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Avec une activité périphérique en développement constant, la ville de Colomiers est face à de gros enjeux économiques, notamment le maintient de l’activité en centre ville. C’est dans cette optique qu’une équipe de la Chambre de Commerce et

d’Industrie de Toulouse est venue à la rencontre des commerçants du centre. Philippe Robardey, son président, a pu ainsi échanger sur les plus gros sujets, notamment les liens entre pouvoirs publics et commerces ou encore les animations en vue de générer du trafic mais également du lien social. Il est en effet principal pour Mr Robardey de faire vivre le centre de Colomiers aussi bien économiquement que socialement. Principal générateur de lien social, le commerce local doit être accompagné en s’inspirant notamment des expériences de communes de même type. S’appuyant sur de solides données empiriques, la CCI est parfaitement à même d’assurer ce rôle d’informateur et de facilitateur d’échanges de bonnes pratiques. Outre la collecte de doléances, cette réunion ouvre déjà sur une future formation des commerçants à l’utilisation du web pour gagner en communication et efficacité. Une communication avec la mairie de Colomiers est également dans les tuyaux afin de faire un point sur la situation et d’organiser les actions de demain.

La mission de Philippe Robardey en quelques mots :
-Accompagner les acteurs locaux
-Faire vivre l’économie et créer du lien social
-Développer l’économie du territoire

L’industrie comme axe majeur de développement

 

Située aux portes du Gers, L’Isle-Jourdain compte trois importantes zones d’activités, véritable moteur de la ville. La zone d’activité de Buconis, s’étend sur 3 hectares et regroupe une douzaine d’entreprises. La zone d’activité de Rudelle, se dédie davantage à l’artisanat, au tertiaire et à l’industrie. La zone d’activité de Pont Peyrin est la plus importante pépinière d’entreprises étalée sur 28 hectares. La zone d’activité de Pont Peyrin III, qui n’est autre que l’extension de cette dernière, sortira de terre courant 2019. « L’industrie est en pleine croissance sur L’Isle-Jourdain. Sur les 1000 emplois de la commune, ce secteur en représente 700 à lui seul », détaille Francis Idrac, maire de L’Isle-Jourdain. En eff et, la ville regroupe des grands noms de l’industrie, comme l’entreprise de labélisation de produits bio « Ecocert », le sous-traitant aéronautique « Equip’Aéro », ou encore « Air Cost Control » pour ne citer qu’eux.

David Gotti, gérant de l’agence immobilière Occitane, vit à L’Isle-Jourdain depuis plus de 20 ans, et analyse : « Malgré son caractère rural, L’Isle-Jourdain n’a rien d’une cité dortoir. C’est une commune qui vit, et qui est économiquement en plein essor ! Elle accueille beaucoup de toulousains qui travaillent aux alentours, et en quête d’un cadre de vie privilégié. En tant qu’agence immobilière, nous souhaitons nous même nous développer sur tout l’ouest toulousain, et recherchons encore des commerciaux pour notre expansion. Il y a à mon sens beaucoup à faire dans ce secteur à l’activité économique soutenue, et très bien desservi par les axes routiers et ferroviaires ».

 

Des commerces vivants

Si l’industrie représente une part majeure dans l’économie lisloise, la vie commerçante n’est pas en reste. Porte drapeau des commerçants, artisans et professions libérales, Lisl’Action a pour objectif de promouvoir et dynamiser le commerce et l’artisanat local. Une association qui propose des événements commerciaux tout au long de l’année à travers la ville. « Les commerces de proximité ont une importance capitale. Ils permettent de générer un équilibre face à l’étalement des zones d’activités, et d’apporter des services complémentaires, et différents des grandes surfaces », expose le maire Francis Idrac.

 

Pour Eric Bau, secrétaire du bureau de L‘IslAction, le commerce local se porte bien. « Notre commune jouit d’un pouvoir d’achat supérieur au reste du département. De plus, les nouveaux arrivants ont une véritable envie de consommer local ». Et 2018 sera une année charnière pour l’association qui fête les 10 ans de sa carte fidélité multi commerces « ConsomActeur ». « Toujours dans l’optique de promouvoir l’artisanat local, nous souhaitons également développer un portail multimédia des commerces de la ville », explique Eric Bau. Et L’IslAction a aussi pour vocation de faire vibrer les habitants. Installation d’une patinoire, et fanfares pour les fêtes de Nöel, bons cadeaux pour la Saint Valentin, l’association se positionne sur la valorisation du bien-vivre de ses concitoyens.

 

Eliane, patronne du « Comptoir de nos fermes » à L’Isle-Jourdain, développe : « Je suis native de la commune, et observe qu’il y a de nombreux nouveaux arrivants d’année en année. Nous sommes une ville qui grossit, et qui attire de plus en plus de monde. L’Isle-Jourdain a le pied et le coeur gascon, et l’envolée toulousaine ! C’est d’ailleurs la ville du vélo : elle invite à la découverte, à l’évasion, et à la détente. Aux portes du Gers, mais aussi traversée par le chemin de saint-Jacques de Compostelle, elle est une étape qui brasse beaucoup de monde. En plus de ses commerçants, le marché de plein vent est aussi un espace de rencontres propice à la convivialité, qui confère à la commune une véritable attractivité ».

