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À bien y réfléchir, La Poste a quelque chose de magique. Il suffit au quidam de coller une petite icône à l’effigie de Marianne sur une enveloppe pour qu’elle termine comme par enchantement de l’autre côté de l’Hexagone. Si en temps normal on ne se soucie que peu des rouages de cette machine à téléporter nos biens et écrits, nous avons pu en savoir plus lors d’une journée portes ouvertes organisée par le centre de tri de La Poste Plaisance-Du-Touch. Voici ce qui se cache derrière cette immense façade.

Occupant quelques 4300 mètres carrés de surface, la plateforme logistique située au 17 rue du Docteur Charcot impressionne. De cette ruche s’échappent et reviennent vives abeilles à trois roues et bourdonnants camions. Ce ballet incessant court 6 jours sur 7 avec des premiers mouvements dès 4h45h du matin jusqu’à 20h. Quotidiennement, ce sont 43 000 lettres et 3000 colis qui sont ainsi aiguillés et délivrés lors de leur passage dans cette base logistique. Lors des fêtes de fin d’année, ce volume se triple. La grosse centaine de personnes officiant en ces murs n’est donc pas de trop pour encaisser ce tsunami de plis.

Avec une division scientifique du travail à faire rougir Taylor de satisfaction, ce centre de tri dirigé par Mme Bailly Sylvie ne laisse rien au hasard. Dans un désordre apparent se meut un ordre caché où chacun est un maillon essentiel à la bonne circulation des enveloppes et colis. L’objectif est ici de rendre la tournée des facteurs et factrices la plus efficiente possible. Avec des sorties quasi quotidiennes, la moindre centaine de mètres rationalisée devient l’économie d’un Paris/Marseille à la fin de l’année. Toujours dans ce souci de travailler mieux et limiter son impact sur notre environnement, La Poste dispose de la première flotte mondiale d’entreprise en véhicules électriques. Vélos, triporteurs et même voitures sont très majoritairement tournés vers les électrons. Idem dans les offres commerciales de La Poste, elles s’attachent à toutes êtres neutres en émissions carbone.

Si 80% du tri se fait par ordinateur, l’intervention humaine est irremplaçable. La cohésion entre ces deux modes de travail se fait d’ailleurs en symbiose grâce là encore à une organisation millimétrée. Dans un espace dédié du centre de tri, une équipe d’employés s’affairent à dispatcher courriers et plis divers dans de larges casiers. Reprenant le circuit des tournées par un système de codes et références, l’opération vue de l’extérieur est déroutante. Avec justesse et rapidité, les enveloppes trouvent leur place naturellement dans, il faut bien l’avouer, une bonne humeur générale qui fait sourire.

Existant depuis la bagatelle de 600 ans, La Poste se trouve actuellement face à un défi majeur. En effet, si l’entreprise distribuait 18 milliards de plis en 2008, elle se contente de 7 milliards cette année. Les prévisions ramènent ce chiffre à 3 milliards pour 2030. Ainsi, pour ne pas finir comme les dinosaures, l’entreprise n’a pas eu d’autre choix que de s’adapter pour ne pas disparaître. Pour cela, elle a basé sa réflexion non pas sur ses produits mais sur ses compétences. Basiquement, La Poste c’est des agents qui sillonnent la France jusqu’à votre porte presque tous les jours de l’année. Dès lors, bien des applications sont possibles. Parmi elles, on trouve le portage de repas à domicile ou encore le service « Veiller sur mes parents ». Ce dernier renoue avec le rôle naturel du facteur qui rencontre ses clients plusieurs fois par semaine mais dans une optique de maintien à domicile. En passant tous les jours chez des personnes isolées, il peut vérifier que tout va bien et en rendre compte à la famille de l’intéressé. Ces deux exemples ne sont qu’une frange des nouveaux services proposés par La Poste, cette dernière continuant naturellement à assurer son rôle de distributeur de bonnes nouvelles et factures.

Fort instructive et démontrant l’efficacité d’une machine bien organisée, cette visite de La Poste Plaisance-Du-Touch démystifie, instruit et fascine. Devant un tel résultat, sachez que des sessions ouvertes au public seront bientôt organisées. Comptez sur nous pour vous en faire part le moment venu…

Source quasi inépuisable d’idées cadeaux, Decathlon Colomiers aborde les fêtes avec de quoi faire plaisir à tout le monde. Loin de se cantonner au simple rôle de fournisseur, le magasin décide de vous régaler avec deux jeux à découvrir jusqu’au jour J.

Instauré depuis le 4 du mois, le jeu « En décembre, c’est Noël tous les jours » court jusqu’au 24. Pour chaque passage en caisse avec un panier de 60€ ou plus, vous obtenez un ticket à gratter qui cache tout un tas de cadeaux allant d’un VTC à des cartes cadeau en passant par des montres connectées ou des réductions. Valable pour les 3 mois à venir lors de votre prochain passage en caisse et uniquement auprès du magasin de Colomiers, ces tickets sont 100% gagnants.

L’autre animation à retrouver chez Decathlon Colomiers prend la forme d’une grosse boite aux lettres rouge située au tout début de l’allée centrale, ce qui est est somme toute raccord vu qu’elle s’appelle « La Lettre au Père Noël ». Ainsi, comme vous avez été très sages cette année encore (ce sera vérifié méfiez vous), vous avez jusqu’au 23 décembre pour écrire au Père Noël sur les bulletins mis à disposition quel cadeau vous ferait plaisir . La seule contrainte, c’est qu’il ne dépasse pas les 200€ (ce qui couvre déjà la large majorité des produits disponibles en magasin). Plus qu’à glisser ça dans la boite aux lettres et c’est réglé.

Decathlon Colomiers
78 chemin du Loudet, 31770, Colomiers
05.61.31.87.88
Facebook : Decathlon Toulouse Colomiers
Instagram : @decathlon_colomiers

Mme Karine Traval Michelet lors d’une visite chez Stelia. Archive : Julien Fitte

Félicitée dans une missive suite à sa réélection par le chef de l’Etat en personne, Karine Traval-Michelet, Maire de Colomiers, a tout naturellement remercié Mr Macron en retour mais ne s’est pas arrête là.

En effet, la première magistrate de la commune a rappelé son rôle central dans « la reprise de l’activité sociale, touristique culturelle et économique » mais de facto son besoin de disposer d’un cadre clair afin de mettre en place une stratégie financière de mandat. La crise sanitaire et notamment le confinement ont poussé la ville à intervenir financièrement afin de venir en aide à la population. Parmi toutes ces mesures concrètes, on notera l’achat de masques distribués aux columerins, la délivrance de chèques alimentaires et d’hygiène ou encore l’exonération totale des droits d’occupation du domaine public pour les terrasses des cafés et restaurants.

Cumulées, ces aides s’élèvent à 1,4 million d’euros, ce qui déséquilibre d’autant plus les finances de la commune. Ainsi, Karine Traval-Michelet demande à l’Etat de prendre en charge ces dépenses afin de pouvoir continuer le travail de dynamisation et de soutien du tissu économique, social et culturel de la ville.