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Ma Prime Renov (officiellement MaPrimeRénov’) est une aide adressée aux propriétaires pour les aider à financer les travaux de rénovation énergétique de leur logement. Classés en deux grandes catégories, à savoir l’isolation thermique et le chauffage et eau chaude sanitaire, ces aides visent notamment le remplacement des équipements par des solutions moins énergivores (chauffe-eau solaire, pompe à chaleur) ainsi que les travaux lourds (isolation des murs ou des combles). Pour vous faciliter les travaux, Leroy Merlin vous accompagne afin de vous faire bénéficier facilement de cette prime.

Pour rendre votre projet réellement accessible, l’enseigne propose de déduire directement de votre facture le montant de l’aide de l’Etat MaPrimeRenov’ ! Ainsi, lorsque vous choisissez Leroy Merlin comme mandataire, ils se chargent des démarches administratives dans le cadre de votre demande d’aide. Une fois votre dossier créé, ils s’occupent de tout.

MaPrimeRenov’ peut financer différents travaux de rénovation énergétique : remplacer des fenêtres simple vitrage par du double vitrage ou bien d’installer un nouveau système de chauffage plus performant ? Tout ceci y est éligible ! Niveau montant, elle peut aller jusqu’à 4000€ pour une pompe à chaleur air-eau, 3000€ pour un poêle à granulés…rien d’un accessoire donc.

Pour profiter de ce coup de pouce, parlez-en à votre conseiller au moment de concevoir votre projet. Les équipes de Leroy Merlin Colomiers pourront vous conseiller et vous accompagner pour mettre en place votre demande d’aide.

Construit en 1986 en même temps que le lycée du même nom, le gymnase Victor Hugo n’est aujourd’hui plus adapté aux exigences de 2022. Un projet de rénovation est donc sur les rails.

Le plus urgent, photo à l’appui, est de reprendre le faux plafond et la toiture de l’installation. 35 ans à accueillir des milliers de matchs, forcément ça laisse des traces. Cette première étape va en générer d’autres. Tant qu’à y être des solutions de photovoltaïque sont envisagées, tout comme une révision de l’isolation et de l’éclairage. Les gradins vont également connaître des modifications avec la création de places pour personnes à mobilité réduite.

Seul le sol du gymnase ne sera pas impacté au final, du moins ce n’est pas prévu pour le moment…

La concertation avant travaux est menée par les services de la ville main dans la main avec usagers et associations exploitant ce lieux. Cette phase d’étude doit rendre ses conclusions à la fin de l’année.

Majoritairement occupé par des hommes, le milieu de la peinture en bâtiment connaît pourtant certaines exceptions. C’est le cas de Stéfania Peinture, une artisane établie sur l’ouest Toulousain depuis 2016.

Passionné de peinture depuis son enfance. c’est en 2015 que Stefania à décider de suivre une formation afin de se reconvertir. Après quelques années à travailler pour des entreprises de peinture de la région Toulousaine, Stefania à fait le choix de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Son créneau : les travaux de peinture, le revêtement murs, la décoration et fresque ou plus globalement tout ce qui touche à cet univers. Elle est également compétente pour des travaux de peinture à effet décoratif sur tout types de supports (boiserie, ferronnerie, tapisserie, toile de verre, stuck…) mais sait aussi prodiguer de très bon conseil lors des choix de peintures et matériaux à retenir pour sublimer votre domicile.

Ce qui différencie Stéfania Peinture, outre une réalisation sans failles, c’est sa façon d’échanger avec le client afin de cerner au mieux les besoins avant et lors des travaux. On retrouve cette communication limpide lors de l’établissement de devis, ces derniers se voulant volontairement accessibles et rapides. Raisonnables, les prestations de Stéfania Peinture peuvent être effectuées sur tout l’ouest Toulousain.

Stéfania Peinture
06 21 67 95 24 ou 06 03 85 66 20
www.stefania-peinture.fr
vladstefania80@free.fr

Lors du Conseil municipal du lundi 4 avril 2022, les élus se sont prononcés en faveur de plusieurs interventions, contribuant à l’amélioration du patrimoine bâti de la commune et du cadre de vie des Columérines et des Columérins.

Photo : Julien Fitte

Rénovation du gymnase Victor-Hugo

Dans le cadre du programme pluriannuel de rénovation des bâtiments communaux et de l’Agenda d’accessibilité programmée (Adap), la Commune engage la rénovation du gymnase Victor Hugo.