 

 

 

On a tous vécu ce moment où le seul moyen de paiement que l’on a sur nous est la carte ; tandis qu’en face de nous, le commerçant ne dispose pas de lecteur. Dilemme alors qu’aujourd’hui, la carte bancaire est le moyen de paiement préféré des français. Lorsque l’on se penche de plus près sur la question, on se rend pourtant compte que près de 2 entreprises sur 3 sont dans ce cas et ne possède pas de terminaux.

Pourquoi autant d’entreprise n’en possèdent-elles pas ? Frais bancaires élevés, abonnement coûteux et dépendance à une banque par un contrat sont les raisons principales de ce manque à gagner, notamment pour les TPE (très petites entreprises) qui n’ont pas les fonds nécessaires.

C’est pour palier ce manque, très pénalisant pour le chiffre d’affaires des petits commerces, que la start-up française Smile and Pay* a vu le jour en 2014. Cette jeune entreprise propose via son site www.smileandpay.com de recevoir sous 48h un boitier d’encaissement, que l’on peut ensuite relier à un smartphone via bluetooth.

Une offre sans engagement ni frais caché et dont Smile and Pay ne prélève qu’une faible commission de 1,2 à 2% HT en fonction du volume de transaction réalisé. En d’autres mots, si pendant une période il n’y a pas d’encaissement par carte bancaire, alors il n’y a pas de commission prélevé par Smile and Pay* !

Un système innovant qui permet aux entreprises saisonnières, aux start-up et aux commerces n’ayant que peu d’encaissement par CB de ne perdre aucun client, mais aussi de subir moins de vol et d’impayés. Il ne vous reste plus qu’à sourire et payer* !

 

Le concept de Repair café est né en 2007 aux Pays Bas. Il en existe désormais 1450 partout dans le monde. C’est suite à un appel à projet de la mairie de Colomiers que le génial Benjamin Masdoua présente cette initiative. Séduis par l’idée et le professionnalisme du jeune homme, ils valident sa proposition en conseil municipal. Créé le 9 mars 2017, le Repair Café de Colomiers commence à avoir une jolie notoriété. J’ai donc tout naturellement cassé mon mixeur avant d’aller rencontrer son fondateur.

Une valse à 3 temps

Mais un Repair Café c’est quoi ? Sur le papier c’est un groupe de bricoleurs qui vous proposent des sessions gratuites de réparation d’objets (mon mixeur par exemple). En application c’est bien plus que ça. En effet, on vous apprend ici à réparer vous même ! Souder un circuit imprimé, remplacer une platine de fixation, tout est envisageable et encadré par cette équipe de Géo Trouvetout.

Le but de ce mouvement va au delà de la simple remise en état des objets. Considérer la réparation comme une autre façon de consommer, arrêter de considérer la poubelle comme unique option en cas de problème, voilà le second pilier du Repair Café. Ce concept est d’autant plus important que de nombreux jeunes viennent aux réunions. Ils peuvent au passage réviser leurs cours de physique et de méca avec des applications concrètes.

Le 3ème objectif de l’association est de créer du lien social entre des participants. Chaque session se déroulant dans une maison citoyenne différente, elle pousse les intervenants à rencontrer de nouvelles personnes. Ce moteur de mixage social génère des échanges géographiques, sociaux et générationnels on ne peux plus importants pour la cohésion d’une commune. Que ce soit sur les axes environnementaux, sociaux ou éducatifs, le Repair Café est un modèle d’harmonie…

Bien sur, le concept connaît ses limites. Certains objets ne sont pas réparés mais le taux de réussite est de 60% ! Plutôt pas mal ! De plus, même si un grille pain finit à la poubelle, son propriétaire ne sera pas venu pour rien car il aura gagné en connaissances et en lien social. N’est ce pas là la plus belle des récompenses ?

Ps : mon mixeur n’est plus cassé.

 

http://www.repaircafecolomiers.org/

Facebook : Repair Café Colomiers

Prochaine session le samedi 10 février de 14h à 18h à la Maison Citoyenne de Saint-Exupéry

 

Près de 10 000 € d’économie
Les taux d’assurance pratiqués par les banques vont actuellement de 0,30 à 0,42 % pour un emprunteur de moins de 40 ans en bonne santé. Concurrence oblige, ces taux ont eu tendance à diminuer légèrement mais restent loin des meilleurs taux que proposent les assureurs spécialisés à 0,12 %. En passant par sa banque, un couple de 38 ans en bonne santé, qui emprunte 200 000 € sur 20 ans supportera un coût de 14 000 € pour une assurance à 0,35 % (avec une quotité de 50 % pour les deux personnes). Ce couple peut obtenir une assurance déléguée à 0,12 % qui ne lui coûtera que 4 800 €, soit une économie de 9 200 € ou de 38 € par mois.

12%
En 2016, seulement 12% des contrats d’assurance emprunteur ont été souscrits auprès d’assureurs alternatifs à la banque (source FFSA). Cette année, un éveil progressif des emprunteurs est quand même observé grâce à la loi Hamon. Mais 2018 pourrait marquer un tournant puisque dès le 1er janvier, toutes les personnes qui détiennent un crédit immobilier pourront changer d’assurance en cours de prêt, à la date anniversaire du contrat. Il faudra s’y prendre au moins deux mois avant la date d’échéance en envoyant un courrier de résiliation à sa banque, accompagné du nouveau contrat d’assurance.