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Déjà réformé le 20 mai 2018 (lien article), le contrôle technique des véhicules se voit à nouveau modifié depuis le 1er janvier 2019. Explications auprès des experts du centre de contrôle technique Autovision Colomiers.

Cette modification s’inscrit dans un plan de réforme en deux temps, la seconde partie arrivera en juillet 2019 bien que pour le moment elle ne soit pas encore définie. Elle devrait concerner les tolérances à la pollution. Pour la présente, elle consiste principalement en un changement du calcul du régime moteur. Autrefois mesuré sur 3 essais, il se fait désormais sur une fourchette de 3 à 7 essais et à régime plus haut. Le compteur kilométrique du véhicule déjà relevé par les agents des centres seront dorénavant comparés au contrôle suivant, luttant ainsi contre les fraudes au kilométrage qui lèsent les acheteurs. Ce qui change également, c’est le temps de contrôle du fait de ces manœuvres supplémentaires. Comptez désormais environ 40 minutes pour l’examen.

Comme vous l’avez compris, cette nouvelle mouture est somme toute très légère. Quiconque entretient son véhicule convenablement (vidanges, pneus, plaquettes de frein…) ne se verra pas inquiété. Reste la question du seconde volet de la réforme pour laquelle personne n’a d’information pour le moment. Nous ne manquerons pas de vous en donner les clefs au moment venu.

Autovision Contrôle Technique
20 Allée de Catchere, 31770 Colomiers
05 34 36 00 22


Accueilli par Olivier Cahuzac, directeur des salons du Parc des Expositions, j’ai pu en avant première aller visiter le salon Auto-moto Classic qui se tiendra du 21 au 23 septembre. L’idée de ce rendez vous était de me convaincre de vous parler en bien de cet événement pour vous inciter à venir visiter, chose qui a pris 7 secondes tellement cet événement est exceptionnel. En voiture Simone.
Avec plus de 400 véhicules présentés dont certains âgés de plus de 100 ans, ce salon retrace l’évolution des deux et quatre roues, des étoiles plein les yeux. Le mot d’ordre est la passion. Qu’elle soit portée par des amateurs tels que le Club des amis de la 2CV ou des professionnels comme Pelras BMW Mini Toulouse, cette envie de partager le rêve se ressent dans chaque hall du parc des expositions. Ce concessionnaire présente d’ailleurs une nouvelle marque dont il sera le premier distributeur en France : De Vinci. Ces véhicules à l’irrésistible charme rétro sont électriques. Nous vous en reparlerons bientôt dans nos colonnes.
Présent du hall 4 à 6, le salon propose différents thèmes et animations. Le hall 6 renferme l’exposition « Nos belles centenaires ». Roues en bois, marquages militaires de la 1ère guerre mondiale, cette partie du salon tient du musée, le côté poussiéreux en moins. Car oui, ces véhicules roulent, certains atteignant même les 80km/h, performance prodigieuse pour l’époque. Vous trouverez dans ce même hall une exposition 2CV servie par des gens tellement amoureux de cette auto que l’on ne peux s’empêcher de chavirer un peu soi-même.
Le hall 5 abrite mon coup de cœur du salon : une Formule 3 de 1965. A mi-chemin entre l’œuvre d’art et l’automobile, ce véhicule maintes fois titrés, de par le talent du feu pilote Français Jean-Pierre Beltoise, est d’une rareté extrême. Rien que pour cette pièce il faut venir visiter le salon. Les professionnels tels que Belgom, Pelras ou ELF partagent cet espace avec la belle. Vous trouverez ici également un simulateur de Formule 1. Installés dans une monoplace, vous vivrez à travers un casque de réalité virtuelle les sensations de pilotage. Pas la peine d’en dire plus pour donner envie…
Changement d’ambiance dans le hall 4. Aux cotés d’une exposition pompiers (que l’on salue et remercie pour leur travail de tous les jours), une animation camp militaire jouxte son homologue gendarmerie. C’est également ici que démarre la démonstration itinérante de véhicule à vapeur. Je vous avais dit que ce salon remonte loin dans le temps…
La plus grande partie de cet espace est occupée par la cinquantaine de véhicules mis aux enchères par la maison Stanislas Machoïr. Débutant à 300€ pour certains, on trouve ici des voitures de collection, mais également des sorties de grange. Pour ce qui est des modèles, accrochez vous : Jaguar Type E, De Tomaso Pantera, et surtout, surtout une Shelby GT 500. Appelée Eleanor dans le film « 60 secondes chrono », cette base Mustang Fastback de 1967 a été restaurée pour en devenir une réplique exacte. 2ème raison de venir absolument voir ce salon.
Des véhicules plus récents dits « Young Timers » sont également proposées, notamment une bouillante BMW E36…
la liste complète juste ici
http://www.stanislasmachoir.com/html/index.jsp?id=91600&lng=fr&npp=150
La restauration sur le salon est assurée par La Pergola donc ça sera forcément bon.

