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Le géant de la construction aéronautique Airbus s’est associé à une petite start-up biotechnologique de la Silicon Valley pour déployer des « nez électroniques » dans les aéroports et sur les avions, rapporte le Financial Times. Les capteurs ont pour objectif initial de détecter des explosifs, mais Airbus penserait à réadapter les appareils pour qu’un jour ils puissent également détecter des virus contagieux tels que le Covid-19, a déclaré le constructeur.

Koniku Inc. a développé des capteurs potentiellement révolutionnaires, qui peuvent être fixés sur des surfaces, à la fois dans les terminaux d’aéroport et dans les avions. Le Financial Times les compare à des méduses en raison de leur apparence et leur capacité à adhérer aux surfaces. Une illustration d’Airbus montre que ces dispositifs peuvent être placés sur des poubelles à l’avant de l’avion pour une meilleure détection.

La détection des odeurs joue déjà un rôle important dans la sûreté aérienne, cette tâche étant principalement confiée à des chiens spécialement entraînés qui reniflent les bagages et les passagers dans le but de trouver des explosifs ou des substances illicites, qui dégagent des odeurs indétectables au nez humain. Le ministère américain de la sécurité intérieure, par exemple, emploie des chiens dans les aéroports, les postes frontières et les ports maritimes de tout le pays.

Les voyageurs étant désormais sceptiques, l’évolution du « nez électronique » pourrait hâter le retour du transport aérien au niveau de 2019, ce qui, selon la plupart des compagnies aériennes, pourrait prendre des années. Depuis le début de la pandémie qui a ravagé l’aviation civile, les compagnies aériennes ont testé des moyens de redonner confiance aux voyageurs, notamment en mettant en avant de nouvelles techniques de nettoyage et en assouplissant les politiques de changement et d’annulation pour que les clients reprennent l’avion.

Les deux entreprises prévoient de commencer les tests dans les aéroports vers la fin de l’année 2020.

Photo : Airbus

Alors que l’Etat annonce aujourd’hui un plan de 15 milliards d’euros à l’avionneur Airbus, le doute subsiste quant à l’implantation de la ligne d’assemblage du futur A321XLR pourtant annoncée en janvier.

Faute de commandes suffisantes pour son modèle A380, le bâtiment Lagardère qui abritait sa ligne d’assemblage était désigné comme le lieu de production à venir du A321XLR. Or, COVID oblige, Airbus temporise et semble étudier de nouvelles pistes pour construire son prochain modèle au grand damn des élus locaux. Par le biais d’un courrier cosigné par 40 collectivités territoriales locales, Carole Delga (Présidente de la Région Occitanie) et Jean-Luc Moudenc (Maire de Toulouse Métropole) s’adressent à Guillaume Faury (PDG d’Airbus) :

« Vous aviez annoncé en janvier 2020, l’installation sur le site Jean-Luc Lagardère d’une chaîne pour A321XLR, avion qui semble démontrer sa pertinence dans le contexte actuel (monocouloir, grande distance, transatlantique point à point). Nous comprenons, au regard du contexte, un certain décalage dans le temps de la mise en œuvre effective de ce projet. Pour autant, il est très important que l’implantation de cette nouvelle chaîne de production soit bien confirmée et lancée au plus tôt. En effet, les gros porteurs produits à Toulouse étant sans doute durablement impactés par les conséquences de la crise du Covid19, le déploiement des programmes « single aile » sur notre territoire est fondamental. »

Inquiétude manifeste donc suite à une période catastrophique pour l’entreprise qui n’a connu aucune commande lors du mois de mai.

En Occitanie, 8000 entreprises commercent avec le Royaume-Uni, dans tous les secteurs mais la filière aéronautique régionale est concernée par le Brexit, et en tout premier lieu Airbus, qui compte près de 14 000 collaborateurs répartis sur vingt-cinq sites au Royaume-Uni. Plus de 1000 ailes sont ainsi produites chaque année sur le site de Broughton.

Même si la direction d’Airbus annonce que tout a été mis en place pur prévenir des risques du « No-deal », le Brexit pourrait avoir de sérieuses conséquences pour l’organisation d’Airbus, dont l’activité soutient plus de 110 000 emplois via 4 000 sous-traitants sur le territoire britannique, notamment en matière de réglementation et de certification, entraînant des retards dans la livraison des avions.

