Tag

un café avec

Parcourir

Ce mois-ci, Diagonale vous propose de partager un moment avec Albert Sanchez, maire de Cugnaux, dans le cadre de notre rubrique Un Café Avec…

Diagonale : Monsieur Sanchez, vous faites partie des nouveaux maires élus de la métropole toulousaine et avant d’enchaîner sur des thèmes de la vie sociale et économique cugnalaise, pouvez-vous nous présenter votre parcours professionnel avant votre élection de juin 2020 ?

Albert Sanchez : Originaire de La Barousse, j’ai effectué la totalité de ma vie professionnelle dans l’ouest toulousain. En effet, en 1991, Alex Raymond, alors maire de Colomiers m’embauche comme responsable des services techniques de la ville qui, à cette époque regroupaient plus de 200 collaborateurs au sein des services techniques. Je reste à ce poste jusqu’en 2012 pendant le dernier mandat de Bernard Sicard. Puis j’intègre Colomiers Habitat, bailleur social institutionnel majeur de la métropole, en tant que responsable de la production et des ventes mais également chargé des grands projets. Et c’est en 2017 que j’intègre en tant que Directeur des Services Techniques la mairie de Plaisance du Touch puis l’Ecole Nationale de l’Aviation Civile où j’occupe le poste de responsable des travaux sur tout le territoire français. Cette mission m’a amené entre autres à gérer les importants travaux sur les aéroports de Melun et Grenoble. Puis la crise du COVID arrivant, le trafic aérien totalement à l’arrêt, cette dernière mission prenait beaucoup moins de sens.

Diagonale : Nous arrivons donc à juin 2020 quand vous êtes élu maire de Cugnaux. Commentez-nous ce moment important de votre nouvelle vie en tant qu’élu.

Albert Sanchez : C’était tout d’abord une grande joie ce jour-là et une grande fierté d’avoir mené à la victoire une liste citoyenne rassemblant différentes sensibilités de la gauche. J’ai pris assez rapidement la décision de me consacrer à 100 % à mon mandat de maire. J’ai toujours été inspiré politiquement par la position qu’avait Bernard Sicard lorsqu’il était maire de Colomiers, et garde cette vision pragmatique de la vie politique tout en me maintenant au contact du réel.

Diagonale : Quels sont les grands projets de la ville que vous avez lancés depuis votre arrivée ?

Albert Sanchez : Notre programme est riche de projets, mais le développement économique de la ville, autour de Francazal notamment, est l’un des axes importants pour l’avenir. Sur ce territoire, le projet VILAGIL, soutenu par Toulouse Métropole et par l’Etat, s’intéresse aux mobilités du futur, terrestres et aériennes, et aux énergies renouvelables et décarbonnées. Cet ambitieux projet accueillera un techno-campus sur la filière hydrogène en 2024, et la société Aura Aero, qui construit des avions électriques, développera ses activités sur cette même zone. La conséquence sur l’emploi local sera également très importante puisque ce sont plus de 2000 emplois qui​ seront créés à horizon 2026 !

Diagonale : Dans quelle partie de Cugnaux se situera ce projet ?

Albert Sanchez : C’est principalement sur la zone de Francazal que seront investis dans un premier temps les 110 M€ répartis entre la Région Occitanie (40 M€), EDEIS l’exploitant de l’aéroport de Francazal (23 M€) et Toulouse Métropole (47 M€). En cohérence avec l’implantation de ce projet, je pilote les Délégations de l’aménagement de Francazal et de la Logistique Urbaine au sein de Toulouse Métropole, en complément de mon engagement au sein du groupe “Toulouse Métropole en Commun”.

Diagonale : Quels sont les autres projets que vous avez dans vos tiroirs ?

Albert Sanchez : Notre équipe municipale a pris un engagement fort autour de la préservation des terres agricoles et naturelles, mais aussi de la promotion d’un mode de production plus durable. Nous avons ainsi lancé un projet innovant de maraîchage pour alimenter notre cuisine centrale qui sert plus de 2 000 repas par jour en denrées locales. Afin d’améliorer le cadre de vie des cugnalais , nous avons également acheté le Parc du Château de Maurens, d’une superficie de 5 ha en plein cœur de ville, pour le rendre en accès public courant 2022. En complément, et afin de fournir des services de proximité, un projet de maison de santé pluridisciplinaire et l’implantation d’un nouveau collège sur la commune sont à l’étude. Nous avons également planifié la rénovation de nombreuses infrastructures, en particulier de la Résidence autonomie Loubayssens (4,4M d’€) et du site du Club de Rugby de la Saudrune qui regroupe 4 communes et plus de 500 licenciés. P our finir, un dernier axe fort de nos engagements consiste à encourager les mobilités douces et le développement des transports en commun sur le territoire : avec l’arrivée du Lineo 11 en septembre 2022, Cugnaux sera désormais à 15minutes du métro Basso- Cambo !

