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Un Air de Famille

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Ce mois-ci, notre rubrique “Un air de famille” est parfaitement adaptée à nos invités du mois de juillet. En effet, si une chose est sûre, c’est que chez les Bach, la restauration est une véritable histoire de famille !! En effet, ce sont 4 générations qui se sont relayés aux fourneaux, pianos et autres instruments de grands chefs pour vos concocter de véritables trésors servis aujourd’hui dans le magnifique et très agréable cadre du Puits Saint-Jacques à Pujaudran. Bernard, notre “deux-étoilés” local, nous reçoit avec son épouse Anne et William son neveu.

Diagonale : Bernard, quel a été votre parcours avant de vous installer à Pujaudran ?

Bernard : Tout d’abord, j’ai baigné dans ce monde de la restauration depuis ma plus tendre enfance puisque mes grands-parents, puis mes parents tenaient à Cazes-Mondenard dans le Tarn et Garonne, L’Atre, une adresse qui eut son heure de gloire. Puis j’ai débuté mon apprentissage en 1976 à Lalbenque au restaurant L’Aquitaine. Après un parcours chez différents étoilés, j’ai obtenu mon premier poste de chef à Porto-Vecchio en 1994. C’est dans cet établissement que j’ai obtenu ma première étoile trois ans plus tard.

Qu’est-ce qui nous a valu ce retour au pays ?

C’est avant tout l’opportunité de reprendre une affaire existante qui avait bonne réputation (1 étoile obtenue l’année précédente) tout en se rapprochant de nos terres natales respectives, mon épouse Anne étant Cadurcienne. La proximité d’une grande métropole était également un critère important, ce mélange de campagne à proximité de la ville nous convenait parfaitement, Pujaudran, c’est un peu “Le Gers à 20 minutes de Toulouse !”

Comment arrive cette 2e étoile qui fait maintenant la réputation de l’incontournable Puits Saint-Jacques ?

Bénéficiant dès notre arrivée d’un bel outil de travail, nous avons pu nous consacrer à la qualité de notre off re, au service proposé et à développer une cave digne de ce nom. Cette deuxième étoile n’était pas un objectif à atteindre à tout prix mais plutôt le résultat du travail consciencieux d’une équipe beaucoup plus étoffée (16 personnes dont un sommelier). La décoration de l’établissement avait été remise au goût du jour pour accueillir notre clientèle dans un cadre où la convivialité était le mot d’ordre. Et c’est en 2008 que l’équipe du Puits Saint-Jacques obtient cette 2ème étoile dont nous sommes très fiers.

Anne, vous travaillez avec Bernard depuis ses débuts ?

Non, pas du tout puisque j’ai intégré le Puits Saint-Jacques pour la partie administrative et l’accueil de nos clients lorsque nous sommes arrivés à Pujaudran. C’était devenu incontournable pour développer notre affaire et je le fais depuis 1999 avec un plaisir tous les jours renouvelé. Nous sommes passés de 11 personnes à 22 dont 11 en cuisine, c’est devenu une véritable petite entreprise à gérer.

William, vous êtes le neveu d’Anne et Bernard, et représentez la 4e génération à oeuvrer en cuisine. Ce n’est pas trop lourd à porter ?

Non car c’est avant tout un véritable plaisir de recevoir ce savoir-faire et cet amour de la cuisine que Bernard m’a inculqué. Cela permet ainsi de continuer l’histoire familiale. Même si le défi n’est pas évident mais je me sens tout à fait capable de le relever. C’est en tout cas une véritable motivation personnelle.

Bernard, depuis quand William est à vos côtés ?

A vrai dire, lui aussi est un peu tombé dedans depuis qu’il est petit puisqu’il est entré au Puits Saint-Jacques il y a 17 ans et nous travaillons en binôme depuis 4 ans. Il faudra bien qu’un jour quelqu’un prenne la relève … au sein de la famille !

Quel est votre souhait pour les années à venir ?

Maintenant que nous venons de refaire la décoration et l’ambiance de l’établissement, nous allons nous concentrer sur le maintien de la qualité de nos cartes, renouvelées tout au long de l’année, et du service tout en maintenant l’esprit du Puits Saint-Jacques : une clientèle variée à des tarifs accessibles dans un établissement où nous privilégions la proximité avec notre clientèle.

Bernard, de nouveaux projets ?

Oui, j’ai récemment diversifié mes activités puisque j’interviens comme consultant sur certains restaurants d’Airbus et également à l’Oncopôle et au centre d’obésité pour animer des ateliers où l’on apprend simplement à manger peu mais bien. Et enfin, pour en terminer, je me suis récemment associé avec Romain Fornell (1 étoile à Barcelone) et Oscar Manresa, créateur de bonnes adresses dans la capitale catalane pour ouvrir un nouveau concept de restauration à Andorre la Vieille “Le Chef’s Table”, l’espace gourmet de l’immeuble The Embassy, ou le Diamant pour les habitués.

Ce mois-ci, dans la série “Un air de famille”, nous allons faire un petit tour par la case opticiens et ce sont Astrid et Maxime Trenz dirigeants de la franchise Générale d’Optique à Colomiers qui nous reçoivent.

Diagonale : Comment a démarré votre parcours professionnel commun ?

Astrid et Maxime : Nous étions déjà en couple alors que nous travaillions comme salariés sous cette enseigne mais sur le site de Toulouse-Purpan.

Diagonale : Comment vous est venue l’idée de vous mettre à votre propre compte ?