Cette opération comprendra la reprise de la toiture et des façades, ainsi que la reprise du faux plafond de la grande salle, et des améliorations techniques, fonctionnelles, environnementales et thermiques, une mise aux normes sécurité incendie et accessibilité. Le projet comprendra également la mise en accessibilité du gymnase Piquemal.

Le montant total des travaux est estimée à 400 000 euros.

Réfection de l’étanchéité du parking du Seycheron

Dans le cadre du projet de rénovation du parking Seycheron (dont une partie est privée et une partie publique), et plus particulièrement de la dalle Cerdagne, la Ville de Colomiers va procéder à la réfection de la dalle haute. Cette opération comprendra la reprise de tous les éléments dégradés (étanchéité, joints de dilatation, garde-corps, ouvrages béton…), ainsi qu’une mise en accessibilité, en lien avec l’Agenda d’accessibilité programmée.

Pour mener à bien ces travaux, un diagnostic et une étude sont lancés en 2022.

Poursuite de la rénovation de l’éclairage public

Tout au long de l’année, la Ville de Colomiers rénove son réseau d’éclairage public. Lors du Conseil municipal du 4 avril 2022, plusieurs interventions ont été approuvées :

  • Extension du réseau d’éclairage de la voie latérale nord
  • Rénovation de l’éclairage public de l’allée de la Fontaine, de l’allée du Confluent et de la placette de la Nièvre

Les nouveaux dispositifs permettent de réduire la puissance de l’éclairage de 22h à 6h (-30 à -50%).

Connue et reconnue pour la qualité de son habitat, à la fois à la campagne et intégrée dans la croissance urbaine de l’ouest toulousain, la commune de Pibrac est actuellement sujette à une étude de redynamisation de son centre ville. Objectif :  créer du lien entre tous les quartiers de vie de Pibrac et entre ses habitants.

Indéniablement, l’ouest toulousain a connu une solide croissance ces 40 dernières années. Pourtant, à la différence de bien des communes voisines, Pibrac a su pleinement conserver son caractère villageois. Pour autant, la seconde ville de la Métropole (en surface) doit faire face aujourd’hui aux défis de demain avec notamment la protection de son caractère unique de ville à la campagne. Elle table ainsi sur son centre ville comme moteur social, générant des connections et rencontres entre les habitants pour dessiner le Pibrac de demain.

Lorsqu’on se penche sur le développement urbain de la commune, on observe une forte croissance sur son entrée avec la création de nouveaux quartiers. Cette forme de déploiement a fatalement tendance à générer une déprise sociale sur le centre ville. Pour y remédier, la municipalité menée par Camille Pouponneau, maire de Pibrac, se lance dans un projet de redynamisation du centre avec pour but de rendre sa fréquentation régulière par ses habitants. En effet, si des manifestations ponctuelles poussent la population à arpenter les alentours de l’Esplanade, c’est bien la récurrence de ces visites qui tisse au quotidien des liens sociaux forts.

Comme bien des communes ont réalisé des chantiers de la sorte, Camille Pouponneau, accompagnée de Toulouse Métropole et de l’AUAT (Agence d’urbanisme et d’aménagement Toulouse aire métropolitaine) a pu orienter son approche pour celui de Pibrac ; c’est la vox populi qui déterminera comment sera fait le cœur de ville de demain. Pour ce faire, différents ateliers publics ont et vont être programmées afin de recueillir un maximum d’avis sur le sujet. L’idée est de ne pas aborder que le volet architectural ou urbain mais bien d’avoir une approche holistique de cet espace de vie. Le premier de ces atelier s’est tenu le mercredi 2 février et portait sur l’identité de Pibrac. Le second aura lieu le mercredi 16 mars à 18h30 et portera sur l’usage du cœur de ville. Enfin, dernier est prévu pour le mercredi 18 mai toujours à 18h30 avec pour thème « Quel devenir souhaitable pour le coeur de ville ? ». Rendez-vous à l’école élémentaire Maurice Fonvieille (sur l’Esplanade) pour ces 2 rencontres à venir. Une restitution de ces collectes aura lieu en septembre. Il doit en émerger un consensus pour le cœur de ville. En effet, Camille Pouponneau insiste sur cette volonté de réaliser un projet qui contentera l’ensemble des visions et dans lequel chacun puisse se retrouver. Le volet technique et financier sera déterminé suite à ces étapes.