Diagonale : Monsieur Sanchez, il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter une bonne fin de mandat et que vous puissiez mettre en œuvre tous les projets évoqués qui rendront Cugnaux encore plus agréable à ses habitants.

seront créés à horizon 2026 ! Diagonale : D ans quelle partie de Cugnaux se situera ce projet ? Albert Sanchez : C’est principalement sur la zone de Francazal que seront investis dans un premier temps les 110 M€ répartis entre la Région Occitanie (40 M€), EDEIS l’exploitant de l’aéroport de Francazal (23 M€) et Toulouse Métropole (47 M€). En cohérence avec l’implantation de ce projet, je pilote les Délégations de l’aménagement de Francazal et de la Logistique Urbaine au sein de Toulouse Métropole, en complément de mon engagement au sein du groupe “Toulouse Métropole en Commun”. Diagonale : Quels sont les autres projets que vous avez dans vos tiroirs ? Albert Sanchez : Notre équipe municipale a pris un engagement fort autour de la préservation des terres agricoles et naturelles, mais aussi de la promotion d’un mode de production plus durable. Nous avons ainsi lancé un projet innovant de maraîchage pour alimenter notre cuisine centrale qui sert plus de 2 000 repas par jour en denrées locales. Afin d’améliorer le cadre de vie des cugnalais , nous avons également acheté le Parc du Château de Maurens, d’une superficie de 5 ha en plein cœur de ville, pour le rendre en accès public courant 2022. En complément, et afin de fournir des services de proximité, un projet de maison de santé pluridisciplinaire et l’implantation d’un nouveau collège sur la commune sont à l’étude. Nous avons également planifié la rénovation de nombreuses infrastructures, en particulier de la Résidence autonomie Loubayssens (4,4M d’€) et du site du Club de Rugby de la Saudrune qui regroupe 4 communes et plus de 500 licenciés. P our finir, un dernier axe fort de nos engagements consiste à encourager les mobilités douces et le développement des transports en commun sur le territoire : avec l’arrivée du Lineo 11 en septembre 2022, Cugnaux sera désormais à 15minutes du métro Basso- Cambo ! Diagonale : Monsieur Sanchez, il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter une bonne fin de mandat et que vous puissiez mettre en œuvre tous les projets évoqués qui rendront Cugnaux encore plus agréable à ses habitants.

Ce mois-ci, nous prenons de bonnes résolutions : un peu de sport avant les repas de fin d’année. Rendez-vous avec Laurent Percebois, directeur Décathlon Colomiers depuis plus de deux ans.

Diagonale : Laurent, quel a été votre parcours personnel et professionnel qui vous a amené à ce poste de directeur de Décathlon Colomiers ?

Laurent Percebois : A vrai dire, mes études ne me dirigeaient vraiment pas à travailler dans la distribution spécialisée ou le commerce… et je dirais même plutôt l’inverse. En effet, je suis allé jusqu’à ma 3ème année de thèse en droit en vue d’être enseignant universitaire ! Je suis rentré dans ce domaine d’activité vraiment par hasard puisque c’est en effectuant un job d’été en 2006 comme hôte de caisse que j’ai fait mes premiers pas dans cette enseigne et ce, pendant 5 années comme job étudiant. Je me suis surpris à être très intéressé par ce rapport à la clientèle jusqu’au jour où un responsable de magasin m’a fait assez confiance pour me proposer un poste de chef de rayon. Et j’ai définitivement opté pour travailler dans la distribution spécialisée puisque je suis resté à ce poste environ 3 ans passant des sports collectifs à la randonnée, activités pratiquées personnellement.

Vous êtes sûrement passé par d’autres postes avant de diriger un magasin comme celui de Colomiers ?