La suite dans les semaines ou mois à venir…

Trafic aérien grandissant, de nouveaux couloirs de vol sont constamment étudiées. En vue d’une modification des trajectoires des avions en décollage sud-est depuis l’aéroport de Toulouse-Blagnac, une expérimentation incluant un survol de la commune de Pibrac a été menée l’an passé. Dans un courrier du 9 novembre 2019, la municipalité faisait front pour que ce couloir aérien ne voit pas le jour. En effet, outre les fortes nuisances sonores qu’il génère, son approbation conduirait à des dépréciations foncières pour tous les Pibracais. Après plusieurs interventions auprès de la Préfecture mais également auprès de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), la Direction de la sécurité de l’aviation civile (DSAC) a confirmé lors de deux réunions (17 et 22 janvier) l’abandon de la trajectoire en question.

En contrepartie, un autre itinéraire a été proposé. Il prévoit le décalage de la trajectoire moyenne à l’est de Pibrac, au droit de l’Aussonnelle et de zones industrielles ainsi qu’une montée plus rapide des avions qui devraient survoler ces zones à des  altitudes suffisamment élevées (supérieures à 4.500 mètres) limitant ainsi les nuisances pour les populations survolées. Pas encore pleinement satisfaite, la Ville de Pibrac va plus loin et demande son décalage encore plus à l’Est lors de la prochaine phase d’expérimentation qui devrait débuter fin février.

Digne d’un film de science-fiction, la prouesse technique réalisée par Airbus le 18 décembre dernier est pourtant bien réelle. Bien que présents dans le cockpit, l’équipe de pilotage ne touche pratiquement à rien comme on peut le constater sur la vidéo ci-dessous.

La première question qui nous viens à l’esprit est : mais comment c’est possible ?! La réponse se trouve dans la technologie embarquée. Un système intelligence artificielle couplant une camera à un algorithme de reconnaissance visuelle est la clef de cette réussite qui a permis plusieurs décollages sans intervention humaine lors de ces phases de test.

Le métier de pilote serait-il donc révolu ? Loin de là. Malgré la rumeur, ce système de décollage automatisé n’équipera pas les vols commerciaux. Du moins pas de suite. On sait en effet d’après les constatations faites par l’Association Internationale du Transport Aérien que le trafic dans le ciel devrait doubler d’ici à 2023. Dans les faits, cela se traduit par 37 000 nouveaux avions et un demi-million de pilotes pour les faire voler. Ce système devrait donc servir d’appui à ces derniers qui garderont la main afin d’intervenir si besoin est.

Les avions qui volent tout seuls ne sont donc pas pour demain mais avec cette avancée majeure, Airbus prouve encore une fois qu’il est déjà dans le futur.

On en parlait depuis quelques années et aujourd’hui, comme vous l’avez peut-être remarqué en rentrant dans Léguevin, d’importants travaux de cette future zone de l’Escalette ont démarré.

 Etendue sur plus de 48 ha, bénéficiant d’un accès rapide vers Toulouse, vers la SNCF, en bordure de Léguevin, à proximité de la zone aéronautique, des sites Airbus et de l’Aéroport Toulouse Blagnac, cette zone est au coeur des nouveaux projets de Toulouse Métropole, de la Région (implantation d’un lycée sur la commune en 2017) mais aussi communaux et notamment immobiliers.

L’Escalette sera une zone de développement, dont la qualité de vie des personnes travaillant ou vivant sur place, des riverains restera une des préoccupations majeures de l’aménageur. Et au coeur de celle-ci verra le jour un pôle technologique dédié à la robotique, aux transports du futur et au développement durable. La mairie de Pibrac est d’ailleurs à la recherche de sociétés de services, d’entreprises de haute technologie, qui font encore défaut et qui sont porteuses en terme de développement de territoires, comme l’a souligné le rapport France Robots Initiatives. La  ville de Pibrac facilitera l’implantation et la création d’entreprises sur cette zone en mobilisant toutes ses ressources.

Ville de Pibrac
Tél. 05 62 13 48 10
www.ville-pibrac.fr

Airbus a été la cible de plusieurs attaques informatiques passées par des sous-traitants et soupçonnées d’être pilotées depuis la Chine. Même si elles sont monnaie courante, leur motivation et mode opératoire sont très variés et en douze mois, quatre attaques majeures ont visé le géant européen de l’aéronautique.

Le centre de cyber défense constate que ce type d’attaque est souvent le fait de groupes structurés. D’ailleurs, le niveau de sophistication est tel que tout laisse à penser que seuls des états ou des groupes humainement très structurés sont à la manoeuvre. Les très grandes entreprises sont très bien protégées, il devient difficile de les pirater. Par contre, protéger la myriade de sous-traitants est une  mission des plus complexes. Ce sont principalement l’A400M et l’A350 qui sont visés via des sociétés sous-traitantes fournisseurs de pièces sur ces modèles. Quand on parle de guerre économique via les hackers privés ou soutenus par des états, nous en avons un exemple à portée de mains !