Astrid : C’est avant tout l’opportunité de créer la franchise en 2005, et oui bientôt 15 ans, sur la zone de Colomiers qui nous a poussés vers cette voie. Mais, à vrai dire, nous pensions gérer le magasin tous les deux mais le développement tout au long de ces années fait qu’aujourd’hui, nous employons 3 salariés… Et c’est tant mieux comme ça.

Diagonale : Pourquoi avoir choisi cette franchise ?

Maxime : D’une part, nous la connaissions la maison de l’intérieur pour y avoir travaillé plusieurs années tous les deux et nous savions qu’elle était gérée avec beaucoup de sérieux. Nous étions également persuadés que la stratégie de proposer des lunettes à des tarifs attractifs était tout à fait adaptée à l’évolution du marché de l’optique.

Diagonale : Comment s’est passé le démarrage à Colomiers ?

Astrid : Tout d’abord, le positionnement rue du Centre était évident car c’était la principale rue où se trouvaient les opticiens et dans notre activité, il vaut mieux être entouré de confrères que se retrouver seul dans une rue. D’autre part, nous étions les premiers à proposer des lunettes à bas prix, et ce qui nous a permis d’avoir un début d’activité assez rapide et une croissance assez rapide dès les premières années.

Diagonale :  Comment qualifieriez-vous le positionnement de la Générale d’Optique ?

Maxime : C’est très simple, c’est un positionnement avec des tarifs bas, des lunettes très accessibles et nous proposons nos marques exclusives, mis à part pour les solaires où nous distribuons des marques internationales.

Diagonale : Quel est le service de la Générale d’Optique Colomiers que préfèrent vos clients ?

Astrid : C’est indéniablement le service de vérification de la vue que nous avons mis en place il y a déjà 10 ans. Cela vous permet, avant tout de ne pas attendre 6, 8 mois, voire plus, pour aller chez l’ophtalmologiste. Vous prenez rendez-vous chez nous et nous procédons à la correction de vos verres correcteurs. Le côté pratique et le gain de temps indéniable font que nous recevons tous les jours 4 ou 5 clients pour ce service.

Diagonale :  Quels sont vos objectifs dans les années à venir ?

Maxime : C’est avant tout, de consolider le positionnement que nous avons développé depuis toutes ces années. Le marché évolue vite, les ventes sur internet commencent à se développer, de nouveaux confrères s’installent tous les ans et nous devons restés vigilants et à l’affût des dernières technologies pour garder une offre correspondant à la demande de notre clientèle.

Diagonale : Une dernière petite question indiscrète, comment avez-vous fait pour développer votre magasin en travaillant en couple ? Tout le monde sait que ce n’est pas évident ?

Astrid et Maxime : Je crois que cela a pu se faire car chacun a des rôles bien séparés et nous n’empiétons pas sur le travail de l’autre. Par exemple, Astrid est plus centrée sur la partie administrative et commerciale alors que je suis plutôt sur la partie technique, les montages et les vérifications visuelles… C’est en tout cas, notre méthode de travail et ce cela marche très bien depuis plus de 15 ans !

Ce mois-ci, on fait une pause canapé puisque nous sommes reçus chez Sandrine Lacome et son frère Alain Cacicedo qui exploitent le magasin Monsieur Meuble de L’Isle-Jourdain. Mais avant de parler du présent, un petit retour en arrière car nous avons à faire à un “Air de Famille” qui traverse plusieurs générations. 

L’histoire démarre avec le grand-père maternel qui, après être passé par le métier de chiffonnier, démarre une activité de négoce de meubles à Samatan au début des années 60. Nous sommes en 1970, quand c’est au tour de leur père de racheter un magasin pour la vente de meubles neufs à Gimont. Et c’est 3 ans plus tard que vient la construction du premier bâtiment, toujours à Gimont. Alain intègre la structure familiale en 1988 et Sandrine en 1993, suite au décès de leur père un an plus tôt.  Puis vient la période des rachats. En 1996 c’est le cas d’un magasin à Fleurance qui sera déplacé par la suite à Auch. Et à l’Isle Jourdain, c’est en 2009, qu’ils rachèteront Brochetto Meubles, enseigne connue des L’islois, pour devenir Monsieur Meuble, comme à Auch.

Aujourd’hui, ce magasin l’islois, refait à neuf, vous accueille sur environ 1000 m2. Vous y trouverez un très grande partie de la collection Monsieur Meuble. Sachant que l’autre partie est sur le magasin d’Auch. Entre ces deux sites les clients toulousains ou gersois auront accès à la quasi-totalité de la gamme de l’enseigne ! Vous trouverez également dans un style contemporain des marques comme Stressless, Célio ou Himolla. Comme vous pouvez le voir, vous devriez trouver chaussure à votre pied. Les trois univers meubles, literie et déco sont perpétuellement remis au goût du jour et restent dans l’air du temps. Fini le Monsieur Meuble des années 80 !

Sandrine est maintenant la responsable du magasin l’islois et c’est dans un magasin flambant neuf que nous sommes reçus. En plus du cadre, vous aurez l’avantage du magasin physique : conseils des vendeurs,  meubles personnalisés, accès à une large gamme et aux derniers produits proposés et pourquoi pas … créer votre propre meuble ! L’Ambition de Sandrine et Alain dans les années à venir est, avant tout, de devenir un magasin référent pour la Gascogne toulousaine et l’ouest de la Métropole. L’accès est très rapide, l’accueil y est convivial et professionnel. C’est fort de l’appui du 1er réseau spécialisé de revendeurs indépendants, et ses 120 points de vente, que Sandrine, Alain et leur équipe vous accueilleront dans les meilleures conditions, vous guideront et vous conforteront dans votre choix. Vous ne regretterez pas votre virée gersoise !