Oui, bien sûr en particulier à Tarbes comme responsable du service client et gestion du personnel et enfin directeur adjoint à Portet. Ce n’est qu’en avril 2016 que l’on me propose la direction du magasin de Colomiers. Il est vrai que je me sens totalement épanoui à diriger ce site car je vis au quotidien les valeurs de l’entreprise qui sont, avant tout, la vitalité et la responsabilité.

Quelle est pour vous, Laurent, la particularité du site de Colomiers ?

Bien que notre enseigne n’a jamais cherché à créer de la concurrence entre les différents magasins Décathlon sur une même agglomération mais plutôt à trouver un maillage cohérent et assurer un maximum de proximité pour satisfaire notre clientèle, je dirais que la spécificité du magasin de Colomiers, en lien avec sa surface de vente de 6000 m2 est le choix important de produits et surtout la possibilité de pouvoir tester un maximum d’activités sportives sur site.

Quels seront les projets à venir sur Colomiers ?

Tout d’abord nous mettrons en 2019 à disposition de nos clients une nouvelle salle de 150 m2 pour venir découvrir de nouvelles activités et de nouveaux produits. L’objectif étant de les conforter dans leur choix, de mettre en avant les marques passion Décathlon comme Quechua ou Btwin qui n’ont, bien souvent, rien à envier aux marques historiques. Cela nous permettra d’avoir en temps réel les remontées de notre clientèle, c’est primordial pour nous dans notre objectif d’amélioration permanente de notre offre.

Et sur l’enseigne Décathlon de manière plus générale ? 

Cela va toujours dans le même sens et dans l’ADN de Décathlon, qui est de toujours garder un temps d’avance sur nos confrères, via nos Hommes et nos produits, en proposant plus d’activités sportives, plus de zones de test, pour faire vivre notre sens : rendre le sport accessible au plus grand nombre. Nous développons également tout le service que l’on retrouve dans d’autres domaines de la distribution comme les livraisons dans les 2 heures qui suivent la commande, les facilités de paiement toujours en accord avec les dernières technologies digitales et bientôt des déplacements dans nos magasins plus faciles suivant le produit recherché.

Ce mois-ci, Diagonale a décidé d’aller à la rencontre d’un personnage, sûrement connu des paroissiens de l’ouest toulousain, mais pas obligatoirement du grand public. Et l’on ne vous cache pas que nous souhaitions un peu changer des habituels chefs d’entreprise et commerçants qui nous font l’honneur de répondre à notre petite interview mensuelle. Un peu de spiritualité ne nous fera pas de mal en ces temps perturbés …

Diagonale : Bonjour Jean-Théophile, tout d’abord, expliquez-nous comment est venu votre attirance pour l’église ?

Jean-Théophile Kouassi : Tout d’abord, il faut dire que je suis issu d’une famille ivoirienne très chrétienne, des parents croyants et pratiquants où les 9 enfants ont baigné tout petit dans cette éducation. Il se trouve aussi, même si c’est un détail, que notre maison donnait sur le séminaire situé sur la colline voisine dans la ville de Gagnoa en Côte d’Ivoire. Mais cela n’explique pas tout. Il se trouve qu’à 5 ans, en assistant à une messe, donnée d’ailleurs par un prêtre français, j’ai ressenti l’appel de Dieu. Difficilement explicable mais une chose est sûre, c’est qu’à partir de ce jour-là, ma voie était tracée et je savais quel chemin suivre.

Et donc, quel a été votre chemin après cette révélation ?

Même si mon père était perplexe sur mes capacités à suivre ce parcours, je suis rentré au petit séminaire à l’âge de 12 ans. Puis, j’ai effectué toute ma scolarité au petit, moyen et grand séminaire (2 ans d’étude de philosophie) avant de démarrer les études supérieures qui consistaient à cette époque à suivre 4 ans de théologie. Et c’est le 15 août 1988 que je suis ordonné prêtre à l’archi diocèse de Gagnoa par Monseigneur Noël Kokora Tekry et affecté à Divo où je resterai jusqu’en 1994.

Et par la suite, qu’est ce qui vous a amené jusqu’à Toulouse ?

Après avoir fait un remplacement à Saint-Gaudens, j’y ai été affecté en juillet-août 96 alors que j’avais repris mes études de théologie. Mon parcours français a démarré à ce moment-là à Saint-Gaudens et s’est prolongé jusqu’en 2001 à Blagnac puis à Colomiers en 2016.

Qu’est ce qui a pu vous marquer durant tout ce parcours de vie ?