Lieu de croisement, de rencontres et d’échanges pour les Pibracaises et Pibracais, l’avenir du cœur de ville de Pibrac est entre vos mains !

Décidément en pleine transformation, la ville de Colomiers enchaine les travaux et rénovations avec notamment celle du quartier du Pelvoux. Secteur très ancien, il est visé par des travaux en lien avec l’arrivée de la 3ème ligne de métro à Colomiers.

Actuellement, ce quartier compte 146 logements sociaux. L’opération envisagée prévoit des rénovations, démolitions et constructions portant le nombre de logements du quartier à 368 unités (35% dédié au logement social).

Calendrier des travaux :

  • 2022 Poursuite de la phase d’études
  • 2023 début des travaux de construction de 2 nouveaux immeubles
  • 2024 livraisond es premiers nouveaux logements
  • 2025 réhabilitation des logements conservés
  • 2026 – 2028 poursuite et fin des livraisons

Vous habitez le quartier du Pelvoux ? Assistez à la réunion publique organisée par la Ville de Colomiers pour présenter l’avancée du projet de rénovation du quartier. En présence de Mme le Maire et du Directeur général d’Altéal, elle se tiendra le mercredi 16 février, à 18h à la Maison des associations Marie-Jo Marty, allée Abel-Boyer

Proposition d’un nouveau commissariat de police

En cours de discussion avec l’État, plus particulièrement le Secrétariat Général pour l’Administration du Ministère de l’Intérieur (ou SGAMI), le nouveau commissariat serait construit par la ville avec des financements puis proposé à l’État en location. Le caractère stratégique de cette position avec la nouvelle ligne de métro étant indiscutable, gageons que cette proposition ne laissera pas l’État indifférent…

2ème ville de la Haute-Garonne par sa population, Colomiers attire chaque année de nouveaux habitants, séduits par son cadre de vie et ses opportunités professionnelles. Pour répondre aux besoins des Columérines et Columérins, actuels et futurs, la présence d’un habitat diversifié (privé, intermédiaire et social) et respectueux de l’environnement représente un enjeu majeur pour la commune. Rencontre avec Madame le Maire, Karine Traval-Michelet, pour faire le point sur la stratégie volontariste menée dans ce domaine.

Ces dernières années, d’importants projets ont vu le jour, notamment sous la forme de zones d’aménagement concerté (ZAC). « Les Marots, Le Perget, Les Ramassiers, Garroussal… Autant de noms de ZAC, un terme un peu barbare d’urbanisme, mais que les Columérines et Columérins se sont pleinement appropriés » souligne, avec enthousiasme, Madame le Maire. « Le développement de ces ZAC s’est fait en intégrant pleinement les préoccupations environnementales. Ainsi, 520 hectares, soit 25 % du territoire de Colomiers, sont dédiés à des espaces verts, de nature et de loisirs. » Un équilibre primordial pour Madame le Maire, qu’elle souhaite préserver dans le cadre des futurs chantiers, notamment celui de la rénovation Grand Val d’Aran construit dans les années 70.

Cette opération vise à opérer une transformation totale : ouverture, là aussi, à plus de mixité sociale, re-végétalisation et implantation d’équipements publics stratégiques, dont une crèche, une maison citoyenne et la Maison des Arts Martiaux. « C’est un tout nouveau quartier qui va émerger durant les 10 prochaines années, soutenu par un important investissement public, de l’ordre de 100 millions d’euros. »

Par ailleurs, pleinement consciente des mutations des modes de vie, comme par exemple, de l’essor du télétravail et des déplacements doux, la Mairie réfléchit activement aux conséquences que celles-ci vont avoir à moyen et long terme. « L’urbanisme nécessite une anticipation permanente, nous devons nous projeter à 10 ans, à 15 ans, imaginer quelles seront les aspirations de nos habitants et trouver les moyens pour y répondre. »

Bailleur social engagé durablement au service des populations, Altéal est au cœur de ce projet de rénovation du Val d’Aran. Rencontre avec Fabienne Demenge, sa Directrice Générale Adjointe.