Pour en avoir fait quelques uns, je peux vous affirmer que ce salon n’est pas comme les autres. Il y a un truc en plus dans l’air, un amour, une passion presque palpable qui émane de chaque stand. De la vapeur à l’électrique, des citadines malicieuses à l’avalanche de chevaux, ce rendez vous n’oublie personne. Je n’ai pas pu décrire l’ensemble des animations de ce week-end mais je vous invite à les retrouver sur

www.automoto-classic.com/toulouse
Salon Auto-Moto Classic
du 21 au 23 septembre
Parc des expositions,  Rond-Point Michel Bénech, 31400 Toulouse
Entrée plein tarif 12€
Tarif web 10€
Tarif 10-16 ans 7€
Gratuit pour les – de 10 ans

PS : Merci à l’adorable Coralie pour l’invitation <3

Annoncée comme l’apocalypse pour les automobilistes, la nouvelle version du contrôle technique est entrée en application lundi 21 mai. Deux semaines après, nous avons contacté Anaïs Sevrin, responsable commerciale, pour connaître l’impact réel de cette réforme.

La première réalité est que les contrôles sont indéniablement plus longs. Nouvelle procédure oblige, les agents doivent prendre leurs marques ce qui fait passer la durée de l’exercice de 30 à 45 minutes environ. Pas bien méchant comme conséquence. Les centres de contrôle automobile ayant connu un pic d’affluence avant la réforme, l’obtention de rendez vous se fait aisément. Pas de crainte à avoir, il y a de la place pour tout le monde.

La seconde concerne la fameuse défaillance critique, basée sur 129 points et entraînant l’interdiction de rouler pour le véhicule à partir de minuit le jour du contrôle. Il faut savoir que les défauts qui justifient l’immobilisation sont somme toute de graves manquements à la sécurité. Cela va de l’absence totale de feu stop au trou dans le plancher en passant par l’usure extrême des pneus. C’est d’ailleurs pour ce dernier motif qu’un seul véhicule s’est vu frappé de défaillance critique depuis l’application de la réforme dans les 13 centres auto gérés par Anaïs Servin. Les estimations donnent entre 1 et 2% de véhicules qui subiront le même sort. Rappelons dans ce cas que des travaux et une contre visite sont à réaliser dans un délai de deux mois pour pouvoir reprendre la route. Le taux de contre visites classiques (celles n’entraînant pas l’interdiction de circuler) reste identique aux valeurs habituelles.

Ce que l’on peux tirer de ces semaines de recul, c’est que le grand méchant contrôle n’est pas aussi violent que prévu. Les défauts de sécurité immédiate ( le pare choc qui tient avec de la ficelle par exemple) sont facilement identifiables avant de passer l’examen. Un minimum d’entretien suffit à rester loin de la zone de défaillance critique !

C’est donc dimanche 20 mai qu’entre en vigueur le nouveau contrôle technique ,conformément à de nouvelles directives européennes. Avec le renforcement des dispositifs de contrôle assortis de nouvelles sanctions, la Commission européenne cherche à renforcer la sécurité routière et ainsi obtenir une réduction de moitié du nombre de tués sur les routes par rapport à 2010.

Pour ce faire,le nombre de points de contrôle n’évolue que peu (passant de 123 à 133). En revanche, le nombre de « défaillances » (nouvelle appellation pour « défauts ») passe de 410 à 610 avec un classement en 3 catégories :

– défaillance mineure, concerne 140 points et ne nécessite pas de contre-visite.

– défaillance majeure, relative à 341 points et soumise à une contre visite obligatoire assortie d’un délai de deux mois pour réaliser les réparations.

– défaillance critique, basée sur 129 points et entraînant l’interdiction de rouler pour le véhicule à partir de minuit le jour du contrôle. Des travaux et une contre visite sont donc à réaliser dans un délai de deux mois pour pouvoir reprendre la route.

Beaucoup de questions restent en suspend, notamment concernant l’augmentation du temps de contrôle et de facto de son prix mais surtout de l’interdiction de circuler qui pourrait frapper le véhicule. En effet, même si les travaux de mise en conformité sont exécutés, le trajet pour revenir faire une contre visite obligent le remorquage du véhicule, allongeant d’autant plus la liste des frais…

Techniquement, c’est mardi que les centres de contrôle vont débuter ce nouvel exercice, nous ferons donc le point sur la situation dans quelques semaines.