Tout d’abord, la confirmation de l’importance du coeur et de la verticalité ou de la spiritualité. Je suis toujours étonné, même si je le constate régulièrement, par ce mélange de délicatesse et de puissance que l’on peut trouver dans le coeur d’un enfant. Et l’on en a pas toujours conscience. C’est dommage que tant de matérialité brûle cette puissance que nous avons tous. Il y a d’ailleurs un retour et un besoin de spiritualité que l’on ressent chez beaucoup de personnes. Et cela peut s’exprimer de différentes manières.

Quels sont vos projets à venir ?

Même si vous pouvez constater que je suis Ivoirien avant tout, mais quand même, pas mal Toulousain… je prévois de retourner un jour chez moi. J’ai un projet personnel qui me tient vraiment à coeur : construire une école à Divo qui permettra à quelques jeunes Ivoiriens de suivre une scolarité sans les problèmes de transport et d’hébergement qu’ils peuvent avoir aujourd’hui et qui, bien sûr, les freine dans leur développement personnel et leurs possibilités professionnelles. Le but étant de trouver leur place en Côte d’Ivoire que ce soit pour eux ou pour le développement de notre pays.

Merci pour cet entretien et je tiens à vous dire que Diagonale vous souhaite bonne chance pour vos projets à venir.

Ce mois-ci, nous avons le plaisir de partager un café avec le nouveau président de l’Office du Commerce, de l’Artisanat et des Services (OCAS), François Birolli.

Diagonale : François, les Columérins vous connaissent plus sous l’angle d’agent immobilier, puisque vous avez racheté l’agence Century 21 en 2010 et avec la casquette de président de l’association des commerçants du village, mais pourriez-vous nous résumer votre parcours professionnel qui vous a amené en terre columérine ?

François Birolli : J’ai démarré ma vie professionnelle en reprenant un cabinet de courtage d’assurances à Paris en 1980 et que j’ai tenu pendant 15 ans. A la suite de quoi j’ai effectué un retour aux sources en revenant m’installer sur la Côte d’Azur où j’avais passé toute ma jeunesse. J’y ai ouvert deux agences immobilières à Grasse et au Cannet que j’ai développées pendant 15 ans. Et enfin, pour me rapprocher de ma fille qui vivait en région toulousaine, j’ai décidé de vendre mes deux agences et racheter l’agence immobilière Century 21 de Colomiers en 2010.

Diagonale : Qu’est-ce qui vous a amené à prendre la présidence de l’Association des Commerçants du Village ?

A vrai dire, je me suis senti, dès mon arrivée à Colomiers, particulièrement bien. J’ai réellement eu le sentiment d’être comme chez moi et j’ai voulu m’impliquer rapidement dans la vie locale. J’ai souhaité redynamiser cette partie de Colomiers, développer les échanges et rencontres entre Columérins. Nous sommes arrivés à impliquer 80 membres dans cette association de commerçants en gardant cette notion de proximité.

Diagonale : François, vous présidez l’OCAS depuis le 23 avril, quelles sont les premiers objectifs que vous souhaitez atteindre ?

C’est avant tout donner de la cohérence aux commerces de la ville. Bon nombre de Columérins vont encore faire leurs achats à Blagnac ou Portet alors que nous avons une très bonne off re sur Colomiers. Nous devons absolument communiquer sur la vitrine globale de l’off re commerciale, sensibiliser les habitants sur nos atouts : la fluidité de la circulation intramuros, les parkings gratuits, la diversité de l’offre… Je souhaite aussi sensibiliser fortement les commerçants sur leur vitrine digitale et les former à présenter leur commerce à la mode 3.0… Nous allons d’ailleurs embaucher une community manager qui pourra les soutenir sur ce type de travaux. En résumé, l’ambition de cette présidence serait de coupler l’humain avec le data ! Lier la caractéristique du commerce de proximité avec les avantages indéniables du marketing digital.

Avez-vous des évènements prévus pour 2018 ?

Je souhaiterais mettre en place dès que possible un Marché des Antiquaires place de la Bascule qui deviendrait à terme un rendez-vous mensuel. Nous pensons également mettre en place une bourse d’emploi. Cela consisterait de permettre aux employeurs de la ville de communiquer sur leurs besoins en terme d’embauche à travers la page Facebook de l’OCAS.

Merci François, pour le temps que vous nous avez accordé. L’équipe de Diagonale vous souhaite une très bonne chance pour votre mandat à la tête de l’OCAS.