 

D’après le nom de cette start-up toulousaine, il vous sera bientôt possible d’exposer un bout de ciel dans votre intérieur. En effet, deux salariés du groupe, Jérémy Brousseau et Anaïs Mazaleyrat, ont développé au Bizlab de Colomiers (incubateur de start-ups Airbus) ce concept innovant pour donner une seconde vie aux avions en fin de vol.

11 designers se sont joints au projet comme Maximum, les spécialistes de la création de mobilier urbain issu de déchets industriels, à qui l’on doit une étagère créée à partir d’un plancher carbone. La créatrice Flavie Thievenaz a elle pensé toute une coiffeuse connectée à l’origine d’un hublot, tandis que Fabien Puginier a utilisé le nez de l’avion pour en faire un luminaire.

DR

« Cette démarche avant tout artistique est aussi une manière intelligente de revaloriser le patrimoine industriel d’Airbus et de s’inscrire dans une démarche d’économie circulaire indispensable aujourd’hui. » dévoile le groupe. En effet, entre 5 et 10 avions seront recyclés cette année, permettant de fabriquer les quelques 2000 pièces de la collection « A Piece of Sky ». Ouvert à la mi-avril l’e-shop prévoit les livraisons pour janvier 2020. Parmi les objets célestes du quotidien en vente des créations en édition limitée et une collection permanente : buffet, chaise, lampe, étagères, fauteuils, tables… allant de 800€ à plusieurs milliers. Rendez-vous sur le site pour pré-commander la création qui vous fera avoir la tête dans les étoiles.

A Piece of Sky
www.apieceofsky.airbus.com

Axe structurant le flux de personnes et de marchandises du nord-ouest toulousain, la RN124 se voit constamment améliorée. Alors que les travaux de la sortie 6 Le Perget devraient courir jusqu’à la fin mai, l’aménagement de l’échangeur de la fontaine lumineuse et du giratoire Escola vient de se terminer. 12 mois de travaux à hauteur de 6,6 millions d’euros* ont été nécessaires pour mener à bien ce projet réalisé en synergie entre l’État, la Région Occitanie, Toulouse Métropole et bien entendu la commune de Colomiers.

« Le rond point Escola est une des entrées majeures de la ville, cet aménagement permet de mieux gérer les flux grandissants tout en assurant une plus grande sécurité » déclare Laurence Casalis, l’adjointe à la rénovation urbaine, urbanisme, habitat et environnement de Colomiers. En plus de réduire les encombrements actuels, cet échangeur est pensé pour la future ligne de métro, notamment la station Airbus Colomiers Ramassiers.

* travaux pris en charge à 33,5% par l’État, 21,5% par La Région Occitanie et 45% par Toulouse Métropole.

C’est lors de la journée dédiée à l’innovation organisée par la municipalité de Colomiers que nous avons découvert le Bizlab d’Airbus. Établi dans un bâtiment derrière le Delivery Center Airbus, ce Bizlab a pour vocation d’accélérer le développement des start-ups qu’il héberge. Venues du monde entier, elles se voient, après sélection, accorder une aide de 50 000€ pour 6 mois de travail.
L’originalité de cette structure est qu’elle est ouverte à tout porteur de projet, qu’il soit déjà employé chez Airbus ou non, bien qu’au final, 42 des start-up hébergées signent une collaboration avec Airbus au terme de cette phase. L’intérêt pour le constructeur aéronautique est évident. De par son dynamisme et son fonctionnement, cette formule attire les idées les plus innovantes. Du coup, les sujets des porteurs de projets sont extrêmement vastes : drones, applications, matériaux, tout y passe dans cet établissement aux pièces éclectiques. Les bureaux reflètent parfaitement les recherches en cours. Le décor change dès que l’on fait quelques pas, allant de la collection d’objets imprimés en 3D à l’alignement parfait de MacBook dernier cri pour finir sur un atelier digne de Géo Trouvetout. Le seul point commun de ces passionnés studieux est la recherche de résultat dans leurs travaux. La technologie de demain se trouve peut être dans l’une d’entre elles…

Bruno Gutierres, directeur du Bizlab est loin du chef rigide et froid. Souriant, connaissant chaque personne qui travaille dans les locaux, il se place plus comme un capitaine que comme un directeur enfermé dans un vaste bureau. Résultat, tout le monde se sent bien et travaille avec envie. Comme quoi le management basé sur le bien être du salarié se montre productif…