaisance du Touch et Saint Lys.

Dans ce partenariat privé/public, on sent une réelle concertation où l’utilisateur est placé au centre. Consciente de son environnement, la ville de Colomiers cherche à être en phase avec sa grande sœur aux briques roses et autres villes aux alentours. Chapeau.

www.ville-colomiers.fr

 

Moins de stress, des coûts réduits, mais aussi un respect de l’environnement… Et si mieux vivre signifiait aussi se déplacer autrement. Tandis que le marché de la voiture électrique a indéniablement le vent en poupe, on observe que le phénomène de la mobilité zéro émission compte de plus en plus d’acteurs. Parmi eux, l’association toulousaine Moovelectric, qui a pour ambition de promouvoir la mobilité 100% électrique. « Nous souhaitons avoir un véritable impact environnemental en convertissant les citoyens et les entreprises à l’électrique. De la voiture, à la trottinette, en passant par l’hoverboard ou la moto, les alternatives sont nombreuses et les avancées se font », explique Mickaël Oriente, président de l’association Moovelectric.

C’est en synergie avec Toulouse Métropole, que l‘association réfléchit à la mobilité urbaine de demain, et communique pour sensibiliser à la thématique. Aide à l’implantation de bornes électriques, accompagnement pour l’autoproduction d’électricité…  Les champs d’action de l’association sont vastes, à l’heure de la restriction du gazole. « Nous avons été dépassé par notre succès. Nous ne nous attendions pas à un tel engouement de la part des acteurs locaux et du grand public », développe Mickaël Oriente. Des citoyens pour lesquels de nombreuses interrogations subsistent, mais qui lorgnent sur les avantages de ces nouveaux modes de consommation. En effet, il faut compter 1€ d’électricité contre 8€ d’essence pour effectuer 100km. Une économie qui séduit, puisqu’un Français sur deux envisage la voiture de demain comme sa prochaine acquisition. Des usagers friands de nouvelles motorisations et d’innovations, dont 69% se disent désireux d’acheter une voiture intégrant ce qui se fait de plus moderne en manière de technologie.

Des véhicules tout de même plus chers à l’achat ; un critère qui ne semble pas freiner le consommateur puisque sept Français sur dix déclarent être prêts à payer plus pour une voiture plus respectueuse de l’environnement.