 

Diagonale : Grégory, quel a été votre parcours de vos débuts dans la vie active jusqu’à la Direction Générale de Pelras Toulouse ? 

Grégory Corbière : Bien qu’ayant toujours eu comme objectif de travailler dans le monde automobile et, si possible, au sein d’une marque Premium comme BMW, j’ai débuté, à ma sortie d’école de commerce, une carrière de Manager chez Gap Gemini. Suite à une crise important dans ce secteur d’activités au début des années 2000 et ayant toujours en tête d’intégrer le secteur automobile, j’ai été embauché par Citroën en 2002, principalement pour des missions à l’étranger, en Croatie et Suède, en tant que responsable des ventes pour l’Europe du nord et de l’est.
Après ces années en tant qu’expatrié, je suis revenu vivre à Paris en prenant la responsabilité des relations presse, toujours pour la même marque française. Maintenant que j’avais mis un pied dans cette activité, j’avais toujours en tête d’intégrer une de mes marques préférées : BMW. J’ai postulé et intégré BMW France en tant que chef de district puis directeur régional ; mon objectif à l’époque : connaître parfaitement les rouages de la distribution de la marque. J’ai pu, par la suite, concrétiser mon « rêve », diriger une concession suite à ma rencontre avec Roland Pelras. En Effet, j’ai eu la chance de rencontrer Roland. Nous étions sur la même longueur d’ondes, nos envies et objectifs étaient identiques. Il s’en est suivi une association tout à fait naturelle et ce, depuis 2013.

 

Diagonale : Quelle était votre ambition à la suite de cette association ? 

Tout d’abord, ce fut un vrai challenge de pouvoir diriger cette concession très réputée dans toute la région et proposant deux très belles marques aux caractéristiques totalement différentes. Le premier objectif a été de redynamiser la concession. Cela passait par une stratégie très simple. S’intéresser et nous concentrer sur nos clients et leurs besoins, puis faire monter nos équipes en compétences et ce, à tous les postes pour proposer à nos clients une gamme et qualité de services que l’on espère irréprochables. Nous mettons tout en oeuvre pour atteindre une performance visant l’excellence. Nous nous sommes inspirés de l’approche client du monde du luxe et de l’hôtellerie. D’ailleurs, un certain nombre de nos nouveaux collaborateurs en sont issus.

 

Diagonale : En terme de chiffres, comment synthétiseriez-vous ces 5 années ? 

Nous étions 49 collaborateurs en 2012, nous sommes maintenant 97, nous sommes passés de 1 600 véhicules à 3 800 par an, et bien évidemment le chiffre d’affaires a suivi la même courbe puisque nous avons réalisé 115 millions d’€ en 2017 en partant de 43 millions d’€ en 2012.

 

Diagonale : Après ces phases de restructuration et de consolidation, comment définiriez-vous vos ambitions pour les années à venir ? 

Nous souhaitons donner l’envie à tous nos futurs clients, non pas d’aller acheter une BMW ou une MINI, ou en tout cas pas seulement, mais de vivre une « Expérience client » by PELRAS. Sans que cela paraisse prétentieux, c’est tout simplement amener le client dans une nouvelle dimension du service, jusqu’alors inconnue dans les concessions automobiles. Cette expérience suit le parcours du client en concession, elle débute dès les portes de PELRAS franchies jusqu’au départ du client sur le parking et qui s’apprêt à partir après l’entretien de son véhicule. Si l’expérience en concession est primordiales, PELRAS met un point d’honneur à organiser des événements en dehors de ses murs ; des événements différents où règnent bonne ambiance et convivialité pour mieux connaître ses clients et créer du lien. L’expérience client passe aussi par l’accompagnement et l’anticipation des besoins sur un marché en plein évolution et en période de profonde transition.
PELRAS peut compter sur l’aide du constructeur qui a toujours fait figure de pionnier en créant des véhicules qui répondent à l’ensemble des nouveaux comportements avec des motorisations hybrides et électriques via la marque BMWi. Le changement sera également dans la manière de « consommer la voiture ». Par exemple, aujourd’hui, nous aiguillons de plus en plus de clients sur la location qui reste le meilleur moyen de ne pas hésiter sur le type de motorisation surtout que les mensualités proposées restent très basses par rapport à la valeur des véhicules concernés. Tous ces paramètres font que nous faisons au fil des ans de Pelras Toulouse, une marque à part entière.