S’il n’a pas l’envergure de son homologue Mirail, ce projet de rénovation du Val d’Aran est au moins tout aussi important à l’échelle de la ville. Il s’agit d’ailleurs pour Altéal d’une continuité toute particulière dans la mesure où l’organisme (alors appelé Colomiers Habitat à l’époque) avait livré sa première résidence sur ce site en 1963. Un chantier qui lui tient à cœur donc dans une logique non pas de remise à zéro mais bien de transformation de l’existant. Certes, des opérations de démolition sont inévitables mais elles auront pour but d’aérer et de reconnecter ce quartier, lui offrant une véritable régénération.

Au-delà de l’aspect habitat, le projet a été pensé dans une vision plus large, comprenant transports, espaces publics et tout ce qui fait la ville. Les travaux de conception ont donc été menés main dans la main avec la Ville et Toulouse Métropole dans une optique de dynamisme socio-économique où l’utilisateur est le point central. Pas question donc de s’en tenir à un simple coup de peinture mais de privilégier l’ouverture du quartier avec en ligne de mire la reconquête du site par ses habitants tout en le rendant attractif pour les résidents extérieurs.

Les travaux de déconstruction et de réhabilitation démarrent ce mois-ci. Pour les premiers, des relogements ont été effectués par l’équipe relogement d’Altéal. Étudiant au cas par cas les attentes et besoins de chaque habitant, elle a permis une transition en douceur. Sur le plan technique, des dispositifs vont être mis en place pour minimiser l’impact des travaux comme des tapis pare gravats ou des projections d’eau pour éviter les poussières.

La réhabilitation est réalisée en site occupé. Là encore, il est question d’interventions d’envergure avec un investissement moyen de 60 000€ par logement. Les parties communes recevront également une salve d’interventions avec entre autres une amélioration de l’accessibilité ainsi que l’amélioration des performances énergétiques.

Avec agilité, implication et une vision globale, Altéal s’implique dans ce projet pour faire de ce nouveau Val d’Aran une réussite complète.

Regroupant les quartiers Val d’Aran, Poitou-Bel Air et Fenassiers, le Grand Val d’Aran fait actuellement l’objet d’un projet de rénovation urbaine. Fruit d’une réflexion co-construite entre les habitants et le pouvoirs publics, le réaménagement de cette zone très proche du cœur de ville a pour ambition de développer de nouveaux atouts: fluidifier le trafic, requalifier les espaces publics et proposer de nouveaux équipements aux habitants en font partie.

Initié en septembre 2017 par le lancement d’une étude d’urbanisme, son calendrier court jusqu’à une livraison prévue pour 2025. À travers ce dossier, nous avons cherché à vous exposer au mieux les enjeux, stratégie et objectifs employés pour mener à bien ce chantier qui changera profondément la face du centre-ville. Nous avons pour cela divisé le sujet selon la méthode temporelle, rappelant ses ambitions, son actualité et son futur. L’acte deux de cette transformation sera la redynamisation du plein centre dont les études sont actuellement en cours.

Demain, les espaces de loisirs

L’ENTRÉE SUR L’AVENUE DES PYRÉNÉES
Accès important au cœur de quartier piéton, l’entrée sur l’esplanade via la rue des Pyrénées constituera le dernier maillon de la promenade sportive jusqu’à l’école Jules Ferry. Organisées en une succession de petits espaces et constituant le parvis du second équipement du quartier, on trouvera des stationnements cycles, des jardins, des espaces de détente, des lieux équipés pour le fitness et un verger urbain.

UNE AIRE DÉCOUVERTE POUR LES PLUS PETITS
Dessinée sur le même principe que celle des grands, l’aire de jeux des plus petits s’implante afin de conserver les arbres existants sur le secteur. Un ensemble de jeux conçu en bois sur un sol souple coloré proposera un lieu d’éveil riche et unique pour les enfants. Parce que jouer ça donne soif, une fontaine d’eau potable sera localisée à l’entrée principale de l’aire de jeux.

UNE AIRE D’AVENTURES POUR LES GRANDS
Une aire de jeux de type «Aire d’aventure» sera aménagée en cœur de quartier dans un secteur occupé actuellement par plusieurs arbres de grande dimension qui seront pleinement conservés. Ici, une superstructure d’escalade et d’aventure occupera la plus grande partie de l’aire de jeux. Conçue sur mesure, elle participera pleinement à la qualité paysagère du secteur.