 

Diagonale : Grégory, quel a été votre parcours de vos débuts dans la vie active jusqu’à la Direction Générale de Pelras Toulouse ? 

Grégory Corbière : Bien qu’ayant toujours eu comme objectif de travailler dans le monde automobile et, si possible, au sein d’une marque Premium comme BMW, j’ai débuté, à ma sortie d’école de commerce, une carrière de Manager chez Gap Gemini. Suite à une crise important dans ce secteur d’activités au début des années 2000 et ayant toujours en tête d’intégrer le secteur automobile, j’ai été embauché par Citroën en 2002, principalement pour des missions à l’étranger, en Croatie et Suède, en tant que responsable des ventes pour l’Europe du nord et de l’est.
Après ces années en tant qu’expatrié, je suis revenu vivre à Paris en prenant la responsabilité des relations presse, toujours pour la même marque française. Maintenant que j’avais mis un pied dans cette activité, j’avais toujours en tête d’intégrer une de mes marques préférées : BMW. J’ai postulé et intégré BMW France en tant que chef de district puis directeur régional ; mon objectif à l’époque : connaître parfaitement les rouages de la distribution de la marque. J’ai pu, par la suite, concrétiser mon « rêve », diriger une concession suite à ma rencontre avec Roland Pelras. En Effet, j’ai eu la chance de rencontrer Roland. Nous étions sur la même longueur d’ondes, nos envies et objectifs étaient identiques. Il s’en est suivi une association tout à fait naturelle et ce, depuis 2013.

 

Diagonale : Quelle était votre ambition à la suite de cette association ? 

Tout d’abord, ce fut un vrai challenge de pouvoir diriger cette concession très réputée dans toute la région et proposant deux très belles marques aux caractéristiques totalement différentes. Le premier objectif a été de redynamiser la concession. Cela passait par une stratégie très simple. S’intéresser et nous concentrer sur nos clients et leurs besoins, puis faire monter nos équipes en compétences et ce, à tous les postes pour proposer à nos clients une gamme et qualité de services que l’on espère irréprochables. Nous mettons tout en oeuvre pour atteindre une performance visant l’excellence. Nous nous sommes inspirés de l’approche client du monde du luxe et de l’hôtellerie. D’ailleurs, un certain nombre de nos nouveaux collaborateurs en sont issus.

 

Diagonale : En terme de chiffres, comment synthétiseriez-vous ces 5 années ? 

Nous étions 49 collaborateurs en 2012, nous sommes maintenant 97, nous sommes passés de 1 600 véhicules à 3 800 par an, et bien évidemment le chiffre d’affaires a suivi la même courbe puisque nous avons réalisé 115 millions d’€ en 2017 en partant de 43 millions d’€ en 2012.

 

Diagonale : Après ces phases de restructuration et de consolidation, comment définiriez-vous vos ambitions pour les années à venir ? 

Nous souhaitons donner l’envie à tous nos futurs clients, non pas d’aller acheter une BMW ou une MINI, ou en tout cas pas seulement, mais de vivre une « Expérience client » by PELRAS. Sans que cela paraisse prétentieux, c’est tout simplement amener le client dans une nouvelle dimension du service, jusqu’alors inconnue dans les concessions automobiles. Cette expérience suit le parcours du client en concession, elle débute dès les portes de PELRAS franchies jusqu’au départ du client sur le parking et qui s’apprêt à partir après l’entretien de son véhicule. Si l’expérience en concession est primordiales, PELRAS met un point d’honneur à organiser des événements en dehors de ses murs ; des événements différents où règnent bonne ambiance et convivialité pour mieux connaître ses clients et créer du lien. L’expérience client passe aussi par l’accompagnement et l’anticipation des besoins sur un marché en plein évolution et en période de profonde transition.
PELRAS peut compter sur l’aide du constructeur qui a toujours fait figure de pionnier en créant des véhicules qui répondent à l’ensemble des nouveaux comportements avec des motorisations hybrides et électriques via la marque BMWi. Le changement sera également dans la manière de « consommer la voiture ». Par exemple, aujourd’hui, nous aiguillons de plus en plus de clients sur la location qui reste le meilleur moyen de ne pas hésiter sur le type de motorisation surtout que les mensualités proposées restent très basses par rapport à la valeur des véhicules concernés. Tous ces paramètres font que nous faisons au fil des ans de Pelras Toulouse, une marque à part entière.