L’ESPACE DE DÉTENTE ET LES JEUX D’EAU
Un espace de détente sera aménagé au cœur  de l’esplanade du Val d’Aran. Il accueillera des espaces ombragés, des bancs, des jeux d’eau et un espace en stabilisé pouvant servir de terrain de pétanque. L’ambiance végétale méditerranéenne de cet espace a été déterminée afin de limiter l’ensoleillement de la place et participer à créer un îlot de fraîcheur en cœur de quartier.

Demain, l’esplanade réaménagée

L’esplanade du Val d’Aran vise à être un lieu de rencontre et de croisement qui organisera et connectera les différents axes de déplacements en modes doux.
Ses cheminements principaux seront marqués par un design de pistes d’athlétisme qui évoque la vocation sportive et de loisirs issue des temps de concertation citoyenne et d’élaboration du plan guide. 
Elle constituera à la fois l’axe piéton/cycles structurant du quartier avec le débouché de la traversée piétonne connecté aux autres itinéraires mais également le parvis de l’équipement principal du quartier (qui accueillera des bancs ombragés et des jardinières dessinées sur mesure).

Demain, la nouvelle traversée piétonne

L’aménagement de la traversée piétonne du boulevard du Général De Gaulle est un des points clés du projet de rénovation urbaine du Val d’Aran.
La démolition de la passerelle permettra d’ouvrir largement les perspectives sur le cœur de quartier depuis la rue du Centre et actera un nouveau lien entre le quartier et le centre commerçant et administratif columérin. 
La traversée du boulevard sera sécurisée par un plateau piéton surélevé et la mise en place de feux rouges à déclenchement. De la même manière, un cheminement accessible à tous sera mis en place via deux rampes normées.
Les accès à la traversée seront aménagés en emmarchements doux, permettant une descente facile et un cheminement fluide depuis et vers la rue du Centre.

Regroupant les quartiers Val d’Aran, Poitou-Bel Air et Fenassiers, le Grand Val d’Aran fait actuellement l’objet d’un projet de rénovation urbaine. Fruit d’une réflexion co-construite entre les habitants et le pouvoirs publics, le réaménagement de cette zone très proche du cœur de ville a pour ambition de développer de nouveaux atouts: fluidifier le trafic, requalifier les espaces publics et proposer de nouveaux équipements aux habitants en font partie.

Initié en septembre 2017 par le lancement d’une étude d’urbanisme, son calendrier court jusqu’à une livraison prévue pour 2025. À travers ce dossier, nous avons cherché à vous exposer au mieux les enjeux, stratégie et objectifs employés pour mener à bien ce chantier qui changera profondément la face du centre-ville. Nous avons pour cela divisé le sujet selon la méthode temporelle, rappelant ses ambitions, son actualité et son futur. L’acte deux de cette transformation sera la redynamisation du plein centre dont les études sont actuellement en cours.

1 – Quelles ambitions pour le Grand Val d’Aran ?

Au delà des ambitions techniques, cette question de la rénovation du Grand Val d’Aran doit répondre à de nombreux autres enjeux avec principalement un positionnement solidaire du centre-ville. Cela implique de fait un processus de renouvellement urbain pour ré-inscrire le Val d’Aran dans la centralité Columérine. Cela passera également par une stratégie d’aménagement dont les objectifs sont d’inscrire le quartier dans une transition écologique et une exemplarité environnementale. Pour réussir son intégration sociale, il s’inscrit dans une mouvance d’attractivité fondée sur le triptyque : Sport / Santé / Associatif.

1.Aménagement des espaces publics et nouvelles opérations
Réaménagement des espaces publics (esplanade du Val d’Aran, traversée rue de Gaulle, mail piéton, rue des Pyrénées…) avec création de nouveaux équipements publics et construction de nouveaux logements.

2.Réhabilitation du patrimoine bâti Altéal
Rénovation énergétique des bâtiments et des logements assortie d’une amélioration de l’accessibilité des bâtiments

3.Requalification des espaces extérieurs aux abords des résidences Altéal (hors anru)
Reprise des espaces extérieurs résidentiels (espaces verts, cheminements…).

4.Accompagnement des copropriétés privées et de leur environnement (hors ANRU)
Mobilisation des budgets locaux pour des travaux de proximité (aménagement de continuités piétonnes, stationnement, requalification des pieds d’immeuble…)

2 – Comment le Grand Val d’Aran va-t-il fonctionner ?

PROGRAMMATION DES NOUVEAUX BÂTIMENTS
Le patrimoine social d’Altéal sera réhabilité, ce qui concernera 295 logements sur le quartier. En parallèle, une nouvelle programmation résidentielle est envisagée avec la construction de près de 200 logements. Un pôle santé accompagné d’une résidence sociale senior viendront compléter la nouvelle offre résidentielle du quartier/
Deux nouveaux équipements public seront aménagés : une Maison des Arts Martiaux en cœur de quartier et un équipement polyvalent regroupant la crèche et la Maison Citoyenne à proximité de l’école Jules-Ferry. L’inversion de la localisation des équipements publics est liée à l’évolution des conditions d’accueil, à savoir une offre de stationnement souterrain en adéquation avec les besoins de la Maison des arts martiaux ainsi qu’une crèche plus adaptée sur parcelle arborée et à proximité de l’école Jules-Ferry et l’aire de jeux des tout-petits

PROGRAMMATION DES ESPACES PUBLICS
La place du Val d’Aran est reconfigurée et réaménagée pour créer un nouveau lieu de vie et d’animations à l’échelle du centre-ville. une diversification d’usages et un séquençage du parcours avec différentes ambiances et fonctions associées. Une esplanade jardin comme un lieu de détente et d’usages diversifiés qualifie le cadre de vie et participe à la création d’un îlot de fraîcheur à l’échelle du quartier. Également, les espaces publics de l’esplanade sont supports de nouveaux usages sports et loisirs. Elle devient alors un lieu de destination pour des pratiques sportives de plein air et/ou un point de passage dans les itinéraires de jogging des columérins. 

STATIONNEMENT
L’ensemble du stationnement des nouvelles opérations sera géré en parking souterrain afin de ne pas impacter l’offre de stationnements extérieurs sur le quartier. Le parking souterrain existant sera réaménagé et mis aux normes.
Ce projet comprend la création d’environ 150 places de plus par rapport à la situation actuelle. À ce bilan s’ajoute l’ouverture du parking souterrain et ses 120 places de stationnement remises aux normes. Le stationnement public sur voiries sera quant à lui réorganisé au regard des nouveaux profils de l’avenue des Pyrénées.

MODES DOUX
Une place prioritaire est donnée aux modes doux dans le quartier. L’esplanade du Val d’Aran est donc aménagée comme un espace partagé où piétons et cycles cohabitent. L’interconnexion des différents réseaux assure et sécurise les circulations entre le quartier, le centre ville et les équipements périphériques comme le groupe scolaire Jules Ferry. L’avenue des Pyrénées est réaménagée afin de créer une continuité cyclable double sens sécurisée. Comme cité plus haut, la passerelle piétonne est démolie et un passage à niveau sécurisé sera aménagé sur l’avenue du général De Gaulle.

VÉGÉTALISATION ET BIODIVERSITÉ
Pour favoriser la pérennité des plantations, permettre le développement d’une biodiversité riche et anticiper la hausse des températures, les essences plantées seront variées, locales et résistantes à la chaleur. De plus, la majorité des arbres existants sont conservés. 
Plusieurs séquences paysagères seront aménagées, proposant des ambiances différenciés accompagnant la promenade dans le quartier. Cette construction participera à l’identité de chaque secteur de projet et au renouvellement de l’image générale du Val d’Aran par la définition d’un espace public végétalisé en contraste à sa minéralité actuelle.
La richesse de la flore proposée, les diversités d’ambiances, les jardins comestibles et les vergers participeront à renforcer la biodiversité du quartier.
Parce qu’ils sont absolument essentiels, des hôtels à insectes et des nichoirs à oiseaux seront disposés dans l’espace public pour participer à l’accueil de la petite faune.

MATÉRIALITÉ ET MOBILIER URBAIN
Les matériaux envisagés et le mobilier urbain mis en place font l’objet d’une attention particulière: ils vont participer au renouvellement de l’image générale du quartier. Durables, ils seront réalisés avec des matériaux locaux et respectueux de l’environnement, pérennes, solides, adaptés aux usages et faciles d’entretien. Du mobilier spécifique, réalisé sur mesure, en béton et en acier Corten (cet acier qui rouille en surface, créant une couche protectrice très efficace) sera disposé dans l’espace public de manière à offrir les usages attendus sur l’esplanade. Ce mobilier, accueillant des jardinières, permettra de proposer des espaces ombragés et frais. Sera également installé du mobilier sportif tout au long du parcours principal avec un espace de musculation, des aires d’exercices et un city